La nuit appartient aux fêtards et moi, j'en suis une et pas une toute simple. Je vis la nuit, consacrant la journée à des tâches plus sérieuses, je dédie mes nuits folles d'amusement à un plaisir inexplicable. J'adore la nuit, allez savoir pourquoi. Ce n'est surement pas qu'à cause de ses nombreuses distractions. Quoi que, à quoi ça pourrait dû sinon ? Toute de noire et de cuir vêtue comme à mon habitude, je fais mon show sur la piste de danse, sur la célèbre chanson, Scream&Shout de Will.I.Am & Britney Spears. J'ai du monde autour de moi, j'en suis consciente mais ça me provoque un bienfait inexplicable, comme le plaisir que j'ai de venir ici et cité plus haut.

Me déhanchais sur les pistes de danse est surement ce que je fais de mieux et attirer l'attention sur moi aussi. En même temps, c'est considéré d'assez provoquant une jeune demoiselle qui remue ainsi ses fesses et qui plus est, s'habille toute de cuir. J'adore le cuir, ça me met en valeur et ça me donne un air encore plus sexy qu'à l'origine. Je dois avoir la tête grosse comme une citrouille, rien qu'à penser à ma vanité sur-dimensionnée. Malgré le brouhaha, je distingue une voix assez familière qui s'adresse à moi ou plutôt, qui m'interpelle par mon prénom. Cherchant du regard, mes yeux se pose sur Stefan, un garçon que je connais un peu. Quittant la piste de danse, je m'approche de lui et le salue, d'une bise sur la joue. Stefan, quel plaisir !

Je me rend compte que Stefan est très observateur de par sa remarque. En effet, je m'éclate assez. Pour moi, le monde de lui nuit n'a plus ou plutôt, n'a aucun secret. Y a que ça de bon quand on passe des journées comme les miennes. Je remercie Dieu de m'accorder une telle capacité à encaisser le fait que je dors peu car je privilégie souvent mon plaisir à mon sommeil. Un jour, je le paierais mais tant que je peux, pourquoi ne pas profiter ? La piste m'appartient. On pourrait s'éclater davantage à deux, tu crois pas ? Je souris et lui tend la main. Très bien mais ça ira mieux une fois qu'on sera sur la piste. Et toi mon chou ?

Je suis ravie d'être tombée sur Stefan en fait. Même plus qu'il ne le faudrait. Pour une fois, je ne vais pas passer ma soirée avec un inconnu mais plutôt avec quelqu'un que je connais, même si c'est peu puis faut avouer que Stefan est de très bonne compagnie et vraiment charmant. Il me ferait presque oubliée que quelques instants plus tôt, je regardais une femme. Ravie qu'on soit sur la même longueur d'onde dans ce cas. Lorsque nos doigts se touchent, je serre doucement sa main dans la mienne et l'entraîne avec moi sur la piste de danse, tout en discutant avec lui. Une fois sur cette dernière, nous nous mettons à danser ensemble. Je me rapproche progressivement de lui jusqu'à ce que nos corps soient collé l'un à l'autre et mon regard envoutant, plongé dans le sien.

J'aime énormément les femmes, c'est un fait mais j'ai un gros penchant pour les hommes aussi. Dieu a bien fait l'humain, qu'il soit de sexe féminin ou masculin alors pourquoi ne pas profiter de ses bienfaits et de ce qu'il nous offre à tous ? C'est justement en tentant quelques approches que je pourrais un jour, me fixer sur ma vie amoureuse qui est un vrai désert. Je ne supporte plus mon célibat qui devient pesant, surtout lorsque je vois tout mes amis en couple, marié pour certains et père ou mère pour d'autres. Je souris à ses dires et lorsque ses mains se déposent sur mes hanches et que nos regards se provoquent, je pose l'une de mes mains contre sa nuque que je caresse du bout des doigts et l'autre, sur son épaule. Je ne le quitte pas des yeux, me laissant envouter par la musique et par lui.

