Une main c'est plus joli à voir qu'un pied, faut être réaliste. Un pied, c'est laid et ça pue si ta le malheur de transpirer un peu. Heureusement pour Freddy, je ne transpire pas mais je pourrais très bien ne pas me les laver quelques jours histoire de lui faire subir les frais. Remarque non, c'est pas possible du tout. Je supporterais pas, moi qui a tendance à vouloir prendre une douche après chaque passage au toilette pour me rafraîchir. Exactement ... C'est tellement jouissif de voir sa réaction que je pourrais rester des heures durant ainsi. Ta rien fait, ta juste dit que tu ferais tout ce que je veux et de ce fait, je pourrais me venger de toute la misère que tu m'as faites durant toutes ces années. C'est pas mignon tout ça ? Attendre toute la soirée ? Je sais pas, tu verras ... C'est terrible venant de ma part mais pourtant, je vais lui faire croire à ses conneries un moment. S'il doit m'appartenir un moment, je vais bien évidemment pas le faire souffrir, je veux juste lui faire gober, c'est différent. Je pourrais pas lui faire faire un truc méchant, je l'aime trop mon petit Freddou au fond. C'est quand j'essaie de fuir qu'il me rattrape et que je lui propose de me suivre pour qu'on aille chez moi. Sans hésitation, il accepte mais finit par trouver les faits étranges et il n'a pas tort car je remarque que j'ai beaucoup trop parlé. Ta raison, je dis des bêtises, fais pas attention ... Freddy, je t'aime et il n'y a pas que de l'amitié, là dessous ... Voilà ce que je devrais lui dire pour éclaircir les choses mais ça sort pas. Tant pis ...

Le voir aussi déstabiliser que ça, c'est tellement bon que pour s'en rassasier, c'est quasiment impossible. Dès que j'ai les rennes en main, j'en profite au maximum car malheureusement, l'effet peut vite s'inverser. J'ai horreur quand les rôles s'inversent et généralement, je fais pour pour ne pas que ça arrive, sauf qu'il est souvent plus fort que moi, à ce jeu, faut être réaliste même si je ne le suis pas forcément toujours. Me maudire ? C'est encore plus excitant. Je souris, de satisfaction avec ce petit air que je sais tellement faire, démoniaque, sur le visage. Si avec ça il ne comprend pas à quel point il va s'en mordre les doigts, je peux l'exprimer clairement, à haute voix. Cela dit, même si j'ai les cartes en main, je perd vite le contrôle de la situation. Lorsqu'il s'approche tout près de moi et qu'il me regarde dans les yeux, j'ai l'impression que mes jambes vont céder sous mon poids. Je n'ai aucune issue pour m'en sortir à part celle de la vérité. Je baisse les yeux, pour éviter de croiser son regard et bafouille : Je t'aime ... Je suis incapable de savoir s'il en comprendra la signification mais une chose est sur, y a vraiment anguille sous roche.

Ce moment de soumission, comme tout que j'ai eu l'occasion de mener de front, resteront gravé dans les annales de ma mémoires et dans la sienne aussi mais plutôt dans ses pires souffrances, qu'autre chose. Heureusement pour lui, c'est en effet, un secret qu'on se garde bien de cacher car si moi je crache le morceau lorsque c'est moi qui tient les rennes, il risque de le faire, dans le sens inverse et j'ai pas trop envie que ça se sache. Quand on regarde bien, lui et moi, on a tendance à se faire passer pour des gens normaux alors qu'on ne l'ai pas du tout. On est fou, bon à enfermer ... Il est aussi gêné que moi, je le sens à sa voix et je le vois à son regard. Un air mélodramatique ? Il a raison, j'ai une drôle de mine que je n'arrive pas à cacher. Je suis carrément déstabiliser, comme jamais je ne l'ai été et confronté à lui de façon à ce que la vérité explose ... Quel air devrais-je avoir face à cette situation ? Non ... Je t'aime ... Qu'est-ce qui n'est pas compréhensible là-dedans ? C'est plus de l'amitié Freddy ... C'est dit ... J'ai réussi à le dire. ! Au fond de moi, je suis fière mais j'ai tellement peur qu'il décide de s'en aller, en prenant ses jambes à son cou que mon cœur se met brutalement à cogner si fort dans ma poitrine qu'il risque de s'en aller d'une seconde à l'autre. Tes sur de vouloir rester avec moi après ça ?

