Elíaz n'assumait pas ce qu'il s'apprêtait à faire. Demander conseil à sa meilleure amie pour une histoire de femme. Dire qu'il y avait assez longtemps qu'il n'avait pas eu de relations aussi sérieuses ne serait pas mentir. Et comme par hasard maintenant qu'il avait une belle stabilité à tous les niveaux, il se retrouvait un peu le cul entre deux chaises ne sachant trop comment faire. Il s'était promis de bloquer un créneau pour pouvoir voir sa meilleure amie, parce qu'il n'oubliait jamais vraiment ses priorités et ces proches malgré qu'il était un peu surmené ces derniers temps, et cet après-midi c'était plus que l'occasion. Il lui envoya un message pour lui dire de le retrouver sur la plage, et pour le coup il n'assumait pas vraiment ce qu'il allait annoncer parce qu'elle allait lui manquer aussi forcément même si il ne se faisait pas trop de soucis pour leur relation par contre sa relation de couple c'était tout autre chose. Enfin bref, il attendit a demoiselle, une pastille à la menthe à la bouche pour remplacer une cigarette.

La vie n'est pas toujours facile mais elle vaut quand même le coup d'être vécue. Je galère depuis ma plus tendre enfance et pourtant, je l'affronte la tête haute, sans jamais me retourner car pour moi, ce qui s'est passé, doit resté dans le passé. Je travaille tranquillement sur un article, chez moi, quand mon téléphone se met à sonner. Soupirant, je prie intérieurement pour que le destinataire de ce message ne soit pas mon patron. Je suis surmenée par le travail et parfois, j'ai l'impression d'être la seule à travailler. Heureusement, ce n'est pas mon patron mais mon meilleur-ami, Elíaz. Je lis son message et confirme ma présence à son petit rendez-vous avant de me remettre au travail jusqu'au moment venu ou je quitte mon petit chez moi pour aller le rejoindre à Newport Beach.

Arrivé à la plage en avance, il était légèrement pensif. Los Angeles allait lui manquer on n'allait pas se mentir, mais il aimait New York aussi pour l'avoir beaucoup fréquenté, et dire qu'il n'était pas un brin excité à l'idée d'y bosser pour de longs mois serait mentir. Au contraire, il s'en réjouissait mais il était anxieux parce que tout fraîchement avec une femme qu'il aimait vraiment, et pas tellement sur de vouloir voir tout s'effondrer. Il faisait tout pour éviter s'allumer une clope pourtant il en avait dans la poche intérieure de sa veste mais il osait se dire que les pastilles de menthe en attendant Nia' suffiraient. Ce fût le cas, et il était satisfait de ne pas s'être laissé aller à cette tentation. Il arbora un sourire radieux en voyant sa meilleure amie et ce de très loin, approchée, et fit quelques pas vers elle.

Arrivée sur les lieux de rendez-vous, sur la magnifique plage qu'offre Newport, j'aperçois mon meilleur-ami au loin qui s'approche à grand pas de moi. Je cours vers lui et lui saute au cou, lui déposant une multitude de baiser baveux sur les joues. C'est ma façon bien à moi d'exprimer mon amour à son égard. Lui et moi, c'est une longue et très belle histoire. Nous sommes amis depuis pas mal de temps et même les meilleurs qui soient. Sans lui tout comme sans Freddy, je ne suis rien du tout. Je m'imagine pas être loin d'eux car ils comptent énormément à mes yeux. Alors mon chou, ça va ? Après une longue et belle étreinte amicale, je finis par me laisser tomber au sol pour me mettre face à lui et plonger mon regard noisette dans le sien. Tu m'as manqué ...

Avançant à petit pas vers elle, le sourire satisfait aux lèvres c'est sans surprise qu'il la réceptionna presque en plein vol. Il avait arrêté de compter au bout du troisième bisou, autant l'avouer, et pour le coup il était juste heureux de la voir, parce qu'elle était toujours une véritable bouffée d'air frais, et cette fois encore plus. « Très bien et toi ? Tu m'as l'air en pleine forme. » Et c'était peu de le dire, même si il savait très bien l'enthousiasme qu'il pouvait produire. Oui, il avait un côté très prétentieux même sans jamais se prendre au sérieux. Il finit par à son tour déposer un baiser à la tempe de la demoiselle aussi pour lui dire. « Um, c'est réciproque, ça commençait à faire un moment. » Il sourit légèrement en la regardant et finit par lui demander dans la foulée. « Alors qu'est-ce que tu me racontes de bien beau ? »

