Ce n'est pas quelque chose qui se perd, le sadisme, au contraire, c'est quelque chose qui se conserve malgré tout les efforts envisageables pour s'en débarrasser. Moi, chiante ? J'ai peut-être eu un bon professeur, qui sait ? C'est comme si je me souvenais de lui autrefois. Sauf que je m'en souviens pas, ou presque pas ... Pour la première fois depuis mon réveil et depuis que je me suis rendue compte de mon amnésie, quelques bribes de souvenirs me reviennent de temps en temps. Les médecins avaient raison sur un point, je ne suis pas une cause perdue. Ta prévu qu'on annule au moins ce mariage ou ta vraiment prévu qu'on reste marié éternellement, quitte à ne pas pouvoir épouser ta blonde ? J'ai l'air bête mais la façon dont il a tourné sa phrase me laisse dans le doute. Me faire taper sur les doigts, c'est pas un problème, j'ai une bonne défense mais en revanche, affronter certaines choses s'avèrent plus compliqué pour moi. Une étincelle embaume mon cœur lorsque qu'il me prend de nouveau dans ses bras. Un sentiment inexpliqué, que je ne contrôle pas forcément et que je n'arrive pas à cerner. Ta intérêt, un mari aimant se doit d'être toujours fier de sa femme. Me détachant, je n'ai jamais été aussi rapide pour annoncer les faits et m'en aller. J'entends la voix de Freddy, qui se fait inaudible à cause du brouhaha qui nous entoure et je sens sa main me frôler. Voulait-il m'arrêter ? C'est peine perdue, j'ai trop hâte de quitter cet engin de malheur. Lorsque mes pieds touchent le sol de Vegas, un large sourire illumine mon visage tandis que j'en oublie presque mon compagnon de virée, me frayant un chemin parmi les voyageurs pour atteindre les portes de l'aéroport ou cette fois-ci, j'attends sagement Freddy, impatiente comme jamais à l'idée de ce qui va se passer. Faire les boutiques, acheter une bague, se marier. Quel programme !

J'ai l'impression qu'il a remarqué mon progrès et je suis vraiment fière de moi sur le coup. Ça fait des semaines et des semaines que je n'arrive à rien et là, en quelques heures, je suis parvenue à avoir deux lueurs. Minime mais présente tout de même quoi. Toi, y a certains trucs, c'est vague, certes mais qui me reviennent. Je laisse s'afficher sur mes lèvres, un très large sourire, illuminateur. Oh c'est mignon. Viens me faire un bisou. ! C'est l'heure de la bataille de bisous baveux suite à un si bel aveux. C'est vrai qu'il ne s'agit que d'un morceau de papier mais officiellement, aux yeux de la loi, même si on annule ce mariage, chose plutôt logique, on aura été marié. Je tends les bras et les lèvres vers lui en essayant de ne pas éclater de rire rien qu'en imaginant ma tête et ma posture. Il sait comment parler aux femmes Freddy mais est trop lent pour les rattraper, la preuve, il n'a pas le temps de réagir ni même de se détacher que je suis déjà en bas de l'avion, aux portes de l'aéroport lorsqu'il me rejoint. Ce petit pincement à la taille me fait sourire car lui aussi me rappelle quelque chose. C'est pas toi que je fuis mon amour mais cet engin de malheur. Je souris lorsqu'il me prend la main et m'entraîne avec lui. Exacte, allons faire chauffer nos cartes de crédit. !