J'aurais du me taire et suivre mon instinct. Il a peur et il est mal à l'aise, chose complètement compréhensible et moi, je me retrouve dans le même état d'esprit que lui. Mon cœur vole en une multitude d'éclat face à sa réaction que je connaissais d'avance. Il a Naomïe dans sa vie, pourquoi l'aurait-il quittée pour moi ? Cette idée ne m'a même pas traversée l'esprit un seul instant car malgré ce qui a pu se passer entre nous, il a toujours su qui était l'élue de son cœur et malheureusement, ce n'est pas moi. Je me sens mal tout à coup. Je n'ose même pas le regarder dans les yeux ni même poser ne serais-ce que le petit doigt sur lui. Notre relation, par ma faute, vient d'éclater et on se retrouve à un point ou ça sera plus jamais comme ça l'a été entre nous. Freddy ... Je te demande pardon ... J'ai tout gâché entre nous ... Je ... J'ai l'impression de parler à un mur et je peux pas lui en vouloir de me quitter si brusquement. S'il te plaît, me laisse pas ... Je tente une approche qui je l'espère, ne sera pas mal interprétée. Je pose doucement ma main sur son bras, comme pour l'empêcher de s'en aller.

J'ai réellement l'impression d'avoir tout gâché entre nous alors qu'au fond, je n'ai qu'avoué mes sentiments amoureux à son égard. J'aurais surement pas du car c'est quelque chose d'assez délicat, sachant la situation dans laquelle nous sommes tout les deux mais pourtant, ça pesait tellement lourd sur mon cœur et ma conscience, qu'il fallait que ça sorte. Je finis par lever les yeux lorsqu'il reprend la parole, un peu surprise par la tournure que prend la chose. Je suis incapable si les sentiments dont il a parlé sont réciproque aux miens ou s'il m'aime comme ma sœur. Je préfère éviter de le lui demander pour ne pas créer un énorme malaise, la tension étant déjà à son comble. Non, tu ne m'as pas perdu Freddy. Tu me perdras jamais ... C'est juste que maintenant que je t'ai avoué ce que je ressentais pour toi, j'ai peur que tu veuilles prendre des distances, peur que tout ce que nous avons vécu, tout ce que nous vivons, et tout ce que nous vivrons, vole en éclat. Dis-moi juste que malgré ce que tu sais maintenant, tu me laisseras pas et te comportera pas différemment avec moi ? J'ai réussi à rester la même jusqu'à présent alors pourquoi je changerais, sous prétexte qu'il sait tout concernant mes sentiments ? Non, viens, au contraire, ça sera pas la première soirée chez moi qu'on fait. Ta pas peur de moi j'espère ? Essayant de maîtriser la situation du mieux que je peux, je fais en sorte de rien laisser paraître, même si ça me touche particulièrement et de rester la même. Telle une enfant, je lui tend les bras doucement.

Bon, ça risque d'être assez tendu entre nous durant un certains temps mais au moins, je suis libérée d'un poids après ma petite déclaration. Je suis soulagée, c'est un fait mais j'ai un peu mal au fond, de ne pas savoir si c'est réciproque ou non bien que j'opte plus pour la deuxième solution. Faut pas se faire d'illusion. Freddy a Naomïe et jamais, il la laissera tomber pour moi. Comme il le dit si bien, je suis la deuxième femme de sa vie et jamais, je n'arriverais à atteindre la première place, à moins qu'un jour, on ne sait jamais, la blonde disparaisse de la circulation, et encore, rien ne dit qu'il s'intéresserait à moi. Les mots qu'il prononcent me font esquisser un maigre sourire. Je n'ajoute rien, préférant savoir qu'il ne me laisserait pas plutôt que d'ajouter quelque chose du genre : J'aurais préféré être la première. J'en ai déjà assez dit et assez fait jusque maintenant. Lorsqu'il me prend dans ses bras, mon cœur s'embaume d'une chaleur indéfinissable. Je me blottis contre lui et souris. Par rapport à ce que je t'ai avoué. T'aurais pu me fuir, comme ta d'ailleurs essayé de faire et comme j'ai d'ailleurs essayé de faire aussi soit dit en passant ... Blottie dans ses bras, je lève les yeux vers lui et prends un petit air innocent mais pas sur. J'espère que je serais me tenir. Y a une part de vérité dans ce que je dis mais je le garde pour moi, tournant le tout à la rigolade. Je lui fais un petit clin d'oeil complice et quitte le Seven's en sa compagnie. Tes venu comment ?

