La tension était à son comble, y a vraiment rien à dire. C'est électrisant, chaud, bouillant ... Entre Stefan et moi, quelque chose est en train de naître et aucun de nous deux peut le nier. Quand mon genou remonte à sa cuisse, il attrape ma jambe et me soulève du sol. Mes jambes enlacent sa taille et mes mains posées sur son torse, toujours adossé au mur, je l'embrassent de nouveau après qu'il m'eut débarrassé de mes vêtements du bas. Juste en sous-vêtement face à lui, je me glisse au sol, lui prend la main et l'entraîne à l'étage pour l'emmener dans ma chambre. Je le pousse doucement jusque mon lit et à califourchon sur lui, m'occupe un peu de lui.

Ma respiration devient également saccadée. J'ai du mal à la contrôler comme j'ai du mal à me contrôler. Je ne rêve plus que d'une chose, que nos corps ne fassent qu'un et qu'il me fassent l'amour comme aucun homme jusqu'à présent n'a été capable de le faire. À califourchon sur lui qui est allongé désormais sur mon lit, je frissonne au contact de ses lèvres et de ses mains sur ma peau. Il finit par prendre le dessus pour à son tour, dominer la situation. C'est plus viril mais surtout, qu'est-ce que je peux aimer ça, le sentiment de domination dans l'acte sexuel. Il dégrafe mon soutien-gorge, libérant ma poitrine relativement volumineuse et bascule pour se retrouver sur moi. J'attrape les extrémités de son boxer et le fait glisser pour libérer son entrejambe qui doit sévèrement être à l'étroit dans ce morceau de tissu encombrant.

Stefan s'y prend comme un Dieu avec moi. Je me laisse totalement aller sous ses caresses et ses baisers, profitant de cette sensation de domination que j'aime plus que tout. Lors de l'acte, j'aime être dominée et maltraitée. J'aime quand c'est à la fois doux et sauvage. Cette sensation de violence qui n'en ai pas en sommes me plait plus que tout. Lorsqu'il remonte ma jambe jusqu'à sa taille, j'enlace sa taille avec et me mordille la lèvre lorsqu'il finit de me déshabiller. Tout deux nu, la chaleur monte d'un nouveau cran. Je prolonge avec passion ses baisers et glisse ma main sur son entrejambe que je me met à caresser histoire de la faire grossir et durcir à son maximum.

Je me sens toute chose, c'est le cas de le dire. Je deviens même impatiente de le sentir en moi et j'ai qu'une hâte, que ça arrive assez rapidement. Caressant toujours son entrejambe, je fais quelques vas-et-viens avec ma main tandis que ses mains caresse mon corps, me faisant vraiment frissonner. Stefan est Dieu, faudra que je le lui dise à un moment donné. Le repoussant doucement, je décide de m'occuper de lui en nous faisant basculer de façon à ce qu'il se retrouve allongé. Lui volant un baiser, je lui mordille tendrement la lèvre inférieure avant de glisser mes lèvres sur son cou, son torse, son ventre puis sur son entrejambe pour lui faire une gâterie.

Jouant de mes lèvres et de ma langue sur son entrejambe, je m'occupe de lui quelques instants avant de remonter jusqu'à ses lèvres histoire de ne pas le pousser à bout et d'en garder pour la suite. Toujours sur lui, je me met à califourchon et saisissant son membre dans ma main, avec une délicatesse que je ne me connais pas, je le dirige et me pénètre doucement, lâchant un fin soupir de plaisir avant de déposer mes mains sur son torse et de commencer à onduler doucement mon corps sur le sien, le chevauchant avec délicatesse et envie.

Stefan me laissa mener la danse durant quelques instants avant de reprendre les rennes et de me faire basculer de façon à ce que je me retrouve sous lui. Mes mains glissant sur sa peau, je finis par les glisser sur les draps que j'agrippe fermement en laissant échapper quelques soupirs de plaisir, les jambes en l'air pour une meilleure pénétration. Le sentir en moi est quelque chose de vraiment fort. J'en avais envie, c'est clair mais je pensais pas qu'une fois fait, ça me procurerait autant d'envie et de plaisir. Ne lâchant pas les draps que je martyrise entre mes doigts, je murmure son prénom.