Je hoche la tête et sourit à sa question. Je n'ai jamais été aussi sérieuse de toute ma vie. Stefan qui m'a pas mal aidé n'est même pas là pour découvrir mon premier souvenir. C'est surement que ça devait se passer avec Freddy, tout simplement. Notre lien est peut-être plus fort aussi, qui sait ? Pourquoi ? Tu m'as fait des sales coups ? Bizarrement, ça ne m'étonnerait pas vu comment c'est parti entre nous. Les bras et les lèvres tendues comme une enfant, je ris à ce qu'il dit lorsqu'il me prend dans ses bras et me fais pleins de bisous. Je le serre contre moi, trouvant la position parfaite pour ne pas mourir asphyxiée. Je finis, après cette tempête ravageuse, par m'écarter doucement de lui, prête à faire chauffer ma carte de crédit. On commence par passer devant un magasin de chaussure, mon péché-mignon. Pourtant, je suis raisonnable car je ne regarde même pas la vitrine pour éviter de céder à la tentation. Comment ? Tu me vois porter des tongs avec cette tenue ? On reviendra de toute façon par là après car je peux pas mettre une belle robe avec ça, à moins que je me marie ainsi, ça serait stylé, non ? Je marche pas très rapidement mais faut dire qu'il a raison, je suis ralenti par mes chaussures. Quelle idée de mettre des cuissardes à talons aiguilles super haut. Ça marche, je continue un peu plus haut moi, y a un magasin juste là-bas qui ressemble à un petit magasin de jouet. Je vais te trouver un truc dément moi, tu verras. Je lâche sa main et lui colle un gros baiser sur la joue, glissant par la même occasion. Je t'aime, à tout à l'heure. ! Amnésique ou non, faut pas être le petit fils d'Einstein pour savoir que l'on s'aime. Je le quitte et entre dans la petite boutique à côté de la sienne et farfouille à la recherche d'une bague qui devrait faire l'affaire.

Je ne suis pas condamné, c'est sur et je suis en bonne voie de guérison. Jamais je ne guérirait totalement de cette "maladie", entre guillemets mais au moins, petit à petit, je recouvrerais la mémoire. C'est tout ce que je demande. Me souvenir un peu pour pas rester inconnue de ma propre personne à vie, bien que je me reconstruise progressivement. Je me doute, on en serait pas à ce point sinon toi et moi. Je souris, ne cherchant pas à en savoir davantage car après tout, je me laisse le temps de redécouvrir les choses car c'est en les précipitant que je risque d'en perdre des miettes, très précieuses. Quand il prononce le mot "pied", j'ai un frisson dans le dos. Pourquoi d'ailleurs ? C'est horrible ... Je trouve ça vraiment laid les pieds. Ça me dégoûte et j'irais même jusqu'à dire que ça me fait peur, rien qu'à penser au fait que je puisse me balader pieds nus. Non, c'est juste pas possible ... Rien qu'à y penser, ça me donne la nausée. Ai-je toujours été ainsi ? En tout cas, hors de question qu'il me montre ses pieds ou que je lui montre les miens. Bien sur et une blanche par dessus le marché. ! Ce jour est censé être le plus de ma vie même si au final, c'est un défi qu'on s'est mutuellement lancé. Promis. ! Je le serre doucement contre moi et souris à son baiser avant de me volatiliser en lâchant au passage : Toi aussi, et choisis bien surtout. Entrant dans la boutique, je me rend dans le rayon des bijoux et choisis une bague qui ressemble à une chevalière mais fantaisiste. C'est mieux que rien après tout. Je ne met pas longtemps à me satisfaire, la trouvant très jolie. Me rendant à la caisse, je règle mon petit cadeau et glisse la petite bague dans ma poche, prête à la passer bientôt au doigt de mon futur mari. J'avoue que la chevalière ça fait plus fiançailles qu'autre chose mais rien d'autre ne me plait et tout le reste paraît beaucoup trop enfantin. Ressortant de la boutique, j'attends devant qu'il daigne sortir de la sienne.

Se taquiner et se blesser, c'est carrément différent. D'après ce que j'ai compris et surtout d'après les quelques souvenirs qui me reviennent à la pelle, lui et moi, nous entretenons une relation vraiment spécial car en plus d'être mon meilleur-ami, il endosse tout les rôles du monde, même les plus inimaginable. Une amitié comme ça, c'est éternel, c'est quelque chose à ne jamais oublier car depuis le temps, on a construit quelque chose de solide lui et moi. Oui, je refuserais ça à mon homme. Tu touches pas mes pieds, tu vois pas mes pieds, tu me montres pas les tiens et surtout, tu ne me touches pas avec tes pieds au risque de devoir me réanimer. Je supporte pas ... Je lui pince doucement les joues en voyant la petite moue qu'il fait. Il est tellement mignon quand il fait ça. (a) Ta intérêt à assurer parce que c'est censé être le plus beau jour de notre vie. ! Moi, moins, je me sentirais pas forcément à l'aise, à moins qu'elle soit en cuir. Je réfléchis et secoue la tête. Ça serait trop laid ouais. Je veux pas forcément une robe de mariée mais une robe blanche, qui me mettent en valeur. Heureusement que je me balade toujours avec mon petit appareil photo numérique, sinon j'aurais du en acheter un et ça aurait fait des frais inutile. Après avoir trouvé mon bonheur, je sors de la boutique et attends mon futur mari avec une patience que je ne me connais pas. Lorsqu'il arrive, je souris et hoche la tête. Oui, je t'ai trouvé la bague parfaite. Et toi ? Première chose de faites, passons à la suivante. Allons-y. Me faut une robe blanche, des sous-vêtements blancs car j'en porte que des noirs et ça le fera pas forcément, faut que je m'achète du maquillage, un fer pour onduler un peu mes cheveux. Tout des choses que j'aurais pu prendre chez moi, pour la plupart en fait mais bon, tant pis, ça me permettra de remplacer certains trucs que je comptais racheter. Toi, il te faut un boxer avec marqué, propriété de Joey sur les fesses. Glissant mon bras sous le sien, je le tire avec moi dans la petite rue bordée de magasins en tout genre.