Danser avec Stefan n'était pas ce que j'avais en projet à la base. Pas que ça ne soit pas ce que je voulais, au contraire, mais surtout que je ne m'étais pas du tout imaginer tomber sur lui. C'est une surprise des plus plaisantes, je dois bien l'avouer. Ça tombe, je me serais pris la tête avec deux ou trois personnes sans grand intérêt alors qu'avec lui, j'ai signé une soirée de rêve. Que demander de mieux ? Nos regards se provoquant toujours, un léger frisson prend part de mon corps lorsque ses mains pressent mes hanches, sur lesquelles elles sont déposées. Je me sens bien à ce moment précis et je n'ai qu'une envie, presser mes lèvres contre les siennes pour une baiser doux et agréable. Voyant son regard dévier de temps en temps sur mes lèvres, un maigre sourire illumine mon visage. Je me mordille doucement la lèvre inférieure et approchant doucement mon visage du sien, dépose mes lèvres contre les siennes. Un simple baiser qui veut en dire long sur mes attentions. Quittant ses lèvres, je plonge de nouveau mon regard dans le sien, comme un signal que je lui lance.

La situation m'échappe mais faut dire que je le veux. Je ne veux pas me contenter d'un simple baiser alors que j'ai surement l'occasion d'avoir bien plus. Stefan est loin d'être repoussant. Il entre parfaitement dans mes critères physiques bien que je dis souvent ne pas en avoir. C'est faux bien sur. Tout le monde en a. Quelques frissons me parcourent à nouveau quand après lui avoir donné en quelque sorte le feu vert en lui offrant un rapide baiser, il ne réfléchit pas et m'embrasse avec une passion que je n'ai jamais connu jusqu'à présent. L'envie, je connais mais la passion, pas du tout. Ses bras pressent à nouveau mon corps de manière à l'approcher davantage du sien. Mes bras passés autour de son cou, je répond à son baiser de la même façon, soit, passionnément et sent son coeur battre au rythme du mien et contre ma poitrine. Le temps d'un baiser se calcule pas mais il est évident qu'il a duré assez longtemps pour que mon esprit se transforme en autre chose qu'en jeune femme pure et chaste. Rompant à contre-coeur ce divin baiser, je glisse mes lèvres à son oreille pour y lâcher quelques mots. On va chez moi ?

Cet échange de procédé m'a énormément plu. Stefan, sans s'en rendre compte a allumé en moi l'étincelle d'un feu qui ne risque pas de se consumer de si peu. Je n'ai jamais été embrassée ainsi et c'est la première fois qu'un homme me fait pareil effet. Le baiser rompu, j'y vais franco et propose à Stefan de m'accompagner chez moi histoire qu'on s'y sentent mieux. Le Seven's est un bel endroit mais question intimité, c'est pas ça. C'est une boîte de nuit au final et nous ce que nous avons besoin, maintenant que la flamme jaillit, c'est d'un endroit tranquille pour nous retrouver tout les deux. Super. Je ferme les yeux le temps de recevoir ce rapide baiser qu'il m'offre et glissant mon bras sous le sien, je l'entraîne avec moi dehors et une fois le calme rétablit, je dis : Je suis à pieds, je prends jamais ma voiture lorsque je sors mais c'est pas loin, promis.