Depuis le temps, il a prit l'habitude avec moi, la preuve, il m'a réceptionné comme un professionnel alors que moi, je me prenais pour un oiseau ou plutôt, pour quelqu'un qui a l'impression qu'en se jetant dans les airs ainsi, il volera. C'est bien sur une métaphore ironique. En pleine forme ? Toujours ! Rien ne pourra m'ôter ma bonne humeur, tu devrais le savoir depuis le temps. À part une mauvaise nouvelle qui pourrait faire effondrer mon univers, je ne suis après tout pas à l'abri. Je souris lorsqu'il m'embrasse sur la tempe et le regarde dans les yeux. Oui, en effet. Étant mon meilleur-ami, j'ai normalement besoin de le voir tout les jours mais ça devient de plus en plus compliqué. Je met ça sur le compte de sa vie amoureuse. Toi d'abord, si tu m'as fait venir, c'est surement parce qu'en plus de vouloir me voir, ta quelque chose à m'annoncer. Allez, je suis prête à tout entendre ! Tes enceinte ? Tes enceinte ? Je ris à ma bêtise avant d'enchaîner. Tu vas te marier et ta besoin d'une demoiselle d'honneur ?

Il hocha légèrement la tête l'air de dire qu'elle n'avait pas tord. C'était sûrement la chose, si ce n'était une des choses qu'il aimait les plus chez elle. C'était incontestable. Il sourit légèrement en la regardant, décidément elle lisait en lui et ce, très facilement. Le seul soucis c'est qu'il était loin d'annoncer un truc pareil c'était presque même tout l'inverse. Cela dit un léger rire s'empara de lui à sa remarque. « T'es pas croyable. » Il savait qu'il avait un humour assez relou quand il le voulait, et qu'il avait toujours tendance à provoquer ces interlocuteurs de la sorte, et elle était comme lui sur ce point-là, et c'était déroutant à chaque fois. Il lui tendit le bras pour qu'elle y glisse le sien et marcha à ses côtés pour lui dire. « Malheureusement ce n'est rien de tout ça. C'est peut être même totalement l'inverse. » Il savait que les relations longues distances ce n'était pas pour lui, et surtout il craignait la réaction de la demoiselle avec qui il s'était posé dernièrement même quoiqu'elle puisse dire ou faire, il changerait pas d'avis. « Je vais bosser à Melbourne pour quelques mois. » L'Australie, et oui. Seulement pour le coup il savait que ça n'aiderait pas non plus sa relation avec Nia' même si dans le fond rien ne pourra briser leur amitié il le savait.

Je ne suis pas croyable ? C'est bien ça qu'il vient de dire. Je plisse légèrement le nez avant de lui offrir l'un de mes plus beaux souvenirs. Rien qu'à ses paroles, le doute qu'il ai quelque chose à m'annoncer ne fait que s'intensifier. Il doit me dire quelque chose, voilà pourquoi il m'a conviée ici mais il a du mal à cracher le morceau. Bizarrement, j'ai l'impression qu'il est enceinte, façon de parler ou qu'il va se marier, ou pire encore, qu'il va disparaître de ma vie, mais ça, je le chasse très vite. Lorsqu'il me tend le bras, je glisse le mien dessous et avance avec lui, marchant à une vitesse assez lente, le type balade pour dire vrai. Si ce n'est pas ça, qu'est-ce que c'est alors ? Pas une mauvaise nouvelle s'il te plaît ... Je n'aime pas les mauvaises nouvelles et j'ai souvent du mal à les encaisser mais ce qui suit, me laisse totalement sur les fesses. Il s'en va ... Quelques mois voir plus si c'est professionnel. Qui sait, ça tombe, il décrochera un contrat qui l'empêchera de revenir. J'avale difficilement ma salive et articule sur le ton de l'humour pour cacher mon mal-être. Tu veux rompre avec moi ? En fait, je n'ai pas envie de rire mais plutôt de pleurer. La preuve, mes yeux s'emplissent de larmes sans que je ne parvienne à le contrôler. J'ai du mal à imaginer un laps de temps aussi long sans le voir. On est comme les doigts de la main tout les deux et même si je sais que notre amitié tiendra le coup malgré tout, j'ai du mal à le concevoir loin de moi, tout simplement. Elíaz Blacksbird ... Je te déteste ...

