" Monsieur, vous devez quitté la pièce... " À chaque fois, je demandais de resté plus longtemps ou même de rester toute la nuit; je ne voulais pas le quitter. J'étais un jeune homme courageux, qui essayait de garder son sang-froid... Mais quelques fois, il y avait toujours la goutte qui faisait déborder le pot. Cette nuit, je n'avais pas dormi. Sookie était restée chez une amie a moi puisque j'allais jouer un match. De vague souvenir lorsque tous les deux, nous étions en train de jouer ensembles. Pleins de souvenirs qui m'avait coûté une entorse à la jambe. J'avais tellement mal que le coach avait décidé de me sortir du match, même si j'avais voulu continuer. J'étais partie en trombe du terrain et j'étais venu ici; à son chevet. Il me manquait... Mon meilleur ami me manquait. J'avais besoin de lui comme il avait besoin de moi. Et s'il ne s'en sortait pas ? J'avais passé la nuit a pleuré, sans me retenir. Puis je m'étais soudainement endormi, sans dire un mot. Mais quelques choses me tira de mon sommeil; quelques choses d'étrange. Thyméo venait de bouger? J'ouvrais doucement les yeux et je remarquais qu'il me regardait. Je n'en croyais pas mes yeux ! Il... Il était sortit du coma! " Thym! Oh mon Dieu... Tu m'as tellement manqué! " Je m'étais remonté un peu plus dans le lit, le serrant le plus fort possible, sans trop lui faire mal. Il m'avait tellement manqué!

J'étais heureux de le retrouver, mais ça me fendait le cœur. Et s'il apprenait tout le mal que son père lui avait fait subir ? Ce ne serait plus comme avant; il se renfermerait sur lui-même. Pourtant, il semblait s'en rappeler entièrement. Je fermais les yeux, laissant ma respiration se saccader petit à petit. Mon cœur battait à la chamade; j'étais heureux de retrouver mon ami. " Chuuuut... Je t'expliquerais plus tard, chut... " Lorsque l'infirmière essaya par plusieurs tentatives de prendre la tension de Thymeo, il ne se laissa pas faire si facilement. Elle ne semblait pas être très douce. Il reprit son bras, lui prouvant qu'elle lui faisait mal. " P'tain faites attention à lui ! Il vient de sortir d'un coma bxrdel ! " J'avais eu de la difficulté à me retenir. Puis il observa longuement les pansements le long de ses bras. Qu'allait-il faire ? La seule instinct qu'il eu, ce fut de les arracher. L'infirmière fit tout pour ne pas qu'il continue, mais il était déjà trop tard. Une larme coula le long de sa joue, ce qui me fit penser qu'il se souvenait de cette histoire; moi qui avait souhaité le contraire... " Ne pleures pas... " J'essuyais les petites larmes qui coulaient le long de ses joues rosées... Je m'en voulais. Pourquoi je ne l'avais pas retenu ce soir-là? Pourquoi je n'avais pas été présent? Tout était de ma faute.

Je l'observais regarder ses blessures, essayant de comprendre convenablement ce qui s'était réellement produit. Le hic, c'est qu'il commençait tout doucement à comprendre l'erreur qu'il avait commise. Je ne voulais pas qu'il s'en veuille; je voulais lui en empêcher. Mais si je lui disais des mensonges, il n'allait plus vouloir me croire par la suite. Je le regardais pleurer, essayer de découvrir ses actes ; ça me fendait tout autant le cœur. L'infirmière était très mal tombé sur le coup. Surtout que si elle ne serait pas arrivée tout de suite, j'aurais pu en profiter, mais elle coupait tout. Essayant par tous les moyens de ne pas le faire pleurer, de l'empêcher d'enlever les pansements et bien entendue de l'empêcher d'apprendre tout de suite la vérité... Rien ne fonctionnait. Il me regarda dans les yeux, me demandant pourquoi il avait fait ça. Je n'étais même pas capable d'y répondre; mes mots restaient bloqués. Je baisais la tête, ne voulant rien dire pour le moment. Je cherchais à le réconforter, mais j'en étais incapable. J'étais le pire des amis qui pouvait exister. " Je... Je sais pas... " Ce fut tout ce que j'ai réussi à articuler.

