You can't break,
this addiction, no.

Une journée longue en moins, enfin longue …pas tellement, j’ai de la chance de ne pas travailler ce soir du moins au bar après pour mon autre boulot, c’est autre chose. Je suis relativement épuisé et j’espère que ça ne va pas m’attirer trop d’ennuis mais bon je n’ai rien à craindre, ce n’est pas comme si je me frottais aux plus grands tueurs en série qu’il soit, sinon je l’admets que je serais moins de bonne humeur et que j’aurais d’office la boule au ventre qui vous montre à quel point vous avez peur. Peur non, il m’en faut beaucoup mais j’admets que j’aurais peur de mourir car je laisserais Uliana seule avec cet enfant. Je sais qu’elle pourra s’en sortir, j’en suis persuadé mais voilà, de mon côté si je la perds je serais vraiment malheureux, je pense que je ne m’en remettrais pas. C’était déjà dur de la perdre une fois, deux je ne sais pas si j’y arriverais, je sais que je me laisserais aller, quitte à toucher le fond du gouffre. Mon frère je n’ai plus aucunes nouvelles, cette femme est vraiment la seule qui me reste et je m’y accroche, c’est la seule qui me donne un but dans ma vie, c’est tout de même grâce à elle que j’ai vachement diminué l’alcool et je n’en bois que très rarement. Elle m’a changé, je m’en rends compte et ce n’est qu’en bien.

Je prends le sac que je planque dans la voiture, sous les sièges arrière sachant que personne n’irait fouiller là. Je vais en profiter pour les laver du temps qu’Ulíana finisse plus tard comme ça elle ne verra pas les vêtements et encore moins le sac et je ne risque pas à passer un interrogatoire. Je retire relativement vite mes pompes, balançant même ma veste sur le canapé. Il faut que je me dépêche, malgré que j’ai encore le temps j’ai peur de ne pas avoir fini et honnêtement mes fringues ont besoin d’être lavé. Je m’empresse d’aller à la salle de bain, ouvrant le sac puis je les sors avant d’entendre ma fiancée rentrer. Et bien, zut. J’ai jamais de chance. Je ne sais absolument pas quoi faire. J’ouvre rapidement la machine et je mets les fringues que j’ai en main dedans et la referme relativement vite avant de remarquer que j’ai un peu de sang sur les mains, qui n’a pas encore vraiment séché et je ne peux même pas m’essuyer sur moi, ayant un t-shirt blanc. J’ai juste le temps de glisser mes mains sous l’eau que je sens ses lèvres à mon cou. Finalement, j’ai plus de chances que je ne l’imaginais. Son baiser m’arrache un long frisson, je suis assez sensible au niveau du cou, ça me fait un bien fou.

« Me faire un bisou dans le cou ou écraser ta poitrine contre mon dos ? »

Dis-je en affichant un petit sourire, aimant relativement la taquiner, même si je sais qu’elle aime moyennement sa mais, qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ? Contrairement à elle, je m’adresse toujours à elle en russe n’aimant pas énormément l’anglais et n’aimant pas qu’elle le parle avec moi tout court. Je sais déjà d’avance que ce sera elle qui apprendra à notre enfant cette langue. Je dois être un peu vieux jeu mais je tiens énormément à mes origines, ce n’est pas de ma faute puis j’ai quitté la Russie parce que je n’avais pas le choix et que Los Angeles était la ville par défaut que j’ai choisis. J’essuie mes mains puis elle presse ses mains sur moi et j’attends qu’elle fasse un petit saut pour me grimper dessus et je la maintiens histoire qu’elle ne tombe pas non plus.

« Avant que tu ne me demandes, non, tu n’es pas lourde. »

Je préfère prendre mes avances et la rassurer avant qu’elle ne me pose les questions auxquelles j’ai le droit d’habitude, mais c’est aussi mon rôle, de la rassurer et de lui montrer qu’elle me plait toujours. Je frissonne à son bisou dans mon cou et relève un peu mon épaule comme pour l’enlever poussant un petit ‘mais’, à croire qu’elle le fait exprès mais ça ne m’étonnerait pas. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer face à la question qu’elle me pose, en russe. Que vais-je bien pouvoir lui dire ? Pas la vérité, oh ça non. Je cesse de la maintenir la laissant descendre de mon dos et je jette un rapide coup d’œil vers le sac, voyant un de mes pantalons noirs trainer sur le sol que j’ai du faire tomber dans la panique. Je me tourne ensuite vers elle, appuyant l’une de mes mains sur le lavabo.