Après avoir expliqué à Stefan que ma maison n'était pas loin et que je préférais venir à pieds, pour une question de sécurité, nous prîmes la route. Si je ne prend pas mon véhicule, c'est tout bonnement car lorsque je sors, je bois un verre ou deux généralement. Mon permis de conduire est mon outils de travail en quelque sorte car en tant que journaliste, je me vois mal me déplacer à pieds pour aller faire mes reportages. De plus, avec tout ce qu'on entend, moi-même je ne suis pas à l'abri d'un accident. Bras dessus, bras dessous, nous nous dirigeons jusque chez moi. J'aime les sourires tendres qu'il m'envoient et que je réceptionne avec plaisir, lui répondant de la même manière. Nous ne mettons que quelques minutes à atteindre mon domicile. M'arrêtant devant, je souris amusée à sa petite question. Oui, c'est ici. Abandonnant notre petite étreinte tendre, je me glisse sous le porche pour insérer la clé dans la serrure et ouvrir la porte, m'effaçant pour laisser Stefan entrer. Entre mon chou, je t'en prie. Pour être honnête, je n'ai qu'une hâte, qu'il entre, que je ne ferme la porte et que nous nous jetions l'un sur l'autre pour tester et explorer chaque recoin de ma maison.

J'invite Stefan à passer devant moi, chose qu'il fait. J'entre à mon tour et m'apprête à refermer la porte lorsqu'il me devance. J'avance un peu dans le hall et me tourne vers lui en souriant. Ma déco me ressemble un peu en fait. J'aime les choses simples mais qui ont tout de même la classe. J'aime aussi beaucoup la couleur. Je ne pourrais pas garnir ma maison d'un mobilier en bois par exemple. J'aime les nouvelles tendances et les meubles qui ressemblent à une matière plastifiée qu'on appelle laquée. C'est très beau et ça a tendance à éclaircir les pièces. Ma pièce principale est toute blanche, par exemple. Merci, j'ai mis pas mal de temps à décorer ma maison et je suis loin d'avoir fini. Je regarde Stefan s'appuyer contre la porte et son regard me provoquer. Je m'approche doucement et colle ma poitrine contre son torse, plongeant mon regard dans le sien. Et si on reprenait là ou on s'est arrêté mon chou ? Sur ces quelques mots, je glisse mes mains autour de sa taille et débute un parcours pas très long qui se termine sur ses fesses que je pressent doucement en me mordillant la lèvre inférieure.

Je suis jamais contre un peu de nouveauté. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas mais en revanche étant chez moi, je peux tout à fait refuser certaines choses si elles me plaisent pas. C'est pas de refus, j'aime les choses nouvelles. Stefan a l'air d'avoir bon goût. Après, ça ne peut être qu'apparence mais je doute fort me tromper à son sujet. Je me trompe que très rarement sans vouloir me vanter. Me rapprochant dangereusement de lui, il me colle davantage contre son corps musclé et je me mordille une nouvelle fois la lèvre inférieure suite à ce qu'il dit avant qu'il ne m'embrasse à nouveau. Ses mains se baladant sur mon corps me font frissonner mais je frissonne de tout mon long lorsqu'elles entrent en contact avec ma peau. Prolongeant son baiser, je décolle mes lèvres des siennes pour le débarrasser de son haut avant de l'embrasser à nouveau, allant provoquer sa langue de la mienne.

Ravie, je souris à ses dires. Reste plus qu'à se fixer un rendez-vous pour revoir deux ou trois choses concernant ma décoration puis j'ai encore pas mal de chose à l'étage à faire dont la peinture. Ça pourrait être assez sympa de s'en occuper à deux. J'ai hâte de passer ce petit moment sympa en sa compagnie. La situation devient de plus en plus chaude. Après avoir débarrassé Stefan de son haut, il fait de même avec moi, dévoilant désormais ma poitrine couverte d'un simple morceau de tissu. Lorsqu'il inverse les rôles pour me plaquer doucement contre le mur, je mordille doucement sa lèvre inférieure et tire doucement dessus avant de l'embrasser à nouveau. J'aime me sentir dominée par un homme, surtout un homme aussi attirant que lui. Glissant mes mains sur son jean, je le déboutonne soigneusement sans quitter ses lèvres. Une fois déboutonné et débragué, je le laisse tomber et le laisser terminer de l'ôter avec ses pieds, remontant doucement mon genou contre sa cuisse.