Je me sentais mal, mal de ne pas avoir été là avant qu'il ne se blesse lui-même. Où est-ce que j'avais la tête? Et puis ce fut le tour de ses parents. Je ne serais jamais capable de lui répondre à toutes ses questions; j'allais explosé en larmes... C'était affreux toute cette histoire. Qu'est-ce qui lui avais pris de faire ça? Je fermais les yeux et serrais la mâchoire. Je n'étais pas pour dire la vérité tout de suite... Mais si je lui mentais, il m'en voudrait s'il l'apprenait par la suite? Je n'avais pas le choix; je le devais. " Il... Oui, ils étaient là... Mais ils... Ils travaillent! " J'en tremblais tellement que j'étais incapable de lui mentir. C'était une vrai bêtise. J'essayais de ne pas le regarder dans les yeux, par peur qu'il remarque. Et s'il le savait ? Et s'il le voyait que j'avais perdu tous mes moyens ? Il me prit soudainement dans ses bras et me serra fort, m'expliquant qu'il me remerciait d'être là pour lui. J'étais pourtant le plus grand imbécile de la Terre. Plus que j'étais collé à lui, plus mon cœur bondissait dans ma poitrine, plus je tremblais et que je devenais pâle... " Je... Je vais à la cafétéria me chercher quelques choses à manger... Tu... Tu veux quelques choses? " Je me relevais, le laissant seul dans le lit. Je me dirigeais vers la porte pour sortir de la chambre, n'osant même pas me retourner.

Il semblait super content à l'idée de revoir ses parents. Pourtant, il ne savait pas qu'il n'y avait que moi depuis quelques jours. Ils venaient maximum une heure par jour, trop pris pour leurs fils. Je me mordais solidement la lèvre inférieur pour ne pas laisser échapper ce que je pensais réellement de ses parents. Lorsque j'avais su tout ce que son père lui faisait subir... J'étais tomber complètement sur le dos. Quand j'étais présent, il était tellement gentil avec les gens, mais une fois seul... C'était totalement l'opposé. * En fait, ils ne viendront pas Thym... Ils sont déjà passé ce matin... * Je m'étais donc lever et je m'étais diriger vers la sortie de la chambre. Je n'avais même pas eu envie de me retourner. J'avais une trop grosse envie de m'évader, de ne plus lui expliquer ce qui c'était passé... Et s'il apprenait un jour que tout ce que je lui ai dis était un simple et unique mensonge ? Il m'en voudrait certainement à mort. Moi, son meilleur ami, qui n'avait jamais osé lui mentir ua moins une fois. Les mains dans les poches avant de mon jeans, je m'avançais tranquillement dans les couloirs. J'empruntais les escaliers, n'aimant pas réellement le sentiment d'être à l'intérieur de cet engin... Une fois à la cafétéria, je commandais un simple cappuccino. Lorsque je reçu mon gobelet fumant, je remontais et lorsque j'arrivais dans la chambre de mon ami... Je ne retrouvais qu'un simple lit, vide... Sans aucunes présence de Thyméo. Où est-ce qu'il était partit ? Tout le contenue de mon gobelet s'effondra sur le sol, laissant un peu de vapeur s'évaporer du liquide. Je me suis mis à courir comme un débile, empruntant la mauvaise porte. C'est-à-dire la porte pour aller sur le toit. Lorsque j'arrivais, je fus totalement surpris et sous le choc. Thyméo s'y trouvait, en admiration devant tout ce qu'il avait trouvé. Je me rapprochais, passant un bras par dessus ses épaules. Je déposais un bisous sur sa joue pour le rassurer. Même si je n'avais qu'une seule envie : goûter ses lèvres, je me retenais toujours. Je lui souriais timidement, regardant droit devant moi. '' Thym... Tu ne t'es jamais demandé comment tu réagirais si un homme t'aimait... Je veux dire, si c'était ton meilleur ami ? Non, non ! Je... Je veux pas dire que je t'aimes en amour, heu... Je t'aimes en ami. Comme les vrais copains. Genre qu'on est pote, hein? '' Je fermais aussitôt les yeux, humant l'air frais qui était dehors. Comment avais-je pu dire quelques choses de pareille ? J'étais tellement bête... Et s'il disait qu'il l'aimerait comme il était ? Ça veut dire qu'il m'aimerait comme je suis ? Je soupirais discrètement, me mordillant la lèvre inférieur. J'étais impatient de savoir sa réponse. Ses secondes de réflexion me semblait une éternité...