« Je me suis inscris à un sport, et je commence demain. Je pensais que faire un peu de sport ne me ferait pas de mal. »

Bon, je l’admets c’était l’excuse à deux dollars et je n’étais pas du tout sur qu’elle allait me croire mais je ne souriais pas, je garder cet assurance et cette confiance en moi. Je me détache du lavabo et me penche déposant un baiser contre ses lèvres avant d’aller rapidement prendre le reste des fringues et les met à la machine étant quand même pas du tout rassuré. Je ne veux pas qu’elle le sache maintenant, pas tout de suite.

« Et c’est du tir à l’arc. Mon grand-père en faisait et j’admets que ce sport m’as toujours attiré, sauf que comme tu pourrais trouver sa ridicule, je ne t’en ai pas parlé. »

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Je lâche un long soupire face à ce qu’elle dit. Toujours entrain de chercher le moindre petit truc, toujours entrain de se compliquer la vie en se remettant en question. J’ai tout simplement l’impression que ça ne lui fasse pas plaisir qu’elle soit enceinte, certes ça va modifier quelque peu son corps mais voilà, c’est une chance qu’on nous donne même si c’était un accident et moi, je suis heureux de me faire à l’idée que je vais être de nouveau papa et que cette fois-ci mon enfant je le verrais grandir. J’aime ma femme comme elle est, avec ou sans son petit ventre et même si elle va ‘grossir’ c’est pour la bonne cause et je sais qu’après ça elle retrouvera son ventre d’avant puis honnêtement, je ne l’aime pas simplement juste pour sa même si j’admets qu’elle est bien loin d’être moche au contraire, elle est tellement belle et séduisante que je suis très vite jaloux. Je l’aime pour ce qu’elle est avant tout. Je ne lui réponds pas, je n’ai pas envie de m’énerver avec elle pour des broutilles comme celles-ci, je n’ai pas envie de me prendre la tête parce que ce n’est jamais vraiment joyeux. J’ai beau avoir un caractère de dominant, dans des situations comme ça je préfère ne pas me la ramener histoire que ça ne parte pas en n’importe quoi.

J’essaye de garder mon self control mais c’est dur de ne pas paniquer, de ne pas lui montrer que j’ai peur qu’elle découvre la vérité. Si un jour elle l’apprend, comment est-ce qu’elle va réagir ? Fuir ? Ou bien m’approuver ? Je n’en sais rien, je ne veux pas qu’elle ait une nouvelle fois peur de moi, je n’ai pas qu’elle me fuit à nouveau surtout que je suis incapable de lui faire le moindre mal, de lever la main sur elle et j’en passe. Je fronce les sourcils à sa question. Comment peut-elle penser une chose pareille ? Comment ose-t-elle douter une seule seconde ? Je me tourne vers elle, affichant un air d’incompréhension. C’est ça, sa plus grande phobie ? Je n’en sais rien mais je ne veux pas qu’elle pense sa, je ne veux pas qu’elle doute. Je la suis des yeux et fini par fermer la machine à laver et m’avance vers elle, glissant mes bras autour de sa taille déposant une de mes mains sur son ventre, mon torse contre son dos et je dégage ses cheveux de son cou où j’y dépose de petits baisers lentement, tout en la serrant contre moi.

« Non, pas du tout. »

Bon certes là je n’avais pas de quoi me justifier. Elle est superficielle, mais il y a des choses qu’elle peut trouver ridicule, c’est vrai alors que moi j’aime beaucoup. D’un sens, je pourrais en avoir rien à faire de ce qu’elle pense mais c’est faux, son avis, ses opinions comptent beaucoup plus que ceux des autres. Je caresse lentement son ventre de mon pouce, laissant mon visage niché dans le creux de son cou tout en humant son odeur, yeux clos. J’ai évité le pire et franchement là je suis rassuré qu’elle m’ait plutôt cru, c’est vrai que ça tenait la route mais elle aurait pu insister pour me tester mais soit, je suis bien content qu’elle n’a pas cherché plus loin. Je relève la tête et dépose mon menton sur son épaule.

