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  « Bouge ton zouk bébé au rythme du dancefloor, c'est Santana qui te l'ordonne » ajouta avec exclamation mon amie. Je souriais, elle me faisait bien rire. Pour tout vous dire je trouvais cette phrase légèrement stupide, mais depuis ces dernières années elle était devenue culte. Chaque jours, j’étais un peu plus éblouis du pouvoir qu’avait mon amie avait sur la population. En effet, son émission était très connue, tellement connu que j’étais là. Étais-ce parce que c’était l’émission la plus célèbre ou du moment ou parce que mon amie m’avait invité ? Radin comme je suis c’était forcément la seconde solution (a) Au cours de ces dernières années j’avais toujours soutenue Santana, un de ces plus grands fans – je suis trop jeune pour mourir et je préfère encore regarder son émission pour qu’elle ne me casse pas les pieds- Bref, il était donc de mon devoir regarder –presque- toutes ses émissions, mais je devais l’admettre, lorsque l’on était sur le plateau c’était tout une autre atmosphère, bien plus convivial. Dire qu’il y a, à peine deux jours, je faisais partit de tous ses américains derrière leurs écrans de télévision. Aujourd’hui j’étais là. La classe, n’est-ce-pas ?-
  
  J’avais été un spectateur très énergique, le plus énergique possible histoire que Santana puisse voir que j’étais là. En même temps cela aurait été dure pour elle de ne pas m’apercevoir, j’avais renversé ma boisson sur le spectateur de devant qui avait hurlé. Pas de ma faute si j’ai eu deux pieds gauches lorsque je suis né T-T Les gens pourraient essayer de comprendre, non ? J’applaudissais une dernière fois, puis comme tout le monde je me levais. C’était l’heure de la dédicace. YOUHOU –sort-
  
  Je fis la queue comme tout le monde, même si franchement, cela m’énervait. J’allais abandonner tout espoir, lorsque ce fut enfin mon tour. « Ton plus grand fan pourrait avoir un autographe ? Voir un méga câlin ? » m’exclamais-je avec un grand sourire, sous les regards étonnées des personnes aux alentours qui devaient se demander qui j’étais.
  

• Bouge ton zouk bébé sur le dancefloor, c'est Santana qui te l'ordonne ! Débile ? Le mot est faible mais cette phrase que j'ai sorti à l'arrache est devenue tellement culte qu'elle fait en elle-même toute mon émission. Une fois de plus, j'ai mené la danse et j'ai fais exploser le compteur d'audience de MTV. Si ça continue, je vais devoir faire plusieurs émissions dans la journée ou je vais avoir un contrat plus important et devoir tout bonnement, créer une autre émission. J'y travaille. Je me vois bien dans une émission de téléréalité mais vu le caractère que j'ai, si on m'attaque personnellement, je vais taper l'une de mes légendaires crises de nerfs. Sous les applaudissement de mes téléspectateurs dont les places sont complète, pour pas changer, je m'incline en souriant de mon plus beau sourire avant d'aller saluer mes invités du jour pendant que le générique de fin tourne car oui, je suis en direct, quoi de mieux ? Faut oser, j'avoue mais c'est tellement mieux et au moins, les gens, peuvent voir à quel point je sais rester professionnelle dans n'importe quelle situation comme je peux moi aussi déraper. On l'a d'ailleurs vu tout à l'heure quand j'ai éclaté de rire en voyant la scène que mon ami a créée contre son gré. Il a renversé sa boisson sur un homme qui se trouvait sur la rangée juste avant. Les risques du direct comme j'ai pu le dire. Saluant une dernière fois le public, je quitte le plateau pour me rendre dans l'espace de décidasse ou je distribue autographe, bisou et câlin. D'ailleurs, en parlant de câlin, on m'en réclame pas un petit mais un gros. Je dirais même un méga. Levant les yeux vers cette voix qui m'est plus que familière, j'esquisse un magnifique sourire. Bryan, pour toi, je décrocherais la lune, tu le sais bien donc un méga câlin, c'est plus que possible. Grimpant sur la table à l'aide de ma chaise, je saute dans les bras de celui que je considère comme le frère que je n'ai jamais eu sous les flashs aveuglants des appareils photos. Je suis prête à parier que demain, ça fait la une des magasines peoples ou que ça fait le tour d'internet.