Il est clair que l'humeur et l'annonce du jeune homme arrivant à grand pas, avait tendance à un peu plomber l'ambiance. Chose qu'il n'avait pas vraiment su gérer. Il savait qu'une fois le confidence faire ça irait mais en attendant ce n'était pas gagné du tout. Elíaz avait peur de la décevoir tout comme dans le fond il avait du mal à renoncer à Los Angeles même pour quelques mois. Il grimaça légèrement quand elle le supplia comme pour dire désolé mais c'est exactement ça dont il s'agit, et pour le coup, il avait eu la réaction qu'il avait imaginé. « Rompre avec toi, tu rigoles ? On est lié et condamné à ne jamais se quitter Nia. » Il sourit légèrement en la regardant après s'être arrêté de marcher pour lui faire face et voir les larmes, ou du moins ses yeux scintillant le gênait presque. C'était bien la dernière chose qu'il voulait forcément, mais en même temps, il avait confiance en eux et en leur amitié, il savait qu'il ne l'oubliera pas, il n'imaginait pas les choses autrement. « Allez arrête moi ça. Je t’appellerai aussi souvent que possible. Les réseaux sociaux et le net font des miracles tu le sais. Et puis tu viendras me voir, l'Australie, ça a son charme ! » Dit-il comme vendant les mérites de cet endroit. Mais lui qui était amoureux du voyage, et un anti-routine sans compter qu'il aimait beaucoup avec le temps bosser avec son père dans ce milieu, était malgré tout assez satisfait même se séparer de certaines personnes était difficile. « Moi aussi je t'aime Joey ! » Un léger rire moqueur s'empara de lui comme si il savait d'avance qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait et que pire elle se protégeait derrière ça, et il déposa un baiser à son front. Il s'en voulait un peu quand même.

Je sens mal cette nouvelle qu'il doit m'annoncer. Plus les secondes défilent, plus j'ai mon estomac qui fait des noeuds. J'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave, qu'il envisage de me quitter ou pire encore ... J'ai presque visé juste, lorsqu'il m'annonce qu'il s'en va pour quelques mois, pour raisons professionnelles, en Australie. J'ai la gorge qui se serre. L'Australie, c'est pas à deux pas d'ici ... Je décide de cacher mon mal-être par de l'humour mais ça ne dure pas longtemps. Comme dépourvue de mes forces, mes yeux trahissent mes émotions. C'est vrai ça, on est liés et condamnés ensemble toi et moi ... Au moins, il veut pas rompre avec moi, c'est déjà ça. (a) S'arrêtant de marcher, il se met face à moi et moi, comme une idiote, j'évite son regard en m'imaginant qu'il ne remarquera rien alors que c'est flagrant. Je suis très bonne comédienne mais pour ce genre de scène, j'assume pas un pieds quoi ... Téléphone, internet, voyage ... Ça ne vaut pas la présence physique tout ça mais je m'en contenterais, je n'ai pas le choix de toute façon ... J'ai le coeur brisé comme si j'étais folle amoureuse d'un mec et qu'il s'amuse à me larguer alors que là, c'est pire que tout, il s'agit de mon meilleur-ami qui quitte le continent pour aller travailler ailleurs. À choisir entre amour et amitié, c'est l'amitié qui compte le plus pour moi, surtout quand ça le concerne lui à qui je tiens plus que tout. Je ris à ce qu'il dit et me glisse dans ses bras, enlaçant sa taille de mes propres bras. Tu vas me manquer Blacksbird ... Après une douce étreinte, je repère le paysage et décide de lui lancer un petit défi avant qu'il ne s'en aillent. Je me dégage doucement de ses bras et retirant ma veste, je la laisse tomber sur le sable en même temps que mon haut, mes jean et mes chaussures. Tes pas capable de plonger.

Il hocha légèrement la tête l'air de dire 'tu vois que tu en es consciente'. Il aimait avoir raison que voulez-vous ? Et puis bien plus que ça c'était pour lui normal que de penser ça. Son regard se posa un instant sur les vagues qui s'éclataient sur le sable tout en l'écoutant, tout en tentant de se persuader qu'elle avait un tantinet tord, même si il comprenait clairement son argument. « Tu verras ça ira.. sans compter que ça n'est que l'affaire de quelques mois. » Il essayait d'apaiser la chose, il avait un peu sous-estimé tout ça mais au fond de lui il osait se dire que c'était parce qu'elle accusait le coup, et qu'ils finiraient par en rire tous les deux. Il l'enlaça à son tour quand elle vint à se poser contre lui, et finit par dire. « Tu me manqueras aussi. » Dit-il sans pour autant s'attendre un retournement de situation même si l'ambiance se voulait clairement plombé. Mais au fond c'était bel et bien Nia' non ? Il la regarda se déshabiller surpris en un sens pour dire. « Tu m'offres un strip-tease en public en cadeau de départ ? » Et ça c'était bel et bien Elíaz, le tout étant qu'il ne voulait pas lui montrer qu'elle l'avait pour le coup surpris, et qu'en même temps il était persuadé qu'elle s'efforçait de faire oublier le malaise. Il la regarda alors, et rit à sa remarque presque moqueur, en déboutant sa chemise. « C'est une frileuse comme toi qui ose avancer un truc pareil ? » Oui, parce que ce qu'il fallait stipuler c'est qu'il adorait les douches froides. Il s'empara du sac à main de sa meilleure amie qu'il ouvrit sans gêne pour y glisser ses clés, son téléphone portable ainsi que son porte-feuille, tout en retirant ses chaussures.