Le toit était donc son seul repère ? Le seul endroit ou il voulait se retrouver ? Lorsque je posais ma question, je fermais les yeux, essayant de ne pas y repenser. Comment avais-je pus être aussi bête ? J'aurais dû ne tout simplement pas l'embrasser, ne pas lui dire que je l'aimais et tout ça... Je n'aurais dû jamais tout lui avouer et pleurer presque toutes les larmes de mon corps lorsqu'il s'était ouvert les veines... C'est vrai, j'avais beau être fort dans toutes les émotions. Il avait toujours cru que c'était moi le petit naïf de l'histoire, que je croyais tout le monde, que j'étais sensible... Mais j'avais vu des tas de choses qui m'avait blessé. À l'aide de ses histoires, je m'étais construit une identité totalement différent ; un caractère que personne n'avait connu avant. « Alors tu resterais là, bien en place ? Même s'il posait ses lèvres sur les tiennes et que tu ne l'aimes pas comme lui il t'aime ? Tu ne le repousserais pas ? » Quand j'entendis sa question, je serrais fortement la mâchoire. Comment réagir à ça ? À la question qui tue... J'inspirais profondément, cherchant un moyen de ne pas dire mes vrais sentiments. J'essayais par tous les moyens d'évité son regard, mais lui... C'était le contraire ; il essayait de trouver le miens. J'allais être incapable de lui mentir en le regardant dans les yeux ; j'allais fondre de douleur devant mon meilleur ami ? « Je... Non, je ne crois pas. Pas à ce que je me souviennes... » J'enlevais mon bras de par dessus ses épaules. Je me mis devant lui, posant une main sur sa taille et l'autre sur sa joue pour l'obliger à me regarder. Je me rapprochais rapidement de ses lèvres, déposant un long baiser avant de me séparer de celle-ci. J'avais tellement envie de continuer, de lui avouer que tout ce que j'avais dit était faux... Mais je n'avais jamais pu savoir les vrais sentiments de Thyméo. Il ne m'avait jamais partager ce qu'il ressentait pour les filles ou encore même les garçons... À vrai dire, je savais qu'il était bisexuel, il me l'avait dit... Mais il n'y avait que moi qui parlait des gens que j'aimais. Sauf de lui. Je lui avais tout caché depuis le début sous des "couvertures". « Finalement, je crois que oui. » J'avais besoin de lui, je ne voulais pas qu'il m'abandonne maintenant comme ses parents avaient fait avec lui. Même s'il venait de passer des jours et des jours dans un lit d'hôpital, j'avais besoin de lui dire a quel point je l'aimais. « Thym... Je t'ai menti depuis le début, mais s'il te plait... Ne me laisses pas, j'ai besoin de moi comme tu as besoin de moi. Nous avons besoin l'un de l'autre. Je le sais et tu le sais. Je... Je t'aime depuis le premier jour. Je... Je peux pas m'empêcher de te regarder dans les yeux et de me dire "hey, regarde à quel point il est sexy". Oui, je l'avoue. Peut-être que tu ne te rappelles pas de ça, mais je suis bisexuel. Mais en ce moment, je n'aimes pas de femme. Non, c'est toi que j'aimes et personne d'autres... Je... Je veux pas que tu me laisses tomber maintenant. Je te dirais tout si tu ne me laisses pas, s'il te plait, Thym... »

Il semblait tellement émerveillé devant toutes ses lumières, toutes ses "nouvelles" choses qui lui appartenaient quelques temps avant cet incident. Pourtant, il devait croire qu'il n'avait jamais vraiment bénéficié de toute cet immense plaisir. Mais c'était le cas ; il avait déjà fait des tonnes de truc avec moi le soir, sur le toit des immeubles. Je n'étais pas du genre a être toujours chez mes parents. J'étais du genre a invité Thyméo a venir avec moi partout ou j'allais. Je n'aimais pas voir la situation dans laquelle il était plongé avec ses parents... Surtout la manière que son père utilisait pour lui. J'avais plusieurs fois essayé de m'opposer a ce qu'il retourne