Je suis comme qui dirais, maniaque et j'aime que tout soit rangé et que tout soit propre. Je ne supporte pas ne serais-ce qu'un grain de poussière et là, dans la chambre de Freddy, je suis garnie. Ce petit con immature n'y connait rien en rangement. La preuve, comme toujours, son linge traîne partout, il ne fait pas la poussière sur ses meubles, son lit n'est pas fait, bref, je peux pas rester là sans rien faire. La boîte du volet est surement pleine de poussière elle aussi. Non, je peux pas ! Débarrassant ses vêtements que je fourre dans la machine à laver et que je démarre, je débarrasse ensuite son lit, mettant ses draps dans le panier à linge sale et je le change, l'aspergeant d'un produit miraculeux comme à mon habitude. Une petite fraîcheur d'été, quoi de mieux ? Je m'attaque ensuite à ses poussières et à l'entretien des fenêtres et du sol. Enfin terminé, je me rend compte que j'ai omis de dépoussiérer la boîte du volet, au dessus de la fenêtre. Allant chercher une petite échelle, je la positionne, grimpe dessus et commence à dépoussiérer. Je sursaute en voyant une énorme araignée et perd l'équilibre, jusqu'à me retrouver les fesses au sol, dans un bruit sourd.

Verte de rage, je jure contre Freddy tandis que je me relève avec difficulté, me frottant les fesses après qu'on ai sonné. Non seulement sa chambre c'est une vraie porcherie mais en plus de ça, il y a des araignées qui y traînent. La saleté, j'aurais du l'exterminer mais malheureusement, elle a été plus rapide que moi. Je l'aurais, si j'ai le courage car en fait, elle me donne froid dans le dos la garce. Boitant quelque peu, je vais ouvrir la porte et me retrouve nez à nez avec Grayson. Un large sourire illumine mon visage tandis que je retire ma main de ma fesse. Salut beau gosse, que me vaut cette visite ? Je m'efface pour le laisser entrer, ne laissant pas disparaître ce joli sourire sur mon visage.

Je suis ravie de voir Grayson et ça doit surement se voir vu la tête que je fais. En même temps, c'est tellement rare que je souris avec le caractère de chien que j'ai qu'il faut comme qui dirais, en profiter, n'est-ce pas ? J'en oublie presque le mal que j'ai. Je suis tombée de haut, c'est le cas de le dire mais heureusement, y a eu plus de peur que de mal. C'est gentil ça. Bien sur que non que tu me déranges pas. Je suis toute seule, un peu de compagnie me fera le plus grand bien. Quand il entre et qu'il m'embrasse sur le front, j'esquisse un petit sourire avant de l'entraîner avec moi jusqu'au salon ou je prend place sur le canapé, l'invitant à faire de même. Tu veux boire quelque chose beau brun ?