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  Décroché la lune ? Une idée plus que tentante (a) Bon même si physiquement c’était proprement impossible, la proposition restait tout de même très alléchante. Vu le poids plume de mon amie, je ne vacillais même pas lorsque celle-ci me sauta dans les bras. On va dire que c’est parce que je suis fort et bien foutu C’est pour mon estime personnel (a) Je la serrais très fort dans mes bras, content de pouvoir enfin la voir. Santana, célèbre avait toujours un emploi du temps très chargé et moi-même de mon coté je ne chômais pas, il était donc difficile de nous voir. Alors chaque instant où on pouvait simplement s’appeler était devenu magique et rare. Il fallait donc en profiter.
  
  N’étant pas célèbre –je garde toujours un petit espoir,sait ton jamais xD- je n’étais pas habituer à tous ses flashs. Je savais que j’aurais du prendre des lunettes de soleil T-T Aveugle pendant quelques secondes je reculais. Rhaaa les paparazzis, ils m’énervaient essayant toujours de ce mettre quelque chose sous la dent. J’espérais tout de même ne pas faire la une des journaux à scandale, Santana, Célia et surtout moi-même n’apprécierait pas. Puis il faut dire que je préfère être anonyme, me faire tout petit. « Comment vas-tu ? Je ne t’ai pas trop manqué ? » lui demandais-je la regardant droit dans les yeux. «Oh et désolé pour l’accident de tout à l’heure, tu sais à quel point je peux être maladroit ….» dis-je en rigolant. En effet, elle était très bien placée pour le savoir puisque je l’avais malencontreusement heurté avec ma valise à l’aéroport. Le début de notre histoire. « Hum…il n’y aurait pas un coin disons….plus tranquille ? C’est que là j’ai l’impression que je vais finir aveugle, et je suis sur que tu n’aimerais pas que je finisse aveugle, hein ? » lui demandais-je avec une pointe d’espoir. C'est possible de prendre un coup de soleil version flash?
  
  

• Décroché la lune, il a très bien compris mes termes même si en effet, physiquement, c'est impossible mais c'est une manière de parler qui peut en dire long sur ce que l'auteur de ces dires en question pensent. Bryan est pour moi une personne qui fait réellement partie de mon entourage et je me vois mal sans lui à mes côtés. On a peut-être un emploi du temps très chargé mais quand on peut s'envoyer un texto, s'appeler pour parler à vives voix ou encore, se voir pour un petit tête à tête désiré, c'est plus que magique. Quand il me réceptionne, après mon saut de l'ange de la table à ses bras, je passe mes bras autour de son cou et replis les genoux, pieds en l'air en le serrant fort dans mes bras. Ça fait combien de temps que je ne l'ai pas vu ? Je ne peux le dire mais bien trop longtemps à mon goût. Fermant les yeux aux nouveaux flashs, voilà ce que je maudit le plus dans ma majestueuse vie de stars. Je déteste les paparazzis et encore plus leurs foutus appareils photos dont le flash est assez puissant pour me faire voir des étoiles de longues secondes. Me détachant progressivement de son étreinte, je l'embrasse sur la joue et repose les pieds au sol pour le libérer car je vais l'étouffer à force de le serrer ainsi contre moi. Vous me direz, ce ne sont pas mes quarante-cinq kilos qui feront du mal à qui que se soit ... Merveilleusement bien maintenant que je t'ai enfin serré dans mes bras. Manqué ? Tu plaisantes ? J'ai du t'inviter à t'incruster dans le public de mon émission pour te voir. Tes tellement occupé avec ta conquête du moment que tu m'as carrément zappée. Les plus curieux commence à discuter entre eux, ce qui me fait reprendre conscience. Je parle à Bryan comme si nous étions que tout les deux alors qu'on est pas mal entouré à vrai dire. Tes pardonné puis comme je l'ai dit, ce sont les risques du direct, surtout quand quelqu'un s'emporte sur une autre personne et que moi, j'éclate de rire au lieu de calmer le jeu. Mes gorilles, je les ai mal choisi car ils ont même pas levé le petit doigt. J'ai une sécurité d'enfer qui m'entourent sur le plateau, ça se voit ... Je repense à notre rencontre qui a été un vrai carnage. Il m'a rentré dedans, je me suis emportée et il m'a insultée de poupée barbie en somme ... Ma loge ou bien tu me kidnappe et gentille petite que je suis, je ne crierais pas et je ne me débattrais pas non plus. Je termine ma séance de décidasse et je suis tout à toi mon lapin. L'embrassant une nouvelle fois sur la joue, je fais le tour pour m'installer à nouveau sur ma chaise et continuer ma séance qui ne devrait pas me prendre des plombes normalement.