chez lui le soir. Parce qu'à chaque fois, je savais pertinemment qu'il allait de nouveau avoir des ecchymoses un peu partout. Hé oui, à chaque fois, la roue tournait, mais tombait toujours sur la même personne : Thyméo. « Ce n'est que pour savoir... Juste comme ça... » En vérité, ce n'était que pour savoir s'il allait me repousser par mon acte. Mais heureusement, rien ne s'était produit. Il avait été emporté tout autant par le "feeling" que moi je l'avais été. Cependant, je n'aimais pas lui mentir autant que je l'avais fais. Je ne voulais simplement pas qu'il réalise que sa vie était un vrai enfer ; que sa famille se foutait carrément de lui. Je ne voulais pas qu'il apprenne qu'il s'était ouvert les veines parce qu'il détestait son père, qu'il en avait marre de toutes ses disputes entre ses parents... Je ne voulais pas voir à nouveau des larmes coulés sur ses jolies joues ; je ne voulais pas. « T'as pas trouvé ça bizarre ? » En effet, j'étais vraiment surpris de sa réponse. Il semblait ne pas avoir réagi mal, tout comme il l'avait dit. J'étais heureux de m'apercevoir que ce dernier se foutait royalement de ce que j'avais fais. Du moins, peut-être pas énormément parce qu'il avait l'air d'aimer, mais... En tout cas, je me comprenais. Par contre, il semblait être tout autant toucher par mon texte que par le mot "mensonge" que j'avais employé. C'était supposé être "le plus beau jour" de ma vie, mais j'avais réussi a tout gâché en cinq petites minutes de mon existence. « Je... Je t'aimes aussi Thym... Mais de toute manière, si la mort ne t'a pas apporté, c'est que tu avais quelques choses a vivre. Que ta mission n'était pas accomplie. » Je fermais les yeux, réalisant ce que j'avais dit. De toute manière, un jour ou l'autre, il aurait su que tout ça n'était que des mensonges. Sauf pour ce qui était de mes sentiments, mes vrais sentiments. Thym avait remarqué le hic dans toutes mes paroles. J'ouvrais à nouveau les yeux, serrant la mâchoire, étant prêt à me prendre des millions de râteaux en quelques minutes... Il m'avait regardé quelques secondes, sans dire un mot avant de reposer son regard sur le magnifique spectacle et il commença également son discours. « Tu veux la vérité ? Alors tu vas l'avoir la vérité ! Tes parents se foutent de ta tronche, Thym ! Ton père t'a battu ! C'est moi qui t'as empêché d'être plus souvent chez tes parents. J'ai tout gardé pour moi, je n'ai jamais rien dit a personne. Et lorsque je t'ai embrassé, tu l'as plus ou moins bien pris. Tu es partie en trombe, sans rien me dire. Tu veux savoir comment je m'en voulais ? P'tain, Thym ! Ouvre les yeux ! T'as voulu t'enlever la vie ! Bxrdel, qu'est-ce qui t'as pris de faire ça ? T'as dis que tu voulais pas m'abandonner ! Alors toi aussi tu m'as menti ? Toutes ses fois ou tu m'as dis que tes parents étaient des gens biens, qu'ils t'aimaient à la folie ? Alors c'était quoi ça ? La "vérité" selon toi ? Non, p'tain ! Toi aussi tu m'as menti, à moi, ton meilleur ami. Oui, je t'ai menti, mais c'était pour que tu penses que tu avais la plus belle vie qui existait ! Parce que oui, j'aurais souhaité que ta condition de vie soit meilleure ! » Je repris de l'air, le cœur battant plus vite qu'à l'habitude. Les seuls mots qu'il avait réussi à dire c'est qu'il ne pouvait pas rester ici ? C'est normal ! Il ne devait même pas être ici ! Il devait être dans sa chambre, essayant de reprendre encore plus de force qu'il en avait présentement. Je lui laissais de l'avance, le suivant tout de même de près. Lorsqu'il fut dans sa chambre, il était totalement de dos à moi. Je refermais la porte, me foutant devant. « On a pas terminer de parler toi et moi. » Je n'étais pas du genre méchant, mais s'il voulait la vérité... J'allais remonté jusqu'au début.

