J'observe l'heure, je fais quoi ? J'y vais ou pas ? Non ..il m'énerve, toujours à vouloir se bourrer la gueule, puis ensuite me faire du mal en allant vers les filles plutôt que moi et puis non hein, je ne suis pas bête non plus, je ne suis pas comme les autres alors pour aujourd'hui, il ira se faire voir. Je regarde mon téléphone, observant toujours l'heure. Une minute, deux minutes ...bientôt les minutes vont faire des heures, je suis en retard et très en retard. J'envoie un SMS à un ami lui demandant s'il pouvait me rejoindre ici, je n'ai pas envie de me déplacer autant qu'il le fasse lui même. J'enfile un débardeur blanc ainsi qu'un baggy de couleur foncé, je prends mon temps surtout que je n'ai pas de rendez-vous ce soir, et que celui que j'ai dois venir donc bon. J'annule gentiment le mien, après une heure de retard « Je ne peux pas, j'ai un empêchement, fais toi plaisir  » vous savez, le smiley qui veut tout dire et que peu de personne aiment. Je souris, tout fier avant d'éteindre mon téléphone pour que Matt ne me dérange pas. Mon rendez-vous arriva, au début on passe du bon temps, avant de passer bien vite aux choses sérieuses. Il me jette sur le canapé, waouh je n'imaginais pas qu'il était autant dominant que sa, ça me plait. Je l'embrasse fougueusement, passionnément avant de me redresser et de le repousser jusqu'à la cuisine, j'ai toujours eu envie de tester la table, pourquoi pas ce soir ? Je le déshabille rapidement avant de prendre les rennes, non mais il croyait que quoi, que le premier soir j'allais le laisser me dominer ? Il a rêvé, d'abord je le teste en tant que soumis, si déjà il s'y prend comme un bancale, je veux pas imaginer le reste. Je pousse des petits gémissements, sa tête entre mes jambes, mon baggy et mon boxer n'étant qu'à moitié baissé. Il porurait me faire jouir assez vite cet abruti. Je sursaute en entendant du bruit mais je n'y prête pas plus attention que sa.

J'ai bien cru que j'allais faire une crise cardiaque en voyant Matt en face de moi, s'appuyer à l'encadrure de la porte alors que moi, je suis entrain de me faire gâté. Je repousse l'homme avant de remonter mon boxer ainsi que mon baggy ralant, me demandant bien ce qu'il fait ici. Il n'était pas censé rester dans son pxtain de bar et me lâcher un peu ? Pourtant c'est lui qui me rendait malade à se faire toutes ces filles, et moi je ne valais rien, rien du tout je suis comme elles, c'est tout. Je demande au type de s'en aller, chose qu'il fit sur le champ puis je secoue la tête, du coup je n'ai plus très envie. « Qu'est-ce que tu fous là ? Tu me fais chier, mince, tu débarques toujours à l'improviste. T'es pas resté dans ton bar miteux à te taper des pucelles ? » Je lui fais enfin face après avoir bu une gorgée d'eau et je m'avance vers lui, posant mon index sur son torse, le faisant se reculer pour que je puisse sortir de la cuisine. «  Non c'est vrai, elles ne valent rien à côté de moi, je t'ai manqué ?  »