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  « Ma conquête du moment ? Dit tout de suite que je suis un coureur de jupon ! » lui répondis-je avec une moue un peu vexé. Bon ce qui en soit n’était pas faux, mais….bon d’accord c’est ma réputation mais tout de même. « J’ai fait tout cela exprès, seulement pour que tu m’invites…tu comprends j’ai toujours rêvé de venir à ton émission. » ajoutais-je de bonne humeur « surtout pour faire des bêtises mais bon…puis j’avoue que j’espérais croiser quelques célébrité » m’exclamais-je en rigolant. J’étais peut-être légèrement déçu, mais, j’avais passé un très bon moment en sa compagnie. Surtout quand j’avais renversé ma boisson sur le spectateur de devant (a) Peut-être que je pourrais demander une copie de l’émission histoire d’immortalisé se moment Si Bunny était là elle aurait certainement dit « Trop cool on s’le refait ! » ou un truc du genre, mais malheureusement elle n’était pas là. De toute façon je préférais penser à autre chose comme à mon amie (a)
  
  « J’avoue qu’ils ne sont pas très doué, mais ils sont grand et imposant donc ils font assez peur. Tu crois qu’ils connaissent Tarzan ? » -sort- tentais-je avec une pointe d’humour. Oui, oui j’étais le roi de la blague à deux francs six sous, celle qui ne fait rire personne. Dans la famille on avait tous un humour pourri, c’était dans les gênes.
  
  Dans tout cela j’avais presque, je dis bien presque oublié la présence des paparazzis. Ils étaient pires qu’un chewing gum collé sous la chaussure, ils étaient bien décidé à avoir le scoop du moment. C’était râpé, il n’y avait rien d’intéressant à ce mettre sous la dent. « Te kidnappé ? L’idée est plus que tentante, mais je n’aimerais pas faire la une des magasines à scandales demain matin. « Un spectateur kidnappe notre Santana National » puis tu sais je ne suis pas très photogénique ! » avouais-je en rigolant. J’en étais toutefois, capable et j’en mourrais même d’envi, mais cela n’aurait pas été sympa pour tous ses fans qui faisaient la queux. Bah oui, j’étais un gentil (a) Tout content qu’elle me fasse un bisou sur la joue –non je ne suis pas en manque de tendresse éè- Je lui fis signe que je connaissais la direction, et m’en allais. J’espérais seulement ne pas trop attendre, la patience n’étant pas une de mes qualités.
  Je fis comme chez moi, m’installant sur le canapé. Puis Santana ne pourrait pas m’en vouloir…j’espérais qu’elle ne remarquerait pas que j’avais mangé tous ces chocolats xD
  
  
  