C'est vrai que sur le coup, j'aurais bien aimé savoir ce qu'il avait en tête mais il a été incapable d'en dire davantage. Remarque, techniquement, je le comprends car à sa place, j'aurais surement fait pareil. J'ai eu du cran parce que je me suis retrouvée devant le fait accompli mais surtout, parce que j'ai eu une poussée sauvage d'adrénaline qui a fait que ma langue s'est dénouée mais je me demande si j'aurais pas du me taire car je suis quasiment sur que quelque chose s'est brisé en nous et je sais quoi ... Notre amitié. Si ce n'est pas réciproque, chose à laquelle je suis presque sur car après tout, il est casé et bien amoureux de sa blonde, il va avoir peur à l'idée de passer du temps avec moi même s'il ne le montrera pas forcément et moi, je vais pas forcément savoir me tenir car maintenant que mon coeur est vidé, je vais forcément tenter de l'approcher, jusqu'à l'avoir rien que pour moi. Je me connais ... C'est des moments que je pourrais qualifier d'incontrôlable ... Après, je peux savoir me tenir par respect pour lui, tout bonnement. Moi aussi ... Je l'aurais mal digéré s'il aurait fuis après m'avoir moi-même rattrapé mais c'est malheureusement ce qui aurait pu arriver. C'est mieux que rien, c'est sur. Je ris en imaginant la scène. Moi, qui joue les tigresses pour pas changer et Freddy, Monsieur Raison qui fait en sorte de calmer mes ardeurs. Sortant du Seven's, je souris à ce qu'il dit. T'aurais pu Babe'. À pieds, j'ai passé la journée en ville et c'est in-pratiquable en voiture. Je peux conduire ? Je tends la main et lui fait ma mine d'enfant malheureuse. Si avec ça il cède pas, je comprend plus rien. Puis, c'est pas parce que je sais pas conduire que je vais forcément abîmer sa voiture puis on est le soir, je vais pas tenter de me remaquiller dans le rétroviseur en conduisant.

J'attends juste avec impatience, ce jour ou il clarifiera les choses entre nous. Soit c'est réciproque, soit ça ne l'est pas et d'une manière ou une autre je serais fixée sur le fait d'espérer quelque chose ou non. Je crois que s'il s'avérait que par bonheur, il soit intéressé lui aussi par moi, ça me ferait tout drôle sachant que je serais en concurrence avec sa blonde et que j'aurais surement aucune chose. On efface pas autant de temps en un claquement de doigt. Je suis réaliste au moins même si l'espoir fait vivre. Sortant du Seven's avec Freddy, je suis ravie de voir qu'on ne rentrera pas à pieds mais je suis encore plus ravie à l'idée de me dire que je pourrais surement conduire son petit bébé parce que vu la tête que je lui fais, impossible qu'il résiste. La preuve ... (a) Sérieux ? Je m'attendais pas à autant de faciliter. Je m'arrête à prendre les clés lorsqu'il se ravise. Ce qu'il dit me fait sourire et pas qu'un peu. J'y avais pas pensé, bonne idée tiens. ! Il finit par me donner les clés. Les serrant dans ma main, je me dirige avec lui vers la voiture, déverrouillant à distance les portes avant de monter, côté conducteur et d'attacher ma ceinture. Glissant la clé dans le démarreur, je dis : La forêt, c'est trop lugubre, je connais des endroits aussi isolés et plus agréable. Une fois sa ceinture mise, je démarre en douceur et m'engage, laissant mon pieds sur l'accélérateur afin de faire grimper progressivement le compteur, irraisonnablement pour pas changer mais sachant que ça n'est pas ma voiture, j'ai plutôt intérêt à y aller mollo. Au pire, il pourra toujours s'accrocher au siège en criant après sa maman, ça ne me dérangera pas.

Rare sont les fois ou il cède aussi facilement, je dois bien l'avouer. Je dirais même que ça ne lui ressemble pas sachant qu'en temps normal, j'aurais bientôt du le supplier pour les avoir ces fichues clés. Comme si j'allais abîmer son bijou. C'est plutôt nous que je risque d'abîmer sachant qu'une carrosserie ça se refait plus facilement qu'une gueule. (a) Je lève mon majeur à sa réflexion car après tout, il l'a cherché. Il m'énerve avec ses paroles d'homme des cavernes. Il est sexiste et il s'en rend même pas compte, c'est ça le pire. Quoi qu'il le sait peut-être mais ne l'avoue pas. Une fois de plus, j'ignore ce qu'il dit. Puisque tout est à mon avantage, autant ne pas le pousser à changer d'avis puis j'en meurs d'envie de conduire son bébé. J'adore les voitures même si je reste passionnée de moto. On me verra plus souvent en moto qu'en voiture. Je multiplie d'ailleurs les chances de me tuer vu que je suis moins protégée qu'à l'intérieur d'une voiture en cas d'accident ... Ta raison, me poses pas la question, tu risquerais d'être choqué. Je souris et ris à ce qu'il dit. Montres-moi que tu conduis comme un homme ? J'en fais ma propre déduction. Sexiste va ... Avec mes copines motardes, on va venir te faire la peau ... Mes pensées reste pensées mais un jour, je pourrais peut-être l'effrayer avec ça ... Je tourne la tête pour voir quel tête il tire quand mon pied appuie sur la pédale d'accélérateur que j'enfonce de plus en plus. La sensation de vitesse, c'est carrément le pied pour moi sauf que là, je dois surement abuser car je dépasse largement voir trop largement la limitation autorisée. Tes d'une pâleur fillette. !