« Pourquoi tu as cru que je voulais partir ? Tu as peur que je parte ? »

Je l’observe dans le miroir, j’ai envie de savoir, quitte à la rassurer par la suite, comme dis c’est mon devoir de rassurer la femme que j’aime. Les femmes veulent être tout le temps rassuré je l’ai bien vu, et même j’en ai souvent fait l’expérience. Je me détache ensuite d’elle après avoir déposé un baiser contre sa joue puis je prends le sac et je l’emmène dans la chambre lâchant un long soupire. Un jour, il va bien falloir que je lui dise, il va bien falloir que je lui annonce tout sa mais je n’ai pas envie de la mettre en danger, de les mettre en danger. Elle ne le comprendra pas, j’en suis certain et finalement c’est sa réaction qui me fera le plus peur, que j’appréhende le plus. Je reviens ensuite dans la salle de bain, l’observant avant de finalement lui proposer :

« Tu veux venir prendre une douche avec moi ? »

Histoire de détendre l’atmosphère, histoire que l’on passe à autre chose parce que je n’ai pas envie de passer le reste de la journée avec une Ulíana qui fait limite la tête pour rien, en plus. Soit. Je finis par me déshabiller avant d’entrer dans la cabine de douche, ouvrant l’eau et réglant à la bonne température puis je me glisse sous le jet d’eau. Une bonne douche, ça fait vraiment du bien, surtout après le travail et si la future Mme. Vychedkevitch me rejoint, elle sera encore meilleure.

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Stupide oui, je l’admets, parce que jamais je ne laisserais la femme de ma vie, la femme que j’ai demandé il n’y a pas si longtemps que sa en mariage, la femme avec qui j’ai vraiment envie de fonder une famille. Je ne cesse de la rassurer sur le fait que je ne l’abandonnerais pas, sur le fait que malgré qu’elle soit enceinte elle me plaira toujours, avec des formes ou non. J’aimerais qu’elle se rassure qu’elle ne doute plus et même..Qu’elle ait confiance en elle ou en moi. Je ne peux pas tout lui demander non plus, mais je l’aime comme ça, avec ou sans défauts. Que dis-je. Ses défauts ce sont des qualités, et ça fait d’elle une personne à mes yeux, vraiment parfaite. Ma fiancée, c’est la femme la plus parfaite de toutes les autres, quoiqu’en dise les autres ou même elle. Je file ensuite dans la douche, attendant qu’elle me rejoigne. Bien sûr, je n’avais rien derrière la tête, pas d’idées peu catholiques pour une fois, j’ai envie de dire. J’ai juste envie d’un petit moment de tendresse, ça fait du bien de temps en temps. Je glisse mes mains sur ses hanches quand elle glisse ses bras autour de mon cou, lui adressant un petit sourire, j’ai tellement de chance de l’avoir, je sais combien je suis chanceux et je ne la laisserais plus filer, non.

« Très bonne, enfin …le patron était un peu de mauvaise humeur mais bon, j’ai connu pire. Et toi ? Pas trop dur ? »

Je suis vraiment content d’avoir fini le travail et d’en profiter un peu, de ce moment avec elle, malgré que ce soir je vais devoir sortir quand même pour régler ses affaires, j’espère que je n’en aurais pas pour longtemps et que ça ne durera pas très longtemps. Je me détache un peu d’elle et prend son gel douche à elle, en mettant également dans le creux de ma main avant de glisser mes mains à son dos, en profitant pour le caresser du bout de mes doigts en même temps, frissonnant en sentant ses mains contre mon torse. J’aime sentir ses mains sur moi, ses lèvres…vraiment. Elle est tellement douce, ses caresses m’arrachent toujours de longs frissons, c’est tout simplement agréable. Je remonte lentement mes mains sur le haut de son dos puis sur ses épaules et je redescends, glissant l’une de mes mains exprès entre ses deux seins puis jusqu’à son ventre où je presse seulement un peu le bout de mon index, que très légèrement.

« Tu me feras un petit massage après ma chérie ? » Autant en profiter d’avoir une petite femme qui a des doigts de fées, hein, c’est quand même un sacré avantage.

Je glisse mes mains un peu partout, tout en y allant lentement, pas que je la cherche, juste un petit peu mais j’aime l’embêter, j’aime la voir frissonner sous mes doigts ce n’est pas ma faute. Je suis un peu vicieux. Je glisse mon visage dans son cou et mord sa peau mais lentement puis je la suçote aussi et m’arrête après avoir laissé une belle marque dans son cou, un beau suçon. Je suis assez fier de moi, maintenant elle va devoir mettre des cols roulées ou de bonnes écharpes pour ne pas que ça se voit. Je souris amusé, même si je me fais engueuler je m’en fiche, je marque mon territoire c’est tout.