A peine appuyer qu'il me vit déjà. Je garde une mine sérieuse, les yeux noirs de rage. Oui, le voir avec ce... Mec me rend malade. Je suis possessif, je déteste qu'on s'attribue ce qui m'appartient et le fait de lui faire du bien m'est réservé. Vous savez, ce sentiment de fierté qu'on ressent quand on fait monté notre partenaire au septième ciel ? Et bien moi, je le ressens avec lui. Il finit par faire partir son 'ami', je lui lance un regard noir et ne répond rien. Quand il passe la porte, je met un doit dans l'arrière de son baggy pour le tirer dans la cuisine. Je ferme la porte et m'appuie dessus « On avait rendez-vous. Puis merde Morph', t'es jaloux ou quoi ? Tu te tapes tout ce qui bouge et j'te dis rien alors fais pas chier avec mes conquêtes. Et si tu veux savoir, la seule que j'me suis tapée n'était pas génial. » Je soupire et baisse la tête « Tu sais quoi ? » Je m'approche de lui jusqu'à la coincer contre le mur de la cuisine et approcher mes lèvres de son oreille tout en posant mes mains sur sa taille « T'es sexy quand tu prends ton pieds mais je jalouse ce mec. » Je me sépare de lui un petit sourire sur le coin des lèvres. Je m'assois sur le plan de travail et le regarde « Tu peux me dire ce qu'il t'arrives ? Me reprocher d'me taper les femmes qui m'intéressent, annuler un rencart pour baiser avec un autre mec, m'envoyer chier.. C'est quoi ton problème,putain ? » Enervé ? Un peu plus.

J'arrête de parler, qu'est-ce que je peux dire d'autre ? "Tu serais venu, c'est toi que j'aurais sauté ?" non. Pour une fois, j'aurais voulu passer une soirée normale. Pas de sexe, pas d'engueulade comme il y en a depuis un moment. Un trop long moment à mon goût. Je soupire, souffle et baisse la tête mettant mes mains entre mes jambes « Morphé.. Tu sais pourquoi je fais tout ça ? Est-ce que tu as, ne serait-ce qu'une infime idée de ce qui me pousse à faire tout ça ? » La réponse pouvait paraître clair. Je ne relève pas les yeux vers lui, je me contente juste de serrer les poings avec force. « Non, tu ne sais pas, bien évidemment. » Je lâche un rire nerveu et ferme les yeux « Tu me fais la gueule pour rien, tu me reproches d'aller voir à droite et à gauche et quand je te demande ce qui ne va pas, t'es pas foutu de me répondre. Tu veux que j'arrête ? Tu veux que je sois à toi ? Tu veux quoi ? Dis le moi, merde. »

Aha, j'ai peur pour mes fesses là, vu son regard ça sent pas bon ! Je le sens mal, très mal. Je suis mon ex-partenaire des yeux avant de sortir à mon tour de la cuisine après avoir repoussé gentiment Matt. Il me rattrape par la poche arrière de mon baggy, bon j'ai le droit à mon quart d'heure là. Je rentre à nouveau dans la cuisine, il ferme la porte, je suis mal. Il va me faire la moral, il va m'engueulé, comme j'aime. Oh bah tiens il s'est tapé une nana, lui il a le droit de se faire plaisir et pas moi, qu'est-ce qu'il est gentil cet homme. Je fronce les sourcils, jouant avec mon piercing au labret « Et je t'interrompt pas pendant que tu prends ton pieds, t'es jaloux ou quoi ? Puis j'ai le droit d'être jaloux si je veux hein, ce n'est pas toi qui va me dire ce que je dois faire ou pas. » Je secoue la tête avant de le suivre du regard, non je sais pas tu vas me le dire espèce d'abruti. Il me colle contre le mur, lui en face de moi. Je frissonne à son murmure, déglutissant difficilement, qu'est-ce qu'il est dégueulasse de me faire sa mais au moins, on est jaloux, tous les deux. Je le regarde ensuite prendre place sur le plan de travail et je me détache du mur, bizarrement quand Matt était contre moi, il était moins froid.  « C'est toi mon problème, Matt au cas où t'aurais pas pigé le truc. Je fais comme toi, je prends mon pieds avec des hommes ou des femmes, et toi tu te tapes des pétasses, chacun ses trucs.Et je t'éloigne de moi pour ne pas souffrir justement, mais tu dois être tellement idiot, tu dois penser qu'à toi et ne rien voir.