Je souris à ce qu'il dit. Une crampe ? Jamais de la vie, il est trop habitué à être levé pour que je choppe la moindre crampe puis c'est l'histoire de quelques secondes et ça fait faire de l'exercice. (a) Si tu me pinces, je tourne le volant et met fin à nos jours alors attention à ce que tu peux faire. J'ai pas du tout oublié le fait qu'il m'avait fait très mal tout à l'heure. Le peu de peau que j'ai ou plutôt de poignée d'amour, il a réussi à me le chopper pour en faire un nœud qui m'en donne encore le tournis. Si j'ai un bleu, je le tue demain. Je me contente de sourire. S'il est intrigué, ça sera encore plus magique. Ce lieu isolé, en fait, c'est chez moi. Quand je parle d'isolation, c'est surtout entre les quatre murs de chez moi, rien d'extraordinaire mais tant que ça le travaille, il m'embête pas avec les limitations de vitesse. C'est ça. Macho, sexiste, abruti ... Tu m'énerves à faire de la différence entre l'homme et la femme. On est égaux l'homme des cavernes. Rien qu'à imaginer ce qu'il va répondre, je trouve ça jouissif. S'il est énervé, une fois qu'il sera dans mon lit, il sera sauvage et Bon Dieu, que j'aime les hommes sauvages. xD Ta vie est entre de bonne main Krueger. Ou pas. Je ris quand je le vois passer sa tête à l'extérieur et crier comme un enfant. Il est tellement chou que je ne peux m'empêcher de prendre mon portable dans ma poche et de le filmer tout en gardant un oeil sur la route. Une fois sa tête rentrée, je range mon téléphone que je pose sur le tableau de bord. Il m'a contrariée sur le coup. J'appuie un peu plus sur la pédale et prend un virage très serré pour faire un détour et essayer de les semer si c'est la police mais ça implique des manipulations que je maitrise pas forcément et là, il pourra flipper mais ça se relâchera si on arrive en un seul morceau. Accroches-toi bien si tu veux pas mourir.

Se taire, c'est même une excellente idée car il ne faut pas oublier que c'est moi qui ai nos deux vies entre mes mains. Au moindre faux pas, je pourrais m'énerver et perdre le contrôle de cette magnifique bagnole puis comme je le dis, une carrosserie, ça se refait alors qu'une gueule, moins. Je te jure Krueger que je te fais la peau si jamais tu oses me refaire une chose pareille. Je réagis un peu tard mais il vient de m'appeler le danger public ? Ça mérite un autre doigt tout ça. Levant ma majeur, je finis par reposer ma main sur le volant. Je suis juste bien placée pour m'attaquer à un endroit qui risquerait de le faire souffrir plus qu'il ne peux l'imaginer alors qu'il se tienne à carreau, pour son bien-être je dirais. Je souris en coin à ce qu'il dit. Je vais te donner la fessée une fois qu'on sera chez moi beau brun. C'est lui qui me tend toujours la perche au final. À croire qu'il prend plaisir à le faire mais si je me contrôle plus et que je le viol, il pourra crier autant qu'il veut, je peux me montrer très possessive, surtout quand il s'agit de quelqu'un qui me laisse pas indifférente puis il connaît mes dessous de tigresse donc je pense pas que ça pourrait l'effrayer plus que ça. Tu peux rien me refuser donc ça se reproduira, je me fais pas de souci là-dessus. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Dis-donc, quand il veut, il peut se montrer plutôt confiant et agréable. Je suis tellement surprise que sur le coup, je dois bien avouer que ça me laisse sans voix. Le fait de savoir qu'on est peut-être pisté par la police me fait un peu peur car : On m'a retiré mon permis. Si je plonge, toi aussi et pour complicité en plus ... Ce petit détail, j'ai volontairement omis de le signaler pour pouvoir conduire mais je crois pas qu'il me prêtera son bijou de si tôt après cette révélation. Je fonce sous ses ordres, enchaînant les virages et tout ce qui s'en suis pour essayer de semer des personnes que j'ai pas forcément envie de croiser s'il ne se trompe pas. C'est en arrivant devant mon immeuble que j'enfonce la pédale de frein d'un coup. Merci la ceinture de sécurité. Ça pue tellement les pneus ont crissé. Pour éviter de l'entendre hurler, je descend de voiture et fais le tour pour lui rendre ses clés, un sourire satisfait sur le visage. Merci, c'était très aimable à toi de m'avoir laissé conduire. Quand la prochaine ?