Il a raison mais ce n'est pas pour autant que j'accuse le coup. J'ai du mal et je joue un jeu comme j'ai souvent du le faire dans ma vie. J'ai failli fondre en larmes tout à l'heure, chose qui me ressemble pas du tout puis pleurer face à lui, le blesserait davantage alors autant détendre l'atmosphère et garder en tête que ça n'est que l'histoire de quelques mois même si, je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ça durera plus longtemps. S'il le faut, j'abandonnerais tout pour aller le rejoindre. Y a intérêt à ce que tu ne finisses pas ta vie là-bas ou je serais forcée de me faire muter en Australie. Moi qui adore voyager, ça serait l'occasion mais tout plaquer en si bon chemin serait également une belle erreur. Blottie dans ses bras, j'esquisse un maigre sourire à ce qu'il dit. J'ai une nouvelle fois envie de pleurer mais je me retiens, ne voulant pas plomber davantage l'ambiance sachant que j'essaie de lui redonner un coup de pep-se. Me séparant de son étreinte, je me met à me déshabiller pour finir en sous-vêtement. Le froid me violente la peau, me donnant la chair de poule mais je peux plus reculer. Je m'offrirais même à toi s'il le faut chéri. Je souris amusée, ignorant ce qui se passe autour. De toute façon, vu le temps, il y a franchement pas un chat qui traîne, à part deux ou trois timbrés dans notre genre. Le voyant déboutonner sa chemise, je n'ai aucune difficulté pour comprendre qu'il accepte mon défi. Exacte. Si je me lance, tu me réchauffes sans discuter, si je me retire, je t'autorise à me faire la misère jusqu'à ton départ. Bien sur, je néglige volontairement de préciser qu'il ne me fera aucune misère car je tiendrais parole, semant quelque peu le doute en lui, quoi qu'il me connaît assez pour savoir que je ne m'arrête pas à grand chose. Je souris en le voyant ranger ses affaires dans mon sac à main et l'active un peu. Allez, on se dépêche, ça caille. Je m'avance près de l'eau et y trempe un orteil, sentant de nouveau la chair de poule m'envahir. Je dois vraiment avoir une case en moins pour vouloir faire ça.

C'était tout Nia'. Forcément bien qu'il se doutait qu'elle débarquerait pas à Melbourne pour y déposer ses valises, le fait d'y penser et de l'avancer lui ressemblait tellement, et ça touchait Elíaz, même quand lui était persuadé qu'il n'y passerait pas sa vie et que ça ne serait que l'affaire de quelques mois pour le lancement d'une des agences Blacksbird là-bas. Et puis c'était la confiance aveugle que lui portait son père qui signifiait tant à ses yeux qui le poussait aussi à accepter, sans compter le pays concerné, et surtout l'opportunité. « Tu me ferais cet honneur ? » Dit-il avec la pointe de malice qui leur était propre. Il idolâtrait la relation qu'il avait avec elle, et il savait qu'il ne pourrait se permettre autant avec une femme, ce n'était pas possible. Elle était sa meilleure amie, et elle était un vrai tout pour lui. Jouer avec n'importe qu'elle femme de la sorte poussait forcément à de la connerie, mais avec elle, il était lui, et elle était elle, et ça suffisait amplement. « Tu ressortiras les lèvres bleus, t'es vraiment sure de vouloir faire ça ? » Il prenait le temps de demander quand même hein. Oui, il aimait jouer, et il savait qu'elle était encore moins raisonnable que lui, et qu'avoir le dernier mot serait sa première volonté, bien avant le fait de vouloir s'amuser. Mais à sa réplique, et une fois en boxer, il balança sa chemise sur le sac de la demoiselle pour le couvrir, et sans prévenir il l'aggrippa au niveau des cuisses pour la portée à son épaule, et s'avancer dans l'eau. « Tu n'es pas sans savoir que j'adore les douches froides hein. » Il sentait l'eau froide lui arriver aux genoux en gardant Nia' ainsi sur son épaule comme on portait un sac de graines pour aller au champ, et lui dit. « On y va doucement ou est-ce que.. » Sans prévenir il la balança à l'eau. Elle allait criser cinq minutes, mais ça irait ensuite, du moins quand elle aura finit par se réchauffer dans ses bras, parce qu'entre temps, il eut finit par plonger nager un peu plus loin, pas trop loin d'ailleurs.