J'aime nos engueulades, c'est tellement gai, j'adore franchement et surtout que c'est pour la même merde. Je baisse mes yeux, regardant le sol presque comme un crétin avant qu'il ne me demande pourquoi il fait sa, non en effet je ne le sais pas, peut-être parce que tu joues avec moi, peut-être parce que je suis trop naïf pour le voir, et pour voir qu'en faite je ne suis rien d'autre qu'un putain de pantin que tu manipules à ta guise. «  En effet, mais si tu m'expliquais peut-être que je le saurais, tu sais. ». Je me mords fortement la lèvre à ses questions, merde je pourrais presque dire oui, lui sauter au cou et lui demander de n'être qu'à moi mais je sais que je ne suis pas prêt pour une relation ou autre,je suis trop gamin, trop débile et trop rancunier encore. Trop jaloux et possessif en plus de cela. Je m'avance vers lui, me glissant entre ses jambes, posant mes mains sur ses cuisses et je lui souris en coin. « Ca me rend malade que tu fréquentes ces filles, peut-être des garçons aussi ? T'es à moi, et rien qu'à moi et je ne veux plus te partager, Matt. Je te veux toi, et c'est tout. ». Je me recule ensuite avant d'aller m'en allumer une et de m'assoir sur la table de la cuisine celle qui, aurait sûrement pas durée longtemps si Matt n'était pas arrivé. Je tourne la tête vers lui «  Il n'y a que moi qui peut poser mes mains sur toi, les autres, ils n'ont pas le droit. »

Si on continue de se faire du mal mutuellement, on ne va pas s'en sortir, c'est un cercle vicieux et une histoire sans fin. Mais je veux arrêter toute prise de tête, plus ça va, plus j'ai envie de m'éloigner pour que je n'ai plus ce problème là, que l'on fasse notre vie chacun de notre côté et après on en parle plus mais c'est trop dur, je ne pourrais pas. Je le regarde ensuite venir vers moi, quittant le plan de travail pour me faire face, nos visages non loin l'un de l'autre, je ne peux m'empêcher de me mordre discrètement la lèvre inférieur avant de glisser une main dans le bas de son dos, l'autre tenant la cigarette. Je soutiens son regard, il est devenu calme, son regard s'est adouci, et c'est mieux ainsi. Je baisse ensuite mes yeux, ne pouvant plus soutenir son regard après tout ce qu'il m'a dit. Mes paumettes se mirent à rosir après ses aveux, je ne sais quoi lui dire, je suis tellement surpris, ces mots me font tellement de bien, j'ai envie de pleurer pas de tristesse de joie je dirais, moi qui ne suit pas du genre à fondre en larmes, c'est comme un poids en moins sur le cœur, je me sens mieux, je vais pouvoir dormir la conscience tranquille maintenant, du moins je l'espère. Je frissonne en sentant son souffle s'écraser contre mon visage, me mordant fortement la lèvre inférieur, non je dois résister à l'embrasser, non, je ne dois pas. « Oui ...c'est aussi mon cas. On est ridicule, immature d'agir comme ça Matt. De se faire mutuellement du mal, tu te venges parce que je te fais du mal, mais je me venge parce que tu m'en fais aussi. On devrait arrêter tout ça, je ne veux pas que l'on arrive à un stade ou on doit prendre des distances tous les deux, je ne veux plus. ». Je le regarde sérieusement dans les yeux avant qu'il ne se détache de moi, je reporte ma cigarette à mes lèvres lentement, tirant dessus soupirant un peu.