Je me rend compte, grâce à lui et à sa façon de réagir, que lorsque je lève mon majeur, ça ne lui fait pas plaisir et que ça provoque même chez lui, un infime élan de colère. J'aime le voir dans tout ses états et contrairement à ce qu'il pourrait imaginer, je ne suis pas prête à m'arrêter là, bien au contraire, le voir perdre le contrôle de lui, me fait sourire. Je t'aime et toi aussi tu m'aimes. Je bats des cils et souris pour l'amadouer comme je sais si bien le faire. C'est excitant ça ... Quand tu veux bébé ... On va vraiment finir par se créer des ennuis un jour ou l'autre à réagir ainsi, lui et moi. On est sans cesse en train de se lancer des perches et après, on se jette la pierre pour savoir qui a commencé alors que l'autre est forcément rentré dans le jeu. L'arroseur arrosé, c'est pas ça l'expression ? Et oui mais c'est la vie puis c'est pas ma faute si tu es influençable et manipulable surtout. En fait, je le manipule pas du tout et j'aurais bien l'occasion de lui faire remarquer un jour même si je suis comme passée aux aveux suite à mes propos. C'est juste qu'on se lance souvent dans des discussions sans fin et la manipulation en fera surement partie alors autant allégé la situation tant qu'on peut le faire. Je tourne la tête vers lui, stupéfaite, en oubliant presque la route. T'aimes les délinquante ? Fallait me le dire tout de suite, j'aurais joué le rôle à la perfection rien que pour t'attirer davantage dans mes filets. Reposant le regard sur la route, je répond : Pas grand chose. Il paraît que je suis un danger pour les autres conducteurs alors que c'est faux. Excès de vitesse, oublie des panneaux de signalisation, non arrêt du véhicule sur demande de la police, fuite, en outre. Rien de bien grave comme je te l'ai dit. Je termine ma petite course devant chez moi, en pilant sec mais surtout, en m'évadant assez rapidement pour éviter de me faire tuer verbalement. Quand tu veux toi. Je suis fière de moi car j'ai pas mis sa vie en danger ou même que ça a été le cas, j'ai su maîtriser parfaitement la situation. Après tout, avant de me prêter ses clés, il savait que j'étais un cas pour la sciences, côté conduite. On peut pas être parfaite après tout. Je m'approche de lui et murmure : Seulement si tu m'y accompagnes ... Je me rappelle de l'incident précédent et me recule, gênée par mon comportement. Pardon ... Un dernier verre ?

Je souris, satisfaite à ce qu'il dit, me concentrant un maximum sur la route qui s'achève progressivement. Plus il s'énerve, plus ça m'excite je dois bien avouer car il est encore plus charmant qu'au naturel dans ce genre de circonstance. De plus, c'est pas comme si on se crêpé le chignon. C'est juste qu'il n'aime pas certains des gestes que j'ai envers lui, comme mon fabuleux doigt. Une nouvelle fois, je souris, amusée, cette fois-ci, à ses propos suivant. Décidément, on lâche rien du tout. Malgré ce qui s'est passé tout à l'heure, on reste incontrôlable ou du moins, je le reste. Et qu'est-ce que j'aime ce petit "pétasse" qu'il me réserve pour les rares occasions. J'ai besoin de quoi alors parce que jusque maintenant, j'ai pas réussi avec Naomïe qui joue les obstacles ... Autant jouer franc-jeu maintenant que je lui ai avoué mes sentiments. C'est pas comme si il n'était pas au courant. Je te laisserais me la mettre. Je ris, me rendant compte que je déraille de plus en plus. Après, je peux mettre aussi ça sur le compte des quelques verres que j'ai vidé bien que je sois loin d'être ivre, bien au contraire. Une fois sorti de voiture, je lance un énième pique à Freddy qui se révèle être satisfaisant. J'aime mieux ça. Je souris, d'un air triomphal et me rend chez moi, Freddy sur les talons. Nous traversons le grand hall d'entrée et montons quelques marches pour atteindre le palier de ma propre porte d'entrée que je déverrouille et pousse pour entrer à l'intérieur. Lâchant mon sac et ma veste dans l'entrée, je me dirige vers le bar que j'ouvre pour y préparer deux cocktails.