After the rain.. PV

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Je ne suis pas fumeur, mais allez savoir pourquoi, ce soir j’ai voulu jouer mon caïd de bac a sable et j’ai allumer ma première cigarette. Oui je suis passé pour un con, car en plus de crapoter, j’ai failli cracher mes poumons, qu’est ce qu’on ferait pas pour avoir un semblant de classe. Il est 22h quand mes instincts de prédateur se mettent en marche, après s’être bien moqué de moi, je les allume tous un par un (vengeance) et je m’éloigne en ricanant. La rue est mon royaume, je vagabonde ici et la en marchant sur les trottoirs en tournicotant autour des lampadaires cassés quand soudain, un nuage gris assombri violemment le ciel.

Je reste là a regarder ce spectacle quand une goutte, puis 2, puis 3, puis une floper se déversa a terre inondant la ruelle malfamée. Je choppe au passage un vieux magasine pour me protéger la tête (bien que ça ne protège pas grand-chose) et je me réfugie dans un terrain abandonné ou y'a un vieux préau orange de rouille. Pour le moment ça ira jusqu'à ce que ça se calme, je frictionne mes bras en tapant des pieds histoire de bouger, sinon j’ai peur d’attraper froid. C’est vraiment désagréable d’être mouillé jusqu’au os, vivement que ça s’arrête que je puisse rentrer me sécher chez moi.

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Lee était dans la ruelle, elle fumait une cigarette, comme à son habitude. Ici les clients il ne manquait pas. Il était même très nombreux. La jeune femme était assise en tailleur sur le trottoir et regardait une bande d'idiot se moquer d'un mec. Elle soupira et partit un peu plus loin. Elle se mit contre un poteau et regardait les clients potentiels. Elle connaissait la plupart les habituer et autre. Elle les regardait tous, certains des hommes devaient avoir des femmes et peut être même des enfants, les autres célibataires qui n'arrivait pas à trouver de copine. Elle soupira toujours la même rengaine, toujours les mêmes personnes et ses filles ou mec, qui eux non pas choisis de vivre cette vie. Elle l'a choisis avec plaisir enfin parce qu'elle n'a jamais su faire autres choses.

Elle finissait sa cigarette tranquillement quand il se mit à pleuvoir. Elle avait en plus oublié son parapluie. Elle se mit à courir en talon dans les ruelles. Elle se dirigea vers le terrain abandonné. Elle ne connaissait pas trop, mais elle pensait pouvoir trouver quelque chose pour s'abriter. Elle trouva dans ce terrain vague un petit préau orange de rouille. Il y avait le jeune homme dont les autres c'était moqué. Elle lui fit un petit signe de tête. Puis elle finit par s'approcher de lui.

- Bonjour, j'espère qu'ils ne t'ont pas trop embêter les idiots ? Ils sont vraiment débiles de s'être moqué de toi et surtout c'était pas sympa?

Elle lui fit son plus adorable sourire:

- Je m'appelle Lee, Lee K. Park. Je suis ravie de te connaître ?

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Très peu de temps après que j’eus trouvé l’endroit approprié ou me protéger de cette averse de mes fesses, je fus rejoins par une resplendissante créature. Même si la nuit commençait mal, la suite était de toute beauté et c’est mains dans les poches que je m’approche de toi. Ton visage ne m’est pas inconnu, je suis sur qu’on c’est déjà croisé et comme d’autre, ce doit être sur le trottoir. Comme bon nombre de nos frères et sœur tu dois faire le tapin, je me demande qu’elle pourrait être tes motivations. Le blé ? Un mac ? Pas de diplôme ? Tellement de possibilités. Je me stop une fois que je me sens suffisamment proche de toi et je te souris.

Ne t’en fait pas, il me taquinait parce que je ne suis pas fumeur, rien ne vraiment méchant.
Je trouve ça plutôt adorable que tu te préoccupes ainsi de mon pauvre sort. Tu devrais t’endurcir jeune fille, la ou on vit, il ne faut laissé nul place a la compassion, sinon tu te fait dévorer tout cru. Je te regarde de haut en bas en me mordant la lèvre. Bien que tu sembles avoir suffisamment de caractère pour ne pas te laisser faire.
Je tends la main en répondant à ton sourire en souriant franchement à mon tour.
Appelle moi Yoru, ici bas c’est ainsi que l’on me nomme. Tu n’as pas trop froid ?