• Oui, ta très bien compris, ta conquête du moment. Ose affirmer que c'est faux et t'entendras parler du pays beau blond. Un coureur de jupon ? C'est tout à fait ça quoi que "Womanizer", ça fait plus joli je trouve, non ? Faut être honnête, Bryan fait partie des garçons à la côte de popularité très élevée. Il serait célibataire et surtout, je ne le considérerais pas comme mon propre frère, je lui ferais surement quelques avances. Quoi que, je ne suis pas vraiment à ça près. Ta mangé un clown mon coeur ce matin ? Tu sais très bien que pour toi, j'ai toujours un peu de temps et que ta juste à m'envoyer un SMS pour que je te fassent livrer des places. J'ai l'impression qu'il cherchent à me faire perdre la tête mais bon, je lui pardonne, ça fait longtemps qu'il n'en a pas eu l'occasion. Aujourd'hui, mon émission était plutôt calme mais ce n'est pas toujours le cas et heureusement. J'ai une liste d'attente d'invité folle mais maintenant, faut que ça coïncident et correspondent à tout le monde, chose plus compliquée. J'avoue. Je sais pas, tu veux leur demander ? Histoire d'embêter un peu mon monde, j'interpelle l'un de mes gorilles pour qu'il viennent et une fois qu'il ai à notre hauteur, je pose mon regard sur Bryan, un sourire satisfait aux lèvres. Mon ami a quelque chose à te demander. Quel humour il a celui-là mais moi, quel humour j'ai aussi. Ça pourrait faire peur. Ce kidnapping, ça serait comme une histoire de viol, je serais consentante même si je suis prête à faire semblant d'avoir peur et te supplier. Mais non, tes beau comme un coeur et tu passes très bien à l'objectif. J'imagine la scène, esquissant un sourire amusé. Je lui envoie un clin d'oeil amical et le laisse filer jusqu'à ma loge pendant que je termine ma séance d'autographe qui me prend encore pas mal de temps à vrai dire. Quand je reviens dans la loge, je trouve un Bryan tranquillement installée. J'ai pas été trop longue ? Je me laisse tomber à côté de lui, posant ma tête sur son épaule.

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  Parfois j’ai envie d’être une star, juste pour avoir une loge et me la pété. *O* Puis surtout pour avoir des cadeaux gratuits, parce que j’aurais forcément pleins de fan qui m’offrirais que des cadeaux La loge de Santana équivalait à mon appartement, je me sentais disons….tout petit. Santana n’étant pas là j’en profitais pour faire n’importe quoi, comme on dit, lorsque le chat n’est pas là les souries dansent. Quoi que Santana niveau bêtise…. Je commençais à danser, sauter sur le canapé, me regarder dans la glace saluant mon public que je n’ai pas, moi entrain de recevoir un oscar….Bref, disons que je m’amusais bien. J’évitais de faire trop de bruit histoire que ces gardes du corps ne viennent pas voir si quelque chose clochait, parce que les gorilles ça à des oreilles. Puis franchement tout à l’heure, j’avais rit jaune lorsque mon amie m’avait ‘forcé’ à faire ma blague. Ils ne sont peut-être pas trop efficaces, mais font peur. Le genre de peur –oh-mon-dieu-ils-ont-pleins-de-muscles-ils-vont-me-bouffer *O* Pas celle ou tu te barres en courant de peur de te faire attraper. Tu vois ce que je veux dire ?
  
  Les minutes passaient et passaient, je zappais les chaines les unes après les autres n’étant pas vraiment intéressé. Je lisais le VOGUE, regardant les dernières tendances, cela pourrait toujours me servir. Au bout d’un certain moment j’entendis des bruits de pas qui se suivait, reconnaissant immédiatement ceux de mon ami. Une vague de stress s’empara de moi et là…je fus paniquer. Sa loge était sans dessus dessous, le cyclone Bryan était passé ! Digne de Buzz l’éclair je me dépêchais de tout ranger, nettoyer, astiquer, et cela en quelques secondes. Je me précipitais sur le canapé, avec ma tête ‘j’ai rien fait’ histoire qu’elle n’y voit que du feu. Bien trop fatigué pour remarquer un quelque changement Santana se coucha à coter de moi. OUffff « Non t’inquiète, j’ai pu lire Vogue, regarder un épisode de Dora L’exploratrice, manger tes chocolats, jouer avec ton maquillage, faire une sorte de mixture bizarroïde avec tes crèmes … » lui répondis-je en rigolant, sur un air comique l’air de dire, je blague, je n’ai rien fait. Ce qui était évidemment faux. « Pas trop fatigué ? » lui demandais-je légèrement inquiet. Santana était surmené et j’avais peur qu’elle fasse comme toutes ses autres stars, consommer des boissons / médicaments illicites.
  