Pour Elíaz, je suis prête à pas mal de choses. Lui et moi entretenons une relation des plus extraordinaire. Il est ma moitié, en quelque sorte. Je me vois mal avancer dans la vie sans lui à mes côtés puis qu'est-ce que je ferais sans ses mots réconfortants, ses bras musclés ou encore son épaule sur laquelle j'ai souvent tendance à me reposer ? Lui et moi, nous sommes complémentaire. Sa question me fait sourire et hocher la tête d'un air des plus sérieux qui soit car au final, c'est bien ce que je suis, sérieuse. Bien sur que je te ferais cette honneur. Toi et moi, on a comme signé un pacte. C'est de la torture de me savoir éloignée de toi pour quelques mois alors que pour toute une vie, c'est comme m'enterrer vivante. Je peux pas te savoir loin de là et crois-moi que si ça dure, faudra pas être surpris de me voir débarquer. Qu'est-ce qui me retient ici à part quelques personnes que j'emporterais dans mes valises ? En plus d'être très possessive car pour moi, l'amitié, c'est une possession, je suis très joueuse. La preuve, je viens de lancer un défi à mon meilleur-ami que je compte bien relever histoire de lui en mettre une bonne dans les dents. Sauf qu'il est aussi joueur que moi. Tu m'embrasseras pour me les réchauffer. Je ricane doucement, persuadée que je vais l'effrayer et le déstabiliser comme j'ai tendance à le faire avec Freddy. J'aime effrayer les gens mais quand ça se retourne comme moi, c'est pas la même chose. Il suffit qu'il marche dans ma combine pour que je panique. Je commence à m'avancer pour prendre un peu d'avance lorsqu'il me surprend en me soulevant par les cuisses pour me déposer sur son épaules comme un sac de pomme de terre. Je sais que t'aimes mais moi, vois-tu, j'aime moins. J'aime la chaleur et y aller mollo quand c'est gelé. Lâche ton sac de graines et fais plus un geste ou je tire ! Quel humour lorsqu'on sait que le sac de graines c'est moi et que je vais tirer avec rien du tout car je suis pas convaincante et j'ai rien du tout pour agir. On y va d ... Je n'ai pas le temps de prononcer la fin de mon mot qu'il me jette à l'eau comme un laboureur qui jette ses graines dans son champ. Quel rapprochement ... Je remonte à la surface, bleue de froid. C'est malin, je vais ressembler à un schtroumpf ! Les dents qui claquent, je me rend compte que je me suis pas surpassée avec ce défi à la con. Je nage en direction de mon meilleur-ami histoire de me réchauffer un peu tout en réfléchissant à une éventuelle vengeance.

A l'entendre on pourrait se dire qu'elle en faisait des tonnes, et ça le faisait sourire, parce que ça se voulait sincère. Comme une petite fille qui promettait des choses à la personne en phase sans se rendre que ces choses sont quasiment impossible dans le monde des grands, et ça le faisait sourire. Au final il en rit même légèrement et finit par lui dire. « Ce n'est que l'affaire de quelques mois, alors par chance tu n'auras pas à contraindre autant de monde. » Dit-il en sentant que même si le sujet de la conversation persistait mais l'ambiance s'était clairement apaisée et c'était plus que plaisant, il n'y avait pas de taboos, et ils finissaient par rire même plutôt que prévu, ce qui était un peu le top. Il haussa légèrement un sourcil à sa remarque avant de lui dire. « Tu sais que je n'ai pas une ombre de représailles à recevoir pour ce genre de trucs contrairement à d'autres. » Ben oui, disons que plus que célibataire, il n'avait de comptes à rendre à personne, et Nia' avait juste la chance d'être sa meilleure amie. Ils se taquinaient sur tout et n'importe quoi, et surenchérissaient perpétuellement parce que ça les amusait comme des enfants, mais il ne causerait certainement pas ce tord à la demoiselle qui était amoureuse. D'ailleurs en parlant de jeu d'enfants il ne pouvait s'empêchait de rire en l'entendant se permettre de jouer les cow-boys de là où elle se trouvait ce qui avait le don de l'amuser, et forcément il n'avait pas vraiment eu le temps de répondre que déjà, ça avait fait plouf ! « C'était ton idée, choupette ! » Dit-il l'air de dire qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. Il finit par tendre la main vers elle en la voyant s'approcher et lui dis. « Et puis maintenant te voilà bien habituée à la température ambiante. On aurait pu y passer des heures autrement.» Il n'avait pas le cran de lui dire qu'il n'y avait rien de mieux contre la cellulite, pas aujourd'hui. Il allait la quitter bientôt, et même si il aimait qu'elle boude d'un rien, c'était pas aujourd'hui, qu'il allait la jouer beaucoup trop con.