Je vois qu'il est déçu mais sur ce point, qu'il me fasse sa petite gueule d'ange ou non, je peux pas le satisfaire. On parle de pieds et c'est juste pas possible. Rien qu'à imaginer, ça me donne envie de vomir ou de mourir, pire. Pas du tout d'habitude mais là, oui, je suis égoïste si tu veux. Tant que tu penses ça, tu penses pas à autre chose. Le mot chef raisonne divinement bien dans ma tête mais je me tais, pour éviter qu'il pense que je prend rapidement la grosse tête. Ça tombe, c'est toujours comme ça avec moi. (a) Bien évidemment sadique ... Qu'il ne nie pas les faits, il avait des arrières pensées en disant ça, même si elles étaient minimes, choses que je doute fort. J'ai hâte de voir cette petite bague que je devrais faire en sorte de conserver toute ma vie. (a) Bien sur mon chou, tu seras en première loge. Un petit air coquin sur le visage, je finis par laisser un sourire, illuminer mon visage. Possessive ? Tu vas m'appartenir après tout. Il sera mon mari et il sera à moi surtout, même si ce n'est que pour quelques jours, le temps d'annuler ce mariage. Autant que j'en profite un maximum après tout. Je ris à ce qu'il dit, imaginant parfaitement la réaction de Stefan même si je doute qu'après avoir appris notre mariage, il veuillent encore de moi. Au moins, ça marche dans les deux sens. ! Mon bras glissé sous le sien, d'un coup d'oeil rapide, j'observe les vitrines pour juger si oui ou non, l'intérieur serait intéressant à visiter. Je finis par trouver chaussure à mon pieds avec une boutique de vêtements qui vend justement, des tenues de soirées. On devrait trouver notre bonheur là-dedans. On se sépare ?

Malheureusement pour lui, sa petite gueule d'ange n'a pas l'effet escompté pour une fois. Quand il s'agit de pieds, je suis intransigeante. Je souris amusée face à sa réaction. Qu'il peut être bête quand il s'y met. Dis pas ça, j'aime la violence, la sauvagerie et rien que pour que tu me les arraches, je suis prête à acheter des trucs compliqué à retirer. Je prend un air sérieux même si j'ai un peu envie de rire, je dois bien l'avouer. Techniquement, sur le coup, Freddy n'est surement pas le seul à se faire des films car en plus de l'imaginer en train de me déshabiller, j'imagine d'autres choses qui ne devrait pas se produite. J'ai une imagination débordante. Non, à moins que tu me les paies ? Je suis malheureusement pas la femme d'un célèbre banquier et encore moins riche donc je limite un peu mes dépenses même si je dois pas pour autant me priver. De toute façon, une chose est claire, s'il compte se rincer l'oeil, moi aussi, non mais ho. ! F comme Foster ? Je prends un air innocent avant d'avoir une étincelle. Tu te fais tatouer Joey sur le cul et je me fais tatouer Freddy sur la lèvre. Je crois que là, avec un truc pareil, on se fait arracher la tête et enterrer vivant mais bon, tant que c'est pas tourné au défi, on a le droit de refuser. Viens avec moi alors. Je choisis une robe, je l'essaye et on va te choisir un costume. Une belle robe blanche, avec un bustier, un voile ... Je m'éloigne, ça doit rester simple, c'est pas un vrai mariage après tout vu qu'on s'est acheté des bagues en plastique et que c'est un défi mais au fond, ça restera surement le jour le plus beau de notre vie.