  
  
  

• Je suis le genre de mini-starlette qui se l'a joue comme les autres divas de la télévision genre Nicole Riccie ou encore Paris Hilton. Quand je dis je suis le genre, c'est vraiment un micro-genre car je me comporte pas totalement comme elles et heureusement. Je suis Santana Solis et non la copie conforme d'une autre pétasse dans ce genre. D'ailleurs, entre Nicole, Paris et moi, c'est pas forcément le grand amour mais je m'en moque. Si j'ai l'occasion de les ridiculiser dans mon émission, je me gêne pas, bien au contraire. Mon émission et ma séance d'autographe terminée, je retourne à ma loge ou je me laisse tomber sur le canapé, aux côtés de Bryan, la tête sur son épaule. J'esquisse un maigre sourire à ses dires avant de lever les yeux vers lui, traumatisée par ces derniers propos. Que tu ai lu et regarder la télé, je m'en fou mais par contre, que tu te sois enfilé ma boite de chocolat, que j'ai joué avec mon maquillage puis que j'ai mélangé mes crèmes, je vais devoir te tuer. Dis-moi que tu plaisantes avant que je ne bouge mes fesses de là pour aller vérifier par moi-même ? S'il m'a fait un coup comme ça, je le massacre. Les chocolats, je m'en fou, j'en ai plein ma loge car ce sont des cadeaux de mes fans. Cela dit, mes produits de beautés, c'est autre chose. Je vais les lui faire bouffer ou il me servira de cobaye, il aura le choix. Me levant finalement, je m'avance jusqu'à ma coiffeuse de laquelle je sors un sachet de poudre blanche que j'étale sur une feuille de papier. Je fais deux lignes à l'aide de ma carte de crédit et sors un billet de vingt dollars de ma poche, que j'enroule.

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  La réaction de Santana me fit peur, je savais que le maquillage était précieux pour les femmes…mais pas à ce point ! *O* Puis au pire je me ruinerais pour lui en racheter (a) Puis qui sait, j’avais peut-être inventé une recette miracle ? Oui, oui je me vois déjà dans une pub de l’oréal à dire « parce que vous le valez bien » -sort- Il faut rester calme et ne pas se mettre dans des états pareils. J’avoue que j’avais un peu peur pour ma peau, mais je savais que Santana ne me ferais pas mal, elle m’aimait trop (a) Puis mon charme naturel agirait surement et me sauverais de ma situation désespéré. J’en étais persuadé. Je préfèrais donc me taire et ne pas lui répondre. Je préfèrais jouer la carte de la sécurité (a)
  « Ah ah très drôle ! Tu veux me faire peur c’est cela ? » demandais-je perplexe. Santana était décidément bien imprévisible et j’espérais sérieusement que c’était une mauvaise blague. Puis je voyais très mal Santana se droguer, elle aimait trop la vie pour cela. De plus, je la connaissais depuis un certain temps et j’espérais réellement qu’elle m’aurait confié ce genre de chose. En tout cas, moi, si j’en prenais je le lui aurais dit. « Tu sais, parfois tu me fais peur ! » m’exclamais-je, me levant à mon tour pour vérifier que ce n’était réellement pas de la drogue. «Si tu veux je connais un bon dealer » dis-je d’un air moqueur, toujours pas convaincu que la jeune femme était réellement une droguée.
  
  
  
  