J'en fais des tonnes, c'est vrai mais dans mes propos, il y a une part de vérité. De tout les amis que j'ai, il compte le plus pour moi et je suis prête à le rejoindre n'importe où, quitte à devoir tout abandonné. C'est égoïste mais on a tous un gros défaut et le mien, c'est surement celui-ci. Pour une seule et unique personne, je suis prête à abandonner tout le monde ... J'espère sincèrement que c'est l'affaire que de quelques mois ... Je la sens hyper mal cette escapade en Australie mais remarque, pour quelqu'un qui aimes voyager, je pourrais demander à être envoyée là-bas. Il n'y a pas qu'aux États-Unis qu'ils se passent des choses horribles après tout ? On a une rubrique internationale, je veux bien l'alimenter si on m'envoie à Melbourne. Contrairement à moi, c'est ça ? Même pas je lui ai fait peur et même pas il m'a fait peur non plus. C'est bien, on s'améliore, lui et moi. On a notre façon bien à nous de s'amuser. On ressemble à des enfants mais il n'y a pas d'âge pour s'évader un peu après tout. Tandis que je joue les cow-girls, il me jette à l'eau et je me les gèle horriblement maintenant, ce qui est vraiment pas malin. En plus, il prend plaisir à me rappeler que cette idée vient de moi. Ça va hein ... Arrivant à sa hauteur, il me tends une main que je prend doucement, jusqu'à arriver tout près de lui. Dos à lui, je prend ses bras et les enroule autour de moi comme pour chercher un peu de chaleur. Habituée ? C'est un grand mot ... Pourquoi t'essaies toujours de relever mes défis à la con ? T'aurais abandonné, je t'aurais fait la misère que quelques mois, or, là, j'ai plus aucun argument pour te faire chier ...

Le sourire léger aux lèvres, il ferma légèrement les paupières comme pour un oui silencieux auquel il ajouta. « Promis. » Peut être quatre, cinq, quinze mois ? Allez savoir ! Même si au fond de lui il voyait plus quatre à cinq mois sans plus. « Contrairement à toi, oui. » Il le confirmait comme si elle n'avait pas été capable de le comprendre d'elle-même. Ils n'étaient que deux concernés par cette conversation après tout, et il n'y avait d'autres lèvres concernés que les leurs, ce qui faisait qu'il ne manquait pas de voir que la demoiselle finissait déstabiliser quand peut être elle cherchait une fois de plus à le déstabiliser. Et puis en général quand lui cherchait à la déstabiliser, elle n'avait pas non plus de mal à inverser la tendance, c'était ainsi et ça fonctionnait du tonnerre ; du coup elle n'avait clairement pas le droit de s'étonner si il avait fini par relever le défi, sans compter que c'était tout benef' pour lui. Certes, c'était frais, mais il n'était pas tellement frileux, et surtout il aimait les douches froides. « On ne s'amuserait plus autrement, sans compter que ça ne serait clairement pas digne de nous. Et puis pour l'instant on a pas quelques mois devant nous. » Oui c'était l'avantage. Elle n'aurait pas pu de toute façon lui faire voir des vertes et pas mures. Il laissa donc ses mains venir l'enlacer et la garda ainsi contre lui. « Qu'est ce que tu me racontes de bien beau, du coup ? » Ils n'avaient jusque là pas vraiment parler d'elle au vue de la nouvelle qu'il lui avait annoncé. Il frottait le dos de la demoiselle doucement, autant dire qu'il caressait son dos dans le but de la réchauffer un peu.

Sa promesse, je la grave dans ma mémoire ainsi que dans mon coeur et si par malheur, il devrait s'installer définitivement à Melbourne car après tout, on ne sais jamais, je lui en ferais voir de toute les couleurs. Il peut s'y attendre à ça ... J'esquisse un maigre sourire à ce qu'il dit, comme si je n'avais pas compris du départ ce qu'il voulait dire alors qu'en fait, ça n'est pas le cas. C'est bien ce que j'avais compris ... Merci de me déstabiliser, c'est censé marcher que dans mon sens ... Comme lui je pense, j'aimerais que ce petit jeu fonctionne à sens unique. Remarque, si ça fonctionnait ainsi, on s'ennuierait tout les deux. J'aime lui lancer des défis parfois con, comme celui-ci et j'aime par dessus tout, qu'il les relève. Ça met un peu de piment dans notre histoire car nous deux, ce n'est pas qu'une simple amitié, c'est une histoire. Une vraie. J'avoue, ça ne serait pas digne de nous. Faudra que je l'ajoute à mes notes nous concernant. C'est peut-être idiot mais je tiens un petit journal, en quelque sorte dans lequel je glisse tout ce que je fais avec mes amis au cas où un jour, je l'oublierais. Chaque moment passé avec chacun d'entre eux est unique pour moi et devrait être à jamais graver. Quand ses mains m'enlacent, je me tourne pour lui faire face et dépose ma tête contre son épaule. Hormis le fait que je n'ai jamais été aussi heureuse qu'à l'heure d'aujourd'hui, pas grand chose, la routine. Redressant la tête, je le regarde dans les yeux. Tu vas te foutre de moi mais je crois aux contes de fée car au moins, ces histoires-là finissent bien. Avec Stefan, c'est ce que je suis en train de vivre. C'est peut-être tôt mais j'ai même pensé à avoir un enfant car je me dis que j'avance dans l'âge et qu'arrivée à un certain moment, ma carrière me prendra tellement de temps que je n'aurais plus l'occasion de mettre en route ce projet qui me tient si tant à cœur. Je frissonne quand il me caresse le dos pour me réchauffer et finis par sentir un peu de chaleur m'envahir. L'eau devient comme à température ambiante à force d'y être.