Les jambes en l'air comme pour mieux le sentir, je les rabaisse pour poser mes pieds à plat contre les draps, les cuisses bien écartées tandis que le corps de Stefan ou plutôt son bassin se met progressivement à claquer contre le mien. J'aime sa manière de me faire l'amour mais ce que j'aime par dessus tout, c'est ce petit moment que nous partageons et qui je l'espère, ne sera pas unique. Quand ses lèvres viennent embrasser les miennes, je prolonge son baiser, glissant mes mains qui étaient précédemment accrochées aux draps, sur ses fesses que je presse doucement en même temps que ses vas-et-viens et que mon corps qui ondule pour l'aider.

Je suis sur le point d'avoir moi aussi un orgasme. Un très bel orgasme d'ailleurs. Simulé, je l'ai fait à maintes reprises mais là, pour une fois, je n'y aurais pas recours. Stefan est un Dieu, il sait comment s'y prendre avec moi et je prie intérieurement pour que ça nous mène quelque part tellement ça me plait mais surtout, tellement il me plait. Mon coeur ainsi que mon corps réagissent à chacun de ses baisers, à chacune de ses caresses, à chacune de ses paroles que je bois, à sa voix, à son regard, à lui quoi. Dans un ultime effort, mes cuisses se mettent à trembler et mes muscles vaginaux se contracter. Je le sens arriver et ça arrive. Je lâche un dernier soupir de plaisir, murmurant une dernière fois son prénom.

Le moment fatidique arriva. Stefan eu son orgasme peut de temps après que j'eus le mien. Ce fut un moment de pur plaisir que je n'avais jusqu'à maintenant, autant être honnête, jamais connu. Je rêvais secrètement d'en revivre mais pas avec un autre homme, avec Stefan. Je savais qu'il avait tout pour me plaire du peu que je le connaissais mais ce moment avec lui confirmait mes soupçons passés. Je prolonge son doux baiser et sourit tendrement. Tu m'ôtes les mots de la bouche, j'allais te dire la même chose. Un large sourire sur les lèvres, je me couche à côté de Stefan, posant ma tête dans le creux de son cou et ma main sur son torse sur lequel je dépose un petit baiser. Levant les yeux, je dis : Dis-moi que tu vas pas m'abandonner et que tu vas rester avec moi ce soir ... En temps normal, une fois l'acte terminé, on se sépare sur un : C'était bien, à bientôt. Or, là, j'ai vraiment envie qu'il reste avec moi. N'est-ce pas un signe ?

Je souris à ce qu'il dit. Au moins, on est sur la même longueur d'onde, c'est un début puis j'ai l'impression que Stefan est comme moi, surpris et attiré par quelque chose. On ne se l'avoue pas ouvertement mais les piques que nous nous lançons n'en laissent pas croire autre chose. Je suis ravie de constater qu'il ne compte pas s'en aller et qu'il souhaite également rester avec moi. Après nos ébats sexuels, je veux passer un moment des plus tendre dans ses bras et m'endormir avec lui à mes côtés pour me réveiller non pas dans la solitude mais dans une bulle de bien-être avec un homme qui me plait. Restes alors ... Je ferme les yeux à son baiser et le prolonge avant de me redresser pour attirer les draps sur nous, me blottissant de nouveau contre lui.

Je souris à sa nouvelle confirmation et après avoir attiré les draps sur nous, m'être confortablement blottie dans les bras de Stefan, je finis par m'endormir, bercée par son souffle, les battements de son coeur et ses doigts qui font des allers et retours sur mon dos. Je m'endors d'un sommeil paisible, pour la première fois depuis longtemps, sans réfléchir à ce que sera le lendemain vu que je sais qu'il est à côté de moi.

La nuit s'écoula. J'ai dormi pour la première fois d'un sommeil doux et paisible. En temps normal, je me réveille au moindre bruit, je vois souvent les heures passées mais là, non, j'étais vraiment bien. Ouvrant doucement les yeux, je tourne le regard vers Stefan, comme pour m'assurer qu'il est encore près de moi. Ses bras musclés me serre encore contre lui. Je m'en dégage doucement et je hisse hors du lit pour me rendre dans la cuisine et y mettre en route la cafetière. Je lui prépare ensuite un bon petit-déjeuner composé de tartines grillées, de beurre et de fruits, en espérant que ça lui plaisent.

Je termine de préparer le petit-déjeuner dans la cuisine lorsque j'entends la voix de Stefan derrière moi. Je me retourne, un large sourire sur les lèvres et les fesses posées contre le plan de travail en marbre, je le laisse approcher de moi, les bras tendus vers lui. Lorsqu'il se trouve à ma hauteur, je les passe doucement autour de son cou et lui dépose un tendre baiser sur les lèvres. Coucou toi ... Je lui souris tendrement et ajoute. J'espère que ta faim ?