• Le maquillage, pour une femme, c'est très précieux et les crèmes, davantage, surtout pour le genre de femme comme moi. Je me ruine, façon de parler pour me payer les meilleurs produits et si Bryan s'amusent à me les détruire, je le détruirais par la suite, ça ne sera pas un souci. Bien sur, j'exagère et je ne lui ferais aucun mal mais le maquiller avec les restes, pour les terminer, pourquoi pas. Il me connaît très bien et il sait que je suis capable du pire comme du meilleur. J'oserais pas voyons mais crois-moi que si c'est vrai, je serais dans l'obligation de te le faire payer et pour ça, tu me serviras de cobaye pour terminer les restes de ce que tu auras massacré et pour tester tes crèmes miraculeuses. J'esquisse un sourire à la fois provocateur et satisfait avant de me mettre à mon train-train habituel de parfaite petite droguée sauf que, voilà, Bryan n'est pas forcément au courant car personne ne l'est vraiment. J'en ai marre de me cacher. J'ai été alcoolique, je m'en suis sortie mais la drogue, j'y suis plongée jusqu'au cou. Pourquoi ? Je lui demande ça sur un ton innocent. Quand il s'approche de moi et me parle sur un petit ton moqueur, je pose mon regard sur lui et j'esquisse un maigre sourire. C'est pas du sucre mon coeur, c'est la pure réalité. Me penchant avec finesse et grâce en avant, je sniffe les deux lignes de coke que j'ai préparé quelques instants plus tôt. Quelques secondes après, mon nez se met à saigner, comme souvent ces derniers temps.

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  Ce n’était tellement pas drôle que j’en rigolais pas, en tout cas si je riais, c’étais genre jaune. Je ne sais pas ce qui m’énervait le plus, le ton désinvolte sur lequel elle m’annonçait la nouvelle ou le fait qu’elle ne me l’avait pas dit avant. N’avait-elle pas confiance en moi ? Je prenais cela comme un coup de poignard dans le dos. Le pire c’est qu’elle connaissait très bien ma position sur le sujet…. « Tu as intérêt à me dire que c’est une blague dans les quelques minutes qui arrivent…. » dis-je sur un ton colérique qui me surprenais moi-même. Elle avait perdue la tête, pire elle continuait à sniffer je ne sais quoi sous mes yeux. Quel toupet ! « Maintenant tu vas me ranger cette merde et fis ça, sinon j’me casse. » dis-je sur un ton passablement énervé. Non, mais vraiment…on dirait ma sœur. Dois-je toujours surveillé tout le monde autour de moi ? Vérifier toutes les cinq minutes qu’aucun ne fasse de bêtise ? Je n’étais pas leur baby-sitter, de plus il était grand…Ils ne se rendaient pas compte qu’ils se bousillaient la vie ? « Tu sais, cela pourrait te tuer…. » dis-je sur un ton qui était devenu beaucoup plus inquiet. Je ne savais pas si elle connaissait réellement les conséquences de la drogue sur l’organisme humain, mais moi si et cela me faisais peur.
  
  
  
  

• Le ton sur lequel me parle Bryan me surprend un peu voir même beaucoup car c'est la première fois qu'il me parle ainsi. Il a l'air à la fois déçu et en colère, chose plutôt compréhensible. J'ai toujours agi derrière son dos concernant mon gros problème avec la drogue, il est peut-être temps que je prennent mes devants et que je lui fassent comprendre qui je suis vraiment, même si je sais qu'avec Bunny, c'est pas la joie de ce côté. Malheureusement, non, c'est pas une blague. Ça fait trop longtemps que je me cache et j'en ai ma claque. J'ai un problème avec cette merde et j'arrive pas à m'en sortir, qu'est-ce que tu veux que je te disent de plus ? Tout en lui expliquant le pourquoi du comment, je continue à préparer mes lignes avant de les sniffer devant lui, chose qui le fait carrément sortir de ses gonds. Ranger quoi ? Y en a plus, je me suis tout envoyé ... Je m'adresse à lui sur un ton calme mais provocateur par la même occasion car c'est disons, ma manière bien à moi de lui demander de l'aide. C'est clair que c'est ni mon père, ni ma baby-sitter mais j'ai franchement besoin d'une main ferme qui me sortent de tout ça. Tu crois ? Le jour ou je fais une overdose, j'essaierais de méditer sur tes paroles, entre la vie et la mort ... J'attrape un mouchoir et j'essuie mon nez qui dégouline de sang. Je sais les risques que j'encours mais pourtant, ça me stoppe pas. Peut-être que quand je dépasserais mes limites, je comprendrais. Sentant ma tête légèrement tourner, je m'assied quelques instants, fixant Bryan du regard. Engueule-moi, t'en meurt d'envie. Fais-moi la leçon. Secoue-moi les puces. Fais quelque chose !