« Fais pas cette tête, tu es à moi, il faut bien que je le montre, non ? »

Malgré la bague qu’elle porte et son petit ventre qui commence à se faire voir non, ce n’est pas assez à mon goût. Je n’ai pas envie que l’on me la dérobe, c’est tout, c’est la mienne et c’est celle à personne d’autre. Je me glisse ensuite sous le jet d’eau avant de prendre le shampooing et de m’en mettre dans les cheveux, les rinçant aussi puis je viens jouer avec ceux de ma femelle et la rapproche de moi, me penchant un peu rapprochant mon visage du sien lentement, exerçant de doux baisers contre ses lèvres avant de finalement prolonger, faisant jouer ma langue contre la sienne mais mettant fin au baiser rapidement et attrape sa lèvre inférieur entre mes dents, tirant légèrement dessus puis je la relâche et colle mon front au sien lentement, glissant lentement mes mains sur ses joues, mon nez touchant le sien. Je ferme lentement mes yeux avant de lâcher long soupire de bien être.

« Je t’aime …tu le sais ? »

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Ma pauvre petite chérie, si elle savait combien je la plains, c’est vrai que ça ne doit pas être facile tous les jours à entendre les gens se plaindre ou les femmes qui racontent leur vie sentimentale. Moi c’est à peu près la même chose, on me parle de tout et de rien mais après tout, d’un sens c’est normal. On m’a prévenu qu’il faut avoir un minimum de sociabilité car en général certains racontent leur problème qu’ils essayent tant bien que noyer dans l’alcool ou bien certaines qui essayent de m’impressionner en racontant de quoi elles sont capables avec leur langue et autre. Si elles savent combien je m’en fiche, honnêtement passer sur une femme où il y a un certain nombre d’hommes qui sont déjà passés dessus ça ne m’intéresse pas du tout, je trouve juste sa répugnant et même, il a beaucoup plus de risques de choper des maladies. Uli’ est loin d’être comme ça, du moins à ma connaissance et j’espère bien que ce soit le cas. Je lui rends son petit sourire, oh comme si elle ne le faisait pas elle, résumer sa vie qu’à moi. Qu’elle se rassure, c’est réciproque car honnêtement des amis je n’en ai pas tant que sa, voire même pas du tout. Je suis heureux, j’ai bientôt deux enfants, j’ai une femme merveilleuse, un boulot plutôt cool …bref, de quoi je me plaindrais, hein ? Puis je n’ai pas besoin des autres, s’ils n’ont rien à m’apprendre ou si c’est pour me faire des crasses dans le dos, ce n’est vraiment pas la peine.

« Je me demandais la même chose. Ca ne doit pas être passionnant tous les jours, surtout si ce sont des bimbos qui n’ont rien dans le crâne la conversation ne doit pas être très intelligente. Mais elles étaient jolies ? »

Dis-je pour la taquiner. Elle doit en avoir marre de ma petite personne, mais elle sait que je l’aime et puis d’un sens la voir jalouse ça me fait sourire, je trouve sa adorable et on dit souvent que la jalousie est une preuve d’amour. Je suis moi-même un gros jaloux qui serait même prêt à tuer la première personne qui oserait s’approcher d’elle. Ce n’est pas en elle que je n’ai pas confiance, mais je n’ai pas confiance aux autres. J’ai une grande confiance en moi, mais seulement voilà quand on touche ma femme, quand parfois elle me fait des petites remarques sur mon physique forcément ça me blesse un peu et je me remets en question. J’essaye d’être le plus parfait pour elle. Au travail, je ne parle pas beaucoup de ma vie privée, tout simplement parce que le travail c’est le travail et que ma vie privée n’a rien à voir dans ce domaine là même si j’aimerais tout de même en parler, montrer à quel point je suis fier mais je ne parle d’Uli simplement quand certaines se mettent trop à me tourner autour à mon goût, et je n’oublie pas de préciser à quel point elle peut-être jalouse et qu’elles risqueraient de l’avoir sur le dos pendant longtemps.