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Il se moquait donc de lui parce qu'il n'était pas fumeur. Elle trouve cela encore plus débile, mais bon il ne fallait pas chercher plus loin avec les clients. Il n'avait qu'un petit poids à la place du cerveau. Puis il n'était pas vraiment beau gosse alors que certain collègue était bien plus beau qu'eux. La pauvre avec son camarade de fortune sous un abri d'infortune. Le jeune homme lui dit de s'endurcir. Il ne connaissait pas le tempérament bien sec de la jeune femme. Elle avait l'air fragile, mais savait faire plier n'importe quelle personne. Comment l'avait-il- remarqué alors qu'elle n'avait pas encore ouvert sa bouche. Bon c'est vrai qu'elle avait faillit répondre quand il lui avait dit de s'endurcir un peu:

- Enchanter de te rencontrer Yoru. Enfin je crois qu'on c'est déjà croisé plus d'une fois, mais on n' a jamais le temps de se taper la discute. Non je n'ai pas trop froid, j'ai l'habitude.

Elle fumait, mais seulement au travail. Quand elle était avec sa fille, elle ne fumait jamais. Elle sortit son paquet, il lui faisait plus d'un mois voir même parfois un an. Elle devait le jeter parfois alors qu'il était encore plein. Pourquoi elle fumait, pour pouvoir s'approcher des clients fumeurs. Elle ne laissait pas sa place si facilement, si certain était sympa d'autre descendait leur collègue. Les pire était celle avec un mac, elles où ils se croient tout permis

Elle lui rendit son sourire de nouveau et oui dans son métier on est habitué à sourire. Elle le regarde et regard de nouveau la pluie tomber. C'était très gentille de sa pars de savoir si elle avait froid. Normal Lee n'était pas très grosse.

Elle était habillée en petite lolita punk. Mini jupe en cuir noir, tee-shirt noir qui lui collait maintenant complètement à la peau . Elle avait ajouté des mitaines en cuir qui lui montait le long de l'avant bras et s'arrêtant avant le coude. Elle avait normalement une casquette avec cette tenue, mais l'avait légèrement oublié chez elle. Elle finit par revenir sur son voisin et dit:

- J'espère ne pas être indiscrète, mais je suis d'une nature très curieuse. Pourquoi tu fais ce métier ? Tu n'es pas obligé de répondre à cette question je comprendrais que tu ne me dit pas vu que cela ne me regarde pas.

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Avec le temps j’ai arrêté de chercher a comprendre pourquoi les gens emmerde les plus jeune, les plus petits ou les plus faible, peut être pour montrer leur supériorité et je bénis o grand dieu de ne pas avoir cette mentalité. Je fais mon travail, me montrant doux, agréable et courtois, cela entretient les bonnes relations et s’il faut me faire titiller pour une histoire de cigarette, je ne suis plus à ça près. J’aime resté un petit être faible et sans défense aux yeux des gens, ça leur permet de croire, d’imaginer et parfois même de fantasmer que je suis a leur merci et pourtant s’il savait… un petit rien et je change la situation a mon avantage. Ce soir, je pense qu’avec toi je serais loin de tout ça et je compte bien en profiter.

Acquiesçant de la tête un sourire aux lèvres, je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille.
Oui on c’est croisé plusieurs fois, sans jamais s’être parlé. Je te passe ma veste sinon.
Sinon tu as quel age ?

Je m’approche du bord en sortant ma main dehors, laissant la pluie ruisseler dessus et je réfléchis un court instant a qui pourrait m’héberger, sous cette pluie ce n’est pas un temps a dormir dehors. Je me recule en agitant la main en passant ma langue sur mes lèvres en rigolant.

J’aime la pluie et le doux clapotis qu’elle fait selon les matériaux sur lequel elle tombe, a elle-même, elle créait une douce symphonie comme un murmure enivrant qui m’aide a dormir. Tu aimes l’eau ?