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  Non, mais sérieusement, elle se foutait de ma gueule ! *O* J’avais franchement l’impression d’avoir parlé à un mur, elle n’avait même pas l’air de prendre compte de mes remarques. J’aurais pu parler en chinois, cela aurait fait la même chose. J’essayais de me ressaisir et de ne pas trop m’énervé, elle n’attendait que cela. Le problème c’est qu’elle avait le don de me mettre hors de moi. « Oh je ne sais pas …Oh Bryan je ne vais pas bien ; j’ai quelque problème avec la drogue…pourrais-tu m’aider ? Pourtant tu es rarement à cour d’imagination. Tu aurais pu me l’annoncer autrement ! Pourquoi tu ne me l’a pas dis plutôt ? Non parce que franchement j’ai l’impression de m’avoir prit une claque et ça fait mal. » m’efforçais de dire la regardant une nouvelle fois faire, sous mes yeux totalement épouvanté. Je n’étais pas un centre de désintox et franchement j’en avais plus que marre de faire le baby sitter pour tout le monde T-T « Tu sais, quand tu fais cela je te trouve tout de suite moins glamour. Bon viens on va aller dans la salle de bain nettoyer tout cela » ajoutais-je en la prenant par le bras. Non mais franchement, cela ne la dérangeait pas d’avoir le nez dégoulinant de sang ? BEURK. Elle n’avait pas spécialement envie d’y aller et alla s’asseoir sur le canapé. Okay…
  
  « Oh arrête de raconter de la merde, je ne suis pas d’humeur. Hé il est hors de question que tu fasses une overdose ! » essayais-je de dire sur un ton qui se voulait calme mais qui ne l’était pas du tout . « Certes, j’en meurs d’envie mais je ne dirais rien. Tu sais pourquoi ? Tu es tout simplement plus têtu qu’une mule et de toute façon j’utiliserais de la salive pour rien. Tu ne m’écoute jamais. »
  
  
  
  

• Je me rend compte que je suis en train de le rendre plus furax que jamais mais pourtant, c'est fait plus ou moins involontairement. Je suis une tête de mule et beaucoup trop fière pour parler de mes soucis avec qui que se soit. Sur le coup, même si je savais que ça allait tuer Bryan de me voir faire ça, j'ai pas été imaginative. J'aurais pu tout simplement lui dire la vérité, je sais qu'il m'aurait aidée même si pour lui, ça aurait été un hyper poids lourd au final. Parce que j'ai pas voulu t'infligé ça sachant qu'avec Bunny, tes passé par la même case. Je te le dis maintenant, il est jamais trop tard paraît-il. Bryan, je suis une PUTAIN de camée et j'arrive pas à m'en sortir. Si je suis en manque, je vais tout massacrer autour de moi ou pire que ça, mettre mes jours en danger car j'arrive plus à me contrôler dans ce genre de cas. Aide-moi, s'il te plaît ... C'est ça que tu voulais entendre ? Le aide-moi ? Ça m'a écorché la bouche et pas qu'un peu ... Tu trouves ? Tu me vois sous mon vrai jour au moins ... En dehors de l'écran, je suis pas du tout la même comme tu peux le constater. J'ai mes failles moi aussi, faut pas croire. Je m'installe dans le canapé mais pourtant, il m'a demandé de le suivre à la salle de bain. Me relevant, je me dirige vers la salle de bain. Pourtant, un jour, c'est ce qui m'arrivera malheureusement ... Je suis humaine et je sais que mes conneries me perdront et pourtant, ça m'arrête pas pour autant. Je suis une junkie de merde ... Une pure et simple et ça s'arrange pas avec le temps. Je m'en sort pas seule, j'ai besoin qu'on m'aide, c'est clair. Ta raison, pourtant, j'ai besoin de l'aide et si je t'en demande, c'est parce que c'est pas de la blague. Je veux pas me retrouver six pieds sous terre entre quatre planches mais je suis partie pour. Je suis misérable, je suis incapable de me sortir de cette merde toute seule ... Ta vu à quoi je ressemble ? À rien ! Plongeant mon visage dans mes mains, je me met à pleurer comme une gamine prise sur le fait.