J'hoche la tête à ses questions, je me sentirais totalement libéré de ce point, de cette angoisse qui ne me rongera plus. « Je serais à toi, si tu es à moi, promis. » Mais cependant, il me faudra du temps pour avoir totalement confiance en toi, j'ai toujours peur, toujours cette crainte, on s'est fait tant de mal que je sais que ça ne va pas être facile au début, mais j'éviterais de jouer le mec trop possessif et trop jaloux, je veux juste que l'on soit heureux, et que l'on ne se prenne plus la tête pour de telles broutilles. Je remonte lentement ma main à sa nuque souriant un peu avant d'hausser les épaules «  Cette jalousie nous mène nulle part ...si ce n'est vers le mur. » Car c'est vrai, les engueulades ça va un moment puis après, on en a vite marre, surtout moi, et lui. Je le suis du regard terminant ma cigarette puis je l'écrase dans le cendrier non loin de moi puis je me redresse et je le regarde revenir. Je glisse mes bras autour de son cou, l'embrassant tendrement, écartant mes jambes pour le laisser venir entre, enroulant même mes jambes autour de son bassin pour le rapprocher de moi. J'aime tant sentir son corps contre le mien, surtout que oui, il m'a manqué depuis ...avant hier ? Je prolonge cependant le baisé, venant frotter ma langue à la sienne, faisant rouler la bille de mon piercing contre cette dernière.

Je n'ai jamais su étalé mes sentiments comme il fallait, j'ai toujours tout gardé pour moi, je l'ai montré à ma façon certes mais peut-être qu'il ne le voyait pas. La jalousie est une preuve d'amour, mais cette preuve à des limites et c'est vrai. Contrairement à toi, je ne me suis jamais vu avec une femme et des enfants, et une belle maison. Je crois que je suis trop délabré psychologiquement pour y penser et pour m'imaginer entrain d'étouffer de l'amour de cette femme, je dirais même plus que je vois ma vie plus avec un homme qu'une demoiselle qui s'amuserait à me lancer des pics quand tout va mal. Perso je m'entends plus avec les hommes que les femmes, ils sont moins ...compliqués. Je me mords la lèvre, il m'en vois ravie, j'aime quand il me dit sa, quand je sais qu'il m'appartient tout entier. Je colle mon visage à lui, profitant de sentir son odeur, fermant lentement mes yeux. Je sens son coeur battre contre sa poitrine, ça me fait tellement bizarre. Je le serre contre moi, me collant à lui laissant mes yeux clos, si je pouvais rester éternellement comme ça, je le ferais. Je relève mon visage et je le regarde, lui adressant un petit sourire puis je ne me gêne pas pour poser mes mains sur ses fesses rebondies et coller son bassin au mien, me mordant sensuellement la lèvre inférieur.

Je reprends moi aussi ses lèvres, l'embrassant un peu plus sensuellement qu'avant, avec un arrière goût d'envie. Je frémis, sentant ses mains plus ou moins froide sur mes hanches, dans pas longtemps, ses mains seront brulante, parole de Morphé. Je pince mes lèvres entre elle, j'aime tellement sentir ses doigts, ses mains redécouvrir mon corps, encore et encore comme si jamais ils ne s'étaient balader sur ce dernier. Je retire moi aussi son t-shirt, lentement, profitant de passer le bout de mes doigts tout le long de son ventre, de son torse puis son t-shirt rejoint mon débardeur. Ces tatouages ne m'ont jamais déranger, au contraire, ça le rend tellement sexy. Il tire ensuite sur mon baggy, signe qu'il veut l'enlever mais là encore je me tâte, je me mords à nouveau discrètement la lèvre inférieur à ses paroles, j'aime quand il me murmure sa à l'oreille, ça me donne tellement envie. Je lève mon bassin le laissant tout m'enlever puis je fais rouler la bille de mon piercing à la langue contre ses lèvres avant que ses dernières ne descendent à mon torse pour jouer avec mes tétons, ceux-ci devenant bien vite dur. Je me mords un peu plus la lèvre inférieur quand il descendit plus bas, écartant mes jambes pour lui faire de la place, entrouvrant mes lèvres tirant ma tête vers l'arrière. Ah non, il n'y a pas photo, c'est lui le meilleur. Je serre les poings, posant une de mes mains sur sa tête, mes doigts se perdant dans ses cheveux, l'autre restant sur la table de la cuisine. J'avais oublié, à quel point c'était si bon, quand il le faisait ...Matt...