Elle perdait, et donc elle râlait. Une fille qui râle c'est toujours agaçant, mais Nia' c'était charmant. Pourquoi ? Elle était sa meilleure amie, elle se voulait pleine de plaintes à formuler mais on y croyait jamais vraiment. Tout n'était que jeu. Tout n'était que complicité et c'est ce qui faisait qu'il prenait son pieds à chaque moment avec elle. Plus sincère, tu meurs. D'ailleurs il s'était souvent dit que l'amitié qu'il partageait avec elle était assez solide et complète pour ne laisser d'autres places à une même amitié dans le genre. « Oh.. doucement joli cœur ! Tu tiens un carnet nous concernant ? Voyez-vous ça ! » Dit-il amusé et curieux. Oh bon dieu, il avait déjà des idées qui lui venaient en tête ! Ces idées se résumaient par l'intention suivante : ne pas quitté la cité des anges avant d'avoir mis la main sur ce carnet ! Bon dieu que ça avait le don de l'intrigué. L'idée était surprenant, un poil touchante, et forcément ça devenait vite amusant dans l'esprit d'Elíaz. Reprenant son sérieux, il ne pu s'empêcher de sourire avant de lui dire. « C'est bon à entendre Foster, tu le mérites vraiment. » Et quand il disait c'était l'équivalent de 'pas à moitié'. L'entendre dire qu'elle était heureuse et ce pleinement le réjouissait comme il était le sujet de ce bonheur. C'était n'expliquait que par l'affection qu'il lui portait et rien d'autres. « Oh.. tu veux et tu vas faire de moi un tonton ? » Ben quoi ? Il aimait faire tourner les choses rien d'autour d'eux, et bizarrement ça s'accentuait avec son départ quasi-imminent. Il déposa un baiser à sa tempe et lui dit. « On pique une tête avant de sortir de là ? » Lui demanda-t-il en la gardant dans ses bras et en se sentant bousculer par les vagues auxquelles il tournait le dos ce qui était une sensation qui lui était plus qu'agréable.

Je déteste perdre, ce qui résume parfaitement ma peur de l'échec. Échouer est pour moi quelque chose d'impensable et heureusement que lorsque ça arrive, ça n'a aucune conséquence. Je prends plus ça à cœur dans le monde professionnel. Heureusement, avec Elíaz, on ne peut pas parler d'échec car c'est une sorte de jeu qu'on s'efforce d'entretenir au mieux. C'est le petit plus sympa, parmi tant d'autres de notre relation unique. Unique est exactement le mot qui correspond à nos liens. Oui, je le tiens depuis toujours ? Tu le savais pas ? Oh ... Si t'essaies de mettre le nez dedans, ça sera de la violation de ... De la violation de Foster ! Après, bien évidemment, s'il me le demande gentiment, il a possibilité d'y accéder. Le tout, c'est de le faire dans la plus grande douceur qui soit. Puis ça le concerne autant que moi. Rien qu'à y penser, j'ai l'impression d'être encore une adolescente. Je range tout mes petits carnets dans une boîte à chaussure gigantesque que je considère comme mon antre aux souvenirs. Je souris à ce qu'il dit. J'aime savoir qu'il aime me voir heureuse et j'aime savoir qu'il le soit de son côté également. Bien sur, c'est un peu compliqué ces temps-ci avec lui car il est de nouveau célibataire mais beau, musclé, intelligent et j'en passe, comme il est, il n'aura pas de difficulté à trouver l'âme sœur. Exacte. Je veux et je ferais de toi un tonton. Cela dit, attention à pas jouer les tontons gâteaux qui pourrit gâte l'enfant hein ... Et c'est moi qui dit ça ... J'ai déjà dévalisée les boutiques pour le petit garçon de Freddy dont je serais la marraine. Pauvre enfant, il va se noyer dans tout les cadeaux que je lui ai acheté. Je souris à son baiser et lui en dépose un sur la joue moi aussi. Il va me manquer ... Allez, piquons une tête ! Me détachant doucement de lui, je disparais dans les profondeurs de l'eau, comme une sirène.