Ensemble, nous avons toujours les idées mal placé et ça s'arrange pas avec le temps. D'ailleurs, est-ce que ça s'arrangera ne serais-ce qu'un jour ? Faudrait nous séparer pour ça et comme nous ne nous séparerons jamais, faut pas compter dessus. Rien que pour toi, je ferais en sorte de me laisser faire ou si tu veux, je crierais au secours. Je ris à mon idée vraiment stupide. Je me vois mal crier au secours avec une voix sensuelle pendant qu'il m'arrache mes vêtements. En revanche, le voir se montrer un tantinet violent me donne des envies pas très catholique. Non merci, je voudrais pas l'avoir sur la conscience après. Je souris et lui tire la langue. Je pourrais pas dépenser son argent à lui, c'est contre ma propre morale. Malgré tout mes défauts, je n'ai pas celui de profiter dans ma liste, chose pas plus mal d'ailleurs. Je suis autonome et indépendante et je n'ai besoin de personne. Aucune, à vrai dire ... Quoi que Foster, c'est mon nom de jeune fille et que dans moins d'une semaine, je le porterais de nouveau. Je te met au défi d'e te faire tatouer Niallàn-Joey sur le poignet dans ce cas. Côté défi, c'est vrai qu'on s'arrêtera jamais et que ça deviens de plus en plus con. Surtout que là, c'est quand même à vie contrairement au mariage qu'on peut facilement annuler. Je parlais pas de cette lèvre-là mon chou. Je dois surement rougir légèrement mais c'est comique quand même même si ça doit faire mal. Lui avec mon nom sur le cul et moi avec le sien sur ma lèvre vaginale. Je finis par sourire à ce qu'il dit et entre dans le magasin avec Freddy sur les talons pour choisir ma robe. Une robe dans toute sa simplicité mais qui en jette quand même. Blanc et j'espère que ta bon goût.

Je ris à ce qu'il dit, imaginant la situation qui serait vraiment des plus comique en fait. En ce qui concerne sa carte, il est vrai que j'ai plus peur aussi de vider son compte en banque même si mon autonomie et mon indépendance prime sur tout. On m'a toujours appris à ne compter que sur moi-même et je m'en rend compte avec le temps qui passe. On ne peut compter sur personne. Exactement, tant pis pour moi mais remercie moi, au moins, tu devras pas faire le gogo-danseur pour le renflouer. On en revient à un nouveau défi qui consiste à se faire tatouer et ça n'a pas l'air de le refroidir. Tu relèves, tes sérieux ? Je relève aussi et sur le poignet pour pas que tu te sente seul. Au point où j'en suis, je suis plus à une connerie prêt. Le mariage, le tatouage, il sera ravi le Stefan, c'est moi qui vous le dit. J'avoue, ta eu l'esprit bien en place et oui, ça reste le même principe sauf que ses lèvres-là, elles peuvent pas te rendre tes baisers. Je ris à mon allusion un peu pathétique et hoche la tête. Il va me faire la peau mais je prend le risque. Tes sur qu'on est que des amis parce que j'ai l'impression qu'il y a autre chose à ma façon de réagir à ton égard ? Je souris et m'avance dans les rayons avec Freddy sur les talons qui cherche une robe avec moi. Je farfouille sans réellement trouver ce que je veux alors que lui, il a la perle rare. Vendu et trouves-moi les porte-jarretelles pendant que nous y sommes parce que franchement, je veux pas te blesser mais j'ai pas la tête à porter une robe jusqu'au cheville. L'abandonnant au milieu du rayon, je me glisse à l'intérieur d'une cabine d'essayage et enfile la robe. Ça me change carrément de mon cuir. Freddy, tes là ?