A genoux devant lui, je regarde l'objet de mes désirs. Je dépose mes lèvres dessus, partant de ses bourses pour ensuite remonter vers son gland que j'embrasse du bout des lèvres. Pour les choses bien, il faut les faire doucement, j'aime l'idée de me faire désirer. Je finis par donner des coups de langues sans pour autant me faire plus entreprenant. Je finis finalement par le prendre en bouche, souriant intérieurement face à l'effet que je lui fait. Je pose mes mains sur ses cuisses et les caresses tout en continuant des longs vas et viens. Concentré sur ce que je fais, je finis par augmenter la cadences pour le faire languir. Je vais vite, je vais doucement.. Je fais ça jusqu'à ce qu'il vienne enfin. Avant qu'il se vide, je me relève et finit par le prendre en main jusqu'à ce que sa semence arrive dans ma main. Pas fan du goût amer de ce liquide, je prend un essuie tout et essuie ma main tout en l'embrassant. Je finis par me coller contre lui en attrapant sa lèvre inférieur entre mes dents et laisse mes mains descendre jusqu'à mon pantalon. Je défais les boutons, et je me sens tout de suite moins à l'étroit. Je descends mes lèvres sur sa mâchoire que j'embrasse pour finalement lui faire un suçon. Ma marque. Il est à moi et à personne d'autre. Je regarde mon œuvre avec un sourire fière et alors que j'en ressentais le besoin, je finis d'enlever mon pantalon, laissant mon caleçon dévoiler mes formes. Je le fis valser pour qu'il rejoigne le reste de nos vêtements. Avec un regard coquin, je pose mes mains sur ses fesses bien ferme. « Ce soir, t'es le dominant. » Sous entendu ? Fais tout ce que tu veux mon cœur, je suis tout à toi pour faire tout et n'importe quoi. C'est bien la première fois que je lui propose ça, mais je veux qu'il me fasse prendre mon pied, je veux passer une nuit parfaite.

« Mais fais vite, ça fait assez mal.. » Les formes c'est bien jolie, mais bordel qu'est-ce que ça peut être douloureux à force d'attendre. Je lâche un rire nerveux et colle mon bas ventre contre le sien et donne un coup de bassin pour lui montrer mon impatience. « Fais tout ce que tu veux »

Je ne saurais décrire cette sensation, pour le avoir il faut le vivre et pas tous le monde a cette chance et fort heureusement ! Je bouge légèrement mes hanches, face à mon excitation, à ce désir. Il le fait merveilleusement bien, et je lui ai déjà sous entendu, pour quelqu'un qui n'a pas de conquête hommes, je suis content d'avoir cet honneur, et qu'il ne le fasse qu'à moi. Je pousse un petit grognement/gémissement quand il se retire, mais en même temps je n'allais pas tarder. Je me crispe finissant par me vider sur sa main, ça fait du bien, j'ai cru que j'allais explosé, si c'était possible. Je redresse la tête lui lançant un regard d'envie, non je suis un petit coquin qui en redemande encore, et il le sait, ce qu'il m'a fait là, n'est rien à côté de mes attentes. Je l'embrasse à nouveau, ses lèvres me manquaient déjà, j'y ai pris goût il faut croire, comme une drogue ? ….C'est carrément meilleur que la drogue, au moins, du moins j'espère , de cette drogue là je ne risque pas d'en mourir. Je me colle à lui et vient jouer à mon tour avec sa lèvre inférieur, tirant légèrement dessus, mes mains venant aider les siennes, à enlever son pantalon qui rejoint bien vite le mien. Ses lèvres descendent à mon cou, je ne peux m'empêcher d'avoir un frisson en sentant qu'il dépose sa marque dans mon creux du cou...mon dieu, il sait s'y faire mais à force de passer ses nuits avec moi, il sait mes points sensibles. Je frémis, glissant une de mes mains à sa nuque, glissant en même temps une de mes jambes entre les siennes pour frotter mon genoux à son entre-jambe. Je redresse ma tête une fois qu'il eut fini, j'irais voir sa après, j'espère qu'il est voyant. Je passe le bout de ma langue sur mon piercing, souriant en coin Oh ...avec plaisir.