Joli suçon, tout mignon, je suis fier et franchement si je pouvais en refaire, je le ferais mais déjà que pour un elle râle, alors deux je n’imagine même pas. Mais c’est juste pour montrer qu’elle est à moi, qu’elle n’est pas libre, c’est tout. Je suis très possessif, ce n’est pas de ma faute. c’est la mienne, et à personne d’autre. Je pris une moue faussement choquée face à ce qu’elle dit. Oh. Quand même elles ne se déhanchent pas comme des guenons mais elles me font juste les yeux doux et encore …j’ai déjà vu pire.

« En général, je leur dis que tu es une demoiselle très jalouse et qu’il ne vaut mieux pas t’énerver. Parce que je te dis pas, certaines me montrent limite leur seins aussi …Maintenant tu te débrouilles, moi j’aurais assumé. Tu sais, il y a peut-être l’une de tes clientes qui est bisexuelle et qui aimerait te sauter dessus … »

Bon, okay, c’était pas l’argument qui tue mais au moins il est valable. Ca m’embêterait, oui, si elle venait à me tromper, même avec une fille même si ce n’est pas la même chose qu’un homme, certains s’en fichent mais pas moi. Je me mords discrètement la lèvre face à ce qu’elle me dit, oh voilà qu’elle m’accuse, je me contente juste de lui déposer de tendres baisers et de passer mes mains un peu partout pour laver son corps et voilà que c’est de ma faute. Je dépose mes lèvres à nouveau contre les siennes, lâchant un long soupire d’aise.

« Mais, pour une fois que je ne fais rien de spécial et que je n’ai pas des idées malsaines en tête, tu m’accuses …comme tu le dis si bien, ce sont tes hormones qui n’aident en rien, ils te font dire et croire n’importe quoi. »

Dis-je en affichant cet air le plus innocent possible qui, je suis sûr ne me va pas. J’ai loin d’avoir une tête d’un parfait innocent, on m’a toujours dit que rien par le physique j’ai l’air d’un gros ‘connard’, hautain, pervers et qui a son égo plus gros que la taille de ses fesses. J’ai toujours pris sa pour un compliment. Je la trouve mignonne, même avec ses envies et ses petites formes en plus, j’ai toujours envie de la croquer, si ça ne tenait qu’à moi je l’aurais fait depuis bien longtemps. Je suis réellement amoureux d’elle et ça ne m’est jamais arrivé auparavant de tomber amoureux ainsi d’une femme. Elle est mon premier amour et j’espère le dernier. C’était déjà dur la première fois que l’on s’est séparé à cause de cette histoire de viol, je n’ai rien montré non, tout m’est tombé dessus et pourtant je suis resté fort mais au fond j’étais tout ce qu’il y avait de plus détruit. J’étais perdu et je ne savais plus quoi faire, mais ma première réaction était pour éviter la taule de partir de la Russie et de venir ici, une ville que j’ai choisie par défaut sans vraiment réfléchir. Le jour où j’ai retrouvé Uiana, ce jour là j’ai tout simplement cru que je revivais, que je revenais à la vie. Je suis l’homme le plus heureux, le plus épanoui et le plus comblé. Je n’échangerais pour rien au monde ma place. Elle met relativement fin au baiser, un peu trop vite à mon goût et ce qui m’arrache une petite grimace, voire une petite moue. Je vois dans son regard cette petite lueur de perversité, ce sourire en coin presque amusé. Rien que sa me prouve qu’elle a des idées peu catholiques en tête et ce n’est pas pour me déplaire. Je frissonne à ses caresses puis à sa main qui descend plus bas. J’ai envie, oui. Je glisse à nouveau mes lèvres contre les siennes, l’une de mes mains sur le haut de sa tête, l’autre dans le bas de son dos pour la rapprocher de moi, collant son corps au mien tout en l’embrassant presque sauvagement, mais passionnément. Elle n’a encore rien fait, et pourtant j’en ai vraiment envie. Elle sait comment aiguiser mon désir, elle sait comment faire et elle sait surtout que je ne saurais jamais lui dire non. Je me suis calmé mais avant, je devais être le plus grand nympho de Los Angeles…mais il n’est jamais très loin. Je la plaque contre la paroi de la douche, revenant contre elle et glissant cette fois-ci mon visage dans son cou, où j’y dépose de doux baisers, mordillant parfois sa peau.

