« difficile de s'en passer. » ▬ nolan.

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Une envie de le voir, une envie de s'assurer que tout allait bien entre eux. C'était exactement ça. Il était dix neuf trente quand Lizzie quitta son foyer en y laissant un mot salace à son colocataire, pour rejoindre l'appartement de son meilleur ami. Difficile à reconnaître, ou peut être pas du tout au final, mais Lizzie avait toujours un vrai pincement au coeur quand elle finissait à se prendre le chou avec Stanford. Et même quand il ne s'agissait point d'une dispute, mais d'une conversation un peu trop animée, et qui finissait par déboucher sur quelques jours sans nouvelles, la blondie s'en trouvait vite agacée. Inquiète, perplexe, c'était comme si en permanence, elle avait besoin de savoir qu'il allait bien. Au fond, elle n'était pas du tout et naive, et savait qu'il ne serait jamais à l'abri d'une rechute ou autre. Alors quand il ne donnait plus de nouvelles comme ça, durant quelques jours, elle n'hésitait pas trop longtemps avant de prendre les choses en main. Elle grimpa en voiture, en se disant fièrement qu'elle allait se pointer à l'heure du dîner et qu'il serait forcé de lui accorder de son temps. Elle n'avait pas de show ce soir, et encore de soirées privés, d'enterrement de vie jeunes garçon, ou même de jeunes filles, puisqu'apparemment ça en devenait la nouvelle tendance, et du coup c'était le meilleur jour pour venir voir Nolan. Un jour, où elle ne serait pas forcé de lui raconter sa journée, en casant dans son planning le fait qu'elle s'était une fois de plus mise à nue pour le plaisir des yeux de beaux clients. Et le tout, était uniquement dans le but de ne pas raviver les flammes, et de ne pas parler de tout ça. Pas ce soir. Il était le seul, à pouvoir lui faire reconnaître qu'elle n'avait pas choisi ce boulot parce qu'elle l'aimait, et que sa conscience en était salie. Mais au fond, qu'avait-elle de mieux à faire en ce moment ? Elle était arrivée à un stade de sa vie, où vivre au jour le jour sans tourmentes, ni préoccupations, ni attaches, lui faisait le plus grand bien. Elle gagnait sa vie, payait son loyer, faisait quelques folies, en s'amusant malgré tout par moments, alors le strip-tease n'était aujourd'hui plus d'une formalité. Alors, c'est loin de se douter que son meilleur ami, avait raviver sa passion pour cette femme, que la jeune blondie vint à toquer à sa porte. Elle savait qu'il ne soupçonnerait pas sa venue, vu le petit accrochage qu'ils avaient vu il y a quelques jours, mais il savait aussi qu'elle avait du mal à se passer de lui, alors tôt ou tard, elle y serait revenu. Ding, dong : toc toc et Lizzie sur le palier à attendre que la porte s'ouvre enfin.