Chacun son tour de toute manière, ou même parfois c'est naturel, pas besoin de décider qui domine qui. Je le pousse jusqu'au canapé -oui finalement, la table elle est froide- puis je grimpe au dessus de lui avant de glisser mes lèvres à son cou, les entrouvrant et je ferme lentement mes yeux. Je ne frôle que sa peau du bout de mes lèvres, avant de descendre à son torse, puis à son ventre retracant les contours de son nombril avec ma langue puis j'arrive enfin à sa virilité. Je passe le bout de ma langue sur son gland au niveau de sa fente, faisant jouer quelque fois la bille de mon piercing contre avant de ne mordiller que son extremité puis de le prendre finalement jusqu'au fond de ma bouche, exercant de lents vas et viens venant masser ses bourses par la même occasion, mon autre main posé sur son bas ventre.

Quand je juge qu'il est assez excité -plus qu'avant si c'est possible-, je le ressors de ma bouche mais contrairement à lui, j'avale le peu de liquide séminale qui s'est échappé de son sexe, le goût ne me dérange pas plus que sa. J'écarte ses jambes me glissant entre ses dernières faisant frotter nos deux sexes entre eux, frolant son torse du mien, mon visage dans son cou m'amusant à déposer des baisés papillons sur son épaule, mordillant et suçant parfois sa peau.

Pour ce voir, ma marque se voit. Elle contraste parfaitement avec sa pâle sous la lumière de la cuisine. Je le laisse faire, finissant bien vite complètement nus comme un ver. Mes mains posées sur son éponge je recule tout en l'embrassant pour finir sur le canapé. Pourquoi pas.. Je lui souris et l'embrasse une dernière fois avant de le sentir descendre ses lèvres toujours un peu plus bas sur mon corps. Je frissonne et finit par donner un coup de bassin quand je le sens enfin jouer avec le bout de mon sexe. Je me mords la lèvre inférieur, fait tomber ma tête en arrière et d'une main caresse son crâne alors que l'autre accroche le canapé. Je lâche des râles de plaisir tout en faisant des mouvements de bassin incontrôlés tellement c'est bon. Si vous saviez quelles idées me passent par la tête en ce moment même.. Alors que j'allais pas tarder à venir, il arrête la gâterie. J'ouvre les yeux et gémis au choc de sa verge contre la mienne, je pose une main sur sa hanche et l'autre sur une de ses fesses que je caresse et mordille son lobe d'oreille qui est à ma disposition. Nos deux souffles saccadés, ce sont les seuls bruits que l'on entend dans l'appartement mais pas pour longtemps. « Prend.. Moi. » Dis-je d'une voix mi rauque mi cassée. Je ne peux plus attendre, j'ai bien trop envie de lui pour être patient. Je donne des coups de bassin plus appuyés pour lui faire comprendre que s'il ne le fait pas rapidement, je vais à l'encontre de ce que je lui ai dit et le prendrait sans attendre. Au début, être soumis c'était bizarre. Jamais je n'avais été sous quelqu'un, même les femmes restaient toujours en dessous. La première fois que j'ai couché avec Morphé, j'ai eu mal, mais la douleur s'est vite envolée et être le soumis ne me dérange pas du tout. Oui, je sais laisser ma fierté de côté.

Je finis par serrer sa fesse et replier une jambe pour le sentir encore plus contre moi. Je finis par lui remonter le visage et l'embrasser fougueusement faisant danser nos muscles. Il faut chaud. Très chaud et je peux sentir son excitation. Je souris et sépare nos deux lèvres pour lui redonner un coup de bassin et le regarder dans les yeux. Je me sens privilégié. Le voir autant concentré, excité et tout ça, rien qu'avec moi.. Je suis fière.