You can't break,
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J’aime tellement l’embêter, parfois ça lui arrive de partir au quart de tour et je trouve sa mignon, même si après pour la persuader du contraire ce n’est pas simple car c’est une femme très têtue. J’aime beaucoup d’ailleurs, son côté têtue, j’aime avoir du mal à la convaincre, j’aime quand les choses se corsent mais je sais qu’en général ça ne dure pas assez longtemps et heureusement. Je n’abandonne pas vite, en général, non il m’en faut plus mais c’est vrai qu’au bout d’un moment j’ai toujours peur de me prendre la tête avec elle, et Dieu seul sait combien je n’aime pas sa, si je pouvais m’en passer, croyez-moi que je le ferais. Mais un couple sans embrouilles est un couple qui va mal, on me l’a toujours dit, mais pas trop d’embrouilles non plus, juste le strict minimum. Bien sûr qu’elle est la plus parfaite à mes yeux, du reste je m’en fiche pas mal mais voilà, je ne peux pas m’empêcher de la rendre un peu jalouse, de l’embêter, c’est plus fort que moi. Je ne lui réponds pas, je me contente simplement de sourire comme un parfait idiot. J’aime la voir jalouse comme ça, même si parfois elle le fait exprès mais c’est toujours un vrai plaisir, c’est une preuve d’amour. Je suis un gros jaloux moi aussi, possessif également et je ne me gêne pas pour le montrer ou bien encore de montrer les crocs quand un homme s’approche trop près de ma petite femme à mon goût. C’est comme ça, c’est la mienne et on y touche pas. Dans ce domaine là, je suis très égoïste.

« - Un bon nombre, en plus tu vois, ce n’était pas des petits seins, au contraire je suis sûr qu’elles pouvaient m’assommer avec. Tu veux te joindre à nous c’est sa ? Pour pouvoir me surveiller de plus près ? »

Mais qu’elle se rassure, combien de fois j’en ai remballé certaines, malgré que pour la plupart je pense qu’elles ne parlaient pas le même langage que moi. J’admets que ça me gêne un peu, je suis un homme et je suis bien loin de rester indifférent et que, vu comment elles mettent leur poitrine en valeur mes yeux ne peuvent que plonger dans leur décolleté, je pense que tout le monde le ferait, même la plus hétéro des femmes.

Je sais que j’ai de la chance d’avoir une femme masseuse, c’est pour ça que j’en profite puis j’en ai bien besoin. Je suis quelqu’un qui stresse beaucoup, du coup je suis souvent aussi tendu qu’un string. Ma petite femme est là pour m’aider à me détendre, après tout, puis elle a des doigts de fées, autant en profiter. Je ne l’ai jamais vu dans un tel état, si affamée, si …en manque ? Pourtant, ce n’est pas comme si ça faisait une semaine que l’on avait rien fait, non, hier on a rien fait car nous étions trop fatigué mais avant-hier soir, si mais bon je remets sa sur le compte des hormones ou alors plus ça va, plus elle me montre sa vrai face qu’elle tentait de cacher tant bien que mal en trouvant l’excuse des hormones, sa je ne le saurais jamais. Oh ? D’habitude je ne lui manque pas quand elle n’est pas en manque ? Je frissonne quand elle se met à mordiller mon cou. Moi, elle me manque, tout le temps à chaque fois que l’on se sépare. Parfois quand je rentre et qu’elle n’est pas là, c’est un grand vide et je n’ai qu’une hâte c’est qu’elle rentre me rejoindre.

- D’habitude, je ne te manque pas ? »

Dis-je en ne pouvant m’empêcher de sourire en coin, oh pas pour la mettre mal à l’aise, loin de là. Elle me donne réellement envie, ses caresses me font du bien. Le pire, c’est quand elle vient se coller à moi, ce qui m’arrache un long frisson. Elle sait comment me donner envie, elle va toujours droit au but et c’est ce qui me plait chez elle. Pour toute réponse je glisse mes lèvres contre les siennes qui ne s’y attardent pas trop, les déviant dans le creux de son cou remontant à sa mâchoire jusqu’à son oreille glissant ma main le long de sa poitrine, entre ses seins puis jusqu’à son ventre quelque peu arrondit, le caressant du bout de mes doigts et fini par glisser mes doigts à son intimité commençant à la caresser sans pour autant m’aventurer plus loin. Je glisse ensuite mes lèvres à sa poitrine, venant embêter l’un de ses seins, mordillant l’un de ses tétons, passant ma langue contre ce dernier, j’en ai vraiment envie tout autant qu’elle-même si pour le moment je n’ai pas atteint la phase où je ne sais plus me contrôler mais ça ne saurait tarder, connaissant Uli’.