C'était bien la meilleure celle-là ! Elle ne serait pas Nia' si elle pensait vraiment qu'il ne chercherait pas à en savoir plus. C'était forcé, si elle écrivait, elle ne devait sûrement pas se contenter que des faits, il devait forcément y avoir des pensées là-dedans et ce n'était ce qui l'intriguait bien plus que la nostalgie passée. Pourtant c'était bien le genre de choses qui ne le laisseraient pas indifférent, mais disons qu'à l'aube d'un départ, il ne se voulait pas trop nostalgique. « Violation ! Tout de suite les grands mots ! » Tout de suite c'était lui le méchant, et elle la victime, il en riait parce qu'au fond oui, il n'aurait pas hésité à fouiller en lui faisant un peu de chantage, un peu de pression. « Disons que je me disais juste que tu pourrais m'en lire quelques passages, c'est beaucoup plus poétique que ce que tu imaginais, et puis je m'en irais avec un tas de bons souvenirs tout frais en tête comme ça. » Il la prenait par les sentiments, et c'était gagné à 90% il le savait. Il n'allait plus que devoir insister un peu plus un peu plus tard, et ça serait dans la poche. Qui sait peut-être qu'il y aurait des indiscrétions dans ce petit journal. Le genre envies de meurtres, et rancunes infantiles non assumées. « Ce n'est clairement pas mon genre tu le sais très bien. » Finit-il par dire. En fait il n'en savait rien. Il avait toujours dis qu'il n'avait jamais vraiment connu d'enfants, et que même si il voulait fondé une famille, il lui faudrait trouver la femme qui lui donnerait cette envie, sans ça, il n'en était pas plus attirée. Après enfant ou pas enfant, il fallait avouer qu'Elí' ne faisait jamais les choses à moitié quand il aimait, donc peut être marquait-elle un point ? Ou peut être pas. Il la regarda faire en souriant et en fit de même.

Je souris à ce qu'il dit. Oui, j'emploie les grands mots parce que oui, c'est une violation de ma vie privée s'il trouve mes carnets et les lit. Ce que j'y note est personnel. Quoi que, pas si tant que ça au fond car ça concerne des souvenirs de mes amis et moi ainsi quelques pensées intimes. Ce n'est pas un journal intime mais juste un carnet de note. Si il veut vraiment que je lui en lise quelques passages, je le ferais mais faudra qu'il insiste car ce plaisir, il l'aura pas forcément de suite. Je pourrais mais j'ai pas forcément envie, ça serait de la violation, je le répète. Pour toi, peut-être que ça sera possible mais faudra te montrer convaincant ! C'est méchant mais il peut pas tout avoir livré sur un plateau tout de même ? Bien sur que je le sais. Il doit se douter que je ne vais pas forcément m'amuser à le torturer pendant des heures concernant ce petit secret que je garde depuis toujours. Pourquoi j'en ai parlé ? Tout simplement parce que j'en ai pas trouvé l'utilité, trouvant mon geste anodin. Beaucoup couchent leurs souvenirs, envies et pensées sur une feuille de papier. Suite à ce qu'il demande, je disparais sous l'eau, allant en profondeur pour y admirer les petits trésors de la nature marine.

Je vois bien que Elíaz n'attends qu'une chose, c'est que je lui donne mon accord sauf que le lui donner ferait qu'il entrerait dans les moindres détails de mon petit jardin secret qu'au final, je suis prête à partager avec lui mais à ses risques et périls. Certains de mes écrits me feront rougir, c'est sur. Je parle de lui comme étant l'homme parfait, ma moitié dans la vie. C'est mon meilleur-ami et notre relation est la plus saine qui soit. J'ai jamais été aussi proche que quelqu'un et je me suis jamais senti capable d'aimer quelqu'un comme je l'aime lui sans avoir peur de le perdre. Je cède facilement, c'est ça mon gros problème ... Disparaissant dans les profondeurs, je nage en apnée, arpentant le fond et observant ce qui s'y cache. Je hoche la tête quand mon meilleur-ami me fait signe qu'il remonte. Je remonte moi aussi, quelques secondes après lui, tirant légèrement mes cheveux vers l'arrière ou du moins, ceux qui m'encombrent le visage. Je sors finalement de l'eau et mes dents se mettent à claquer.

Vous connaissez Elíaz ! Il allait forcément sans trop pouvoir s'en empêcher la rassurer sur ce qu'elle pointait du doigts comme un défaut. Il refusait ça, et ce pour la raison suivante. « Uniquement parce que je suis trop irrésistible chérie. » Dit-il naturellement comme si ça tombait seulement, et comme si il la consolait de cette petite faiblesse qu'elle se reconnaissait. A nouveau sur le sable il hésitait presque à enfiler son pantalon après avoir retiré son boxer trempé, parce qu'à l'évidence ça n'allait pas sécher tout de suite. Avec les défis de Nia', il ne pensait jamais à ce qui se passerait après. Il les relevait et basta. « Approche. » Dit-il en ramassant sa propre veste au sol et en la voyant complétement frigorifiée, et autant dire il avait rit. Uniquement parce qu'elle était à la source de ce défi bien entendu. Il lui passa sa veste sur les épaules sans trop réfléchir malgré que cette veste lui avait coûté et qu'il l'aimait. L'avantage avec elle c'est qu'il n'y pensait pas. Il voulait juste la réchauffer.