J'éclate de rire à ce qu'il dit. Pas forcément. Un gogo danseur, c'est pour les filles donc généralement, ils sont pas gay du tout. Pauvre Freddy. Plus hétéro que lui, y a pas. J'arque un sourcil à ce qu'il dit, comme choquée par ses propos. Il s'en fou ou je rêve ? En fait, c'est loin d'être un défi pour lui car pour moi, il est prêt à se faire tatouer. Je trouve ça vraiment mignon. Tes d'un chouchoutisme incroyable que j'en ai envie de t'embrasser. Au fond, il a raison. Où est le mal après tout ? Se faire tatouer le prénom d'une personne qui compte énormément pour soi, c'est significatif. De plus, c'est monnaie courante de nos jours. Je le sens perdu dans ses propos et je ne préfère pas insister pour éviter de le mettre mal à l'aise, davantage. La robe qu'il me présente me plait beaucoup, je dois bien avouer. Je suis ses instructions et m'en vais en cabine d'essayage pour l'enfiler et l'appeler par la suite pour qu'il vienne admirer le résultat qui a l'air de vraiment lui plaire. Un large sourire illumine mon visage. C'est vrai, tu me trouve belle dedans ? Inutile de préciser qu'hormis la remarque un peu déplacée qu'il fait, je suis touchée par le compliment puis au fond, je suis ravie également qu'il cède à ses tentations grâce à cette robe. (a) Je fais un tour sur moi-même pour lui faire admirer sous toute les coutures et déclare : Je ne la retire pas, comme ça, on a plus qu'à se rendre à la chapelle. Faut juste que je trouve des chaussures maintenant et le tour est joué. On va te chercher un costume ? J'attrape mes vêtements et sors de la cabine.

Une fois de plus, Freddy me piège dans mes propres discours et je préfère ignorer sa question pour mon bien personnel car après tout, ça pourrait comme toujours, tourner dans le mauvais sens. Cette histoire de tatouage me tracasse même si au fond, il a raison. C'est innocent et significatif puis au moins, ça me permettra de me rappeler qu'il m'appartient quoi qu'il arrive ou plutôt, qu'il m'a appartenu, et vice-versa. Quand la blonde va voir ça ... J'en jouis d'avance. Je lui saute au cou et le dévore de baisers, comme je sais bien le faire. Je sais qu'il adore ça. Son "légèrement" peut convaincant me fait réagir différemment. Contre toute attente, je ne lève pas mon doigt mais je lui met une claque derrière la tête. Tu mens, je vois dans tes yeux que tu me trouves parfaite. Je souris amusée et direction les costumes. J'attrape une paire de chaussures sur mon passage que j'enfile, qui est assortie à ma robe et qui a des talons hauts, la chose primordiale. Je les enfile tout en suivant mon futur mari. Exactement. Je le vois faire son choix, un sourire aux lèvres et le suis jusqu'au cabine d'essayage. Moi aussi j'ai le droit d'admirer, non ?

Mon silence en dit long mais Freddy n'a pas du s'en apercevoir. Si ? De toute façon, quoi que je fasse, il me grille tout le temps. Maintenant, même quand je garde le silence, il sait à quoi je pense. Quand je vous dit qu'on est complémentaire. Cette fameuse claque derrière la tête, éveille quelques souvenirs en moi. Une nouvelle progression. Un simple geste, une simple parole ou un simple regard peut m'aider à étendre un peu plus les parcelles de mes souvenirs enfouis je ne sais où. Je souris à son petit gémissement qui sent le mensonge car je suis quasiment sur de ne pas lui avoir fait mal mais aussi, de manière satisfaite car j'ai lu en lui comme dans un livre ouvert. Avec lui, je peux me montrer sous mon véritable jour et je me sens belle car il me le dit assez souvent. L'air de rien, je le suis et prends une mine innocente. Quoi ? Toi tu mattes et moi non ? Han, tes chiant, je te le ferais payer ... Je reste dans mon coin à bouder pendant qu'il se change et lorsqu'il sort de la cabine, mes yeux se mettent à étinceler. Tes parfait. Ahlala, tes beau comme un cœur. Tellement beau, que j'ai envie de t'embrasser. Relevant un peu ma robe, je me jette dans ses bras et enlaçant sa taille de mes cuisses et son cou de mes bras, je le dévore de baiser. C'est moi qui joue la sangsue cette fois-ci. Retrouvant le sol, je le vois glisser quelque chose dans sa poche et remarque que j'allais oublier ma bague. Je la prend dans mon pantalon et la glisse dans mon petit sac et le suis jusqu'à la caisse pour qu'on y règle nos affaires. Je serais bien tentée de me barrer en courant et de ne pas payer mais y a une chance sur deux pour qu'on se fassent prendre.