« Alors... Elle a une belle réponse. » Une chance qu'il avait eu ses visions aussi détailler. Sinon, certainement qu'il n'aurait eu aucuns souvenirs de moi. J'aurais pris la chose plus qu'à la légère ; j'aurais pleuré toutes les larmes de mon corps. Que faire quand votre meilleur ami d'enfance, votre frère de cœur et l'homme de votre vie vous oublie ? Alors là, j'aurais été réellement bas ; la chose la plus triste au monde qu'on pouvait souhaiter, quoi ! « Je sais pas... Peut-être parce que t'aurais pas aimer ça ? » Je voulais le rassurer, le prendre dans mes bras et lui chuchoter à l'oreille "maintenant, tout va bien". Mais je ne pouvais pas ; pas maintenant. Lorsqu'il laissa un rire s'échapper de ses cordes vocales, je ne pus m'empêcher de sourire en coin. C'était certainement l'un des plus beaux moments que j'avais eu depuis son réveil. Même si le mensonge c'était installé de mon côté, je savais que ce ne serait pas notre dernière discussion. J'avais remarqué qu'il avait dit qu'il était l'agent 007. « Bon, bah je suis l'agent 069 et on régnera sur le monde avec nos missions. » Je l'avoue ; je n'étais pas le meilleur en blague. Mais j'étais souvent le genre de mec a dire des conneries. Juste pour remonter le moral de mon meilleur ami. Désormais, c'était la vérité toute cru qui m'avait sauté en plein visage. J'avais retenu mes larmes, étant incapable de pleurer devant lui ; je ne voulais pas paraître faible même si ce n'était pas un signe de faiblesse. J'avais besoin de garder toute dignité devant lui. Tout ça me faisait mal ; j'étais sur le point d'exploser avec toutes ses vérités choc. « Tu crois pas qu'il m'en aurait voulu s'il aurait appris que j'avais embrassé son fils ? Que j'avais découvert tes ecchymoses ? Que j'avais tout su tout ce qu'il te faisait et que j'avais faillit le livrer à la police ? P'tain ! Il aurait voulu me tuer pareille, bxrdel ! Réfléchit Thym ! Il m'en voulait pour tout ce que je faisais pour toi ! Il me détestait point barre ! P'tain, il me voulait autant de mal qu'à toi parce que je voulais ton bien. Tu veux savoir ? Il t'aime pas lui ! Non ! Il te déteste ! Tu entends bxrdel ? IL TE DÉTESTE ! Non, j'te veux pas de mal. J'te dis juste que t'aurais pu l'savoir avant par tout ce qu'il t'a fait ! Il t'a blessé physiquement comme psychologiquement et toi, tu y retournais tout le temps ! Moi, j'voulais juste t'empêcher d'attraper des coups, j'voulais t'empêcher les larmes, p'tain ! » J'en avais marre de lui crier par la tête, mais je devais lui dire. Il fallait que je lui dises tous les secrets que j'avais à l'intérieur de moi. Comment avait-il fait pour vivre avec un mec aussi horrible que lui ? Je l'avais suivis, ne lui laissant pas la permission de partir. Je n'avais pas terminé de dire tout ce que j'avais sur le cœur. Oui, je l'aimais plus que tout au monde, mais j'avais besoin de lui faire remarquer qu'il était mieux avec moi que n'importe qui. Je lui empêchais l'accès de la sortie de sa chambre, croisant les bras sur ma poitrine. Je le regardais faire ses bagages, le laissant se calmer. Pour ma part, je pouvais passé d'énerver à tout a fait calme. Alors, autant mieux le laisser baisser la pression en lui. « Tes propos ne m'affecte pas, Thym. C'est toi qui te blesse en disant des trucs comme ça. » Je n'avais pas tord et il le savait très bien. Mais à chaque fois, il le faisait, encore et encore. Sur le toit, je n'avais voulu aucunement le blesser, mais il voulait "la vérité". Alors je lui avais dit. Même si je voulais qu'il croit qu'il avait une meilleure condition de vie, j'avais remarqué que peu a peu, tout ça lui revenait à la mémoire. Lorsqu'il me fit face, je le regardais dans les yeux, voyant qu'il était redevenu bien calme, mais toujours aussi rancunier. « Je veux que tu viennes habiter avec moi le temps de te rétablir. Je ne veux pas te voir à ses côtés. J'ai été clair ? Tu peux faire le contraire... Mais je le livrais à la police à la première heure demain si tu mets les pieds chez toi. J'irais cherché tes affaires moi-même. À tes risques et périls, Thym. » Je lui fis un clin d'œil, quittant la pièce, l'air de rien.