Mon regard se repose sur toi, t’observant de haut en bas sans aucunes arrières pensées malsaines. Je n’en suis pas moins homme, quand j’ai une belle chose devant les yeux, j’aime m’imprégner de ses formes, comme dirait l’autre, les yeux sont faits pour voir, ce n’est pas pour ça que je vais m’empêcher de regarder le menu. Puis je me racle la gorge, j’aurais pu aisément te mentir, mais je ne suis pas comme ça et je n’ai rien a caché de ma vie de merde.

Je suis un émigré sans papier, enfin j’ai des papiers, mais rien de très légale. Je sais tout juste lire, écrire et compter. Sans diplôme, sans situation régulière je n’ai pas d’autre choix. Je ne veux pas de culpabilité, ni de la pitié. Les gens posent beaucoup moins de questions et le si peux qui en posent je leur ment. Et toi alors ? Racontes en moi un peu plus sur toi ?

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La jeune femme fut touchée, car c'était rare les personnes qui prenaient soin d'elle. Il était plus à la laisser à attraper froid plutôt que de lui proposer sa veste.

- Tu es vraiment adorable. Si tu me passes ta veste tu vas avoir froid à ton tour et se serait dommage. J' ai 21 ans et toi ?

Elle le regarda s'approcher vers le préau. Il sortit sa main et l'eau dégoulinait le long de celle-ci. C'était un spectacle magique enfin magnifique. Les gouttes d'eau faisaient briller légèrement sa peau. Elle reporta son attention sur le jeune homme et répondit à sa question.

- Oui j'aime bien l'eau, mais je préfère quand elle est bouillante.

Elle passa sa langue sur sa lèvre. Un tic qu'elle avait pris depuis un petit moment. Elle fut étonner de voir qu'il lui disait franchement pourquoi il était là. Il me racontait un peu plus sa vie. Il lui demanda de se présenter un peu et la jeune femme répondait avec toute franchise comme il l'avait fait:

- Je suis arrivé ici avec ma mère quand j'étais jeune. J'ai été à l'école, au collège et au lycée. J'avais pour moi rencontrer le grand amour, mais je suis tombé enceinte à seize ans. Le mec avec qui je sortais m'a rejeté et ma mère aussi. Un ami ma recueillie et j'ai travaillé. Quand ma fille est née, je n'avais pas de métier. J'ai choisi un travail qui rapporte où il y avait pas besoin d'avoir des diplômes vu que j'en n'est pas.

La jeune femme regarda et pris le bras du jeune homme. Elle le tira hors du préau et se mit à courir vers la ruelle. Elle fit signe à un taxi de s'arrêter. Elle lui fit signe de monter et donna son adresse au taxi.

- J'en ai marre de rester planter là. Je t'emmène chez moi. Tu n'as rien à dire et je ne le fais pas avec pitié. J'ai justes besoin d'un peu de compagnie chez moi et je ne te laisserais pas dormir dehors.

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Je gonfle les joues en rigolant à l’intérieur de moi. Adorable, il ne faut pas pousser, je suis un peu galant, mais pas au point d’être adorable. Entre être et paraître un gouffre sépare, je suis gentil pour mettre les gens dans ma petite poche, mais je suis un petit con et c’est une facette que je montre que très rarement. Puis je te souris en inclinant simplement la tête, continue à ignorer le vrai moi et à ne voir que la partie mignonne.

J’ai l’habitude d’avoir froid, ne t’inquiète pas. Je vais en avoir 22 dans peu de temps.
J’hausse les épaules en regardant le ciel, le nuage gris gorgé d’eau ne semblait pas vouloir quitter sa trajectoire, faisant de cette scène une sorte de film a l’eau de rose romantique mal tournée.
L’un comme l’autre ça ne me dérange pas.

Je te regarde passer la langue sur tes lèvres entrouvrant légèrement ma bouche, comme aguiché par ce geste et comme tu l’as fait avec moi, je t’écoute me raconter ton histoire. Je fronce les sourcils en secouant négativement la tête.
Tu n’as pas peur pour ta fille ?
Les situations comme ça sont triste, enfin je suppose, n’étant pas empathique je m’en fou complètement, enfin tant que ça ne touche pas les enfants. Je doute que tu puisse donné une éducation conforme dans un tel milieu.
J’espère que tu ne feras pas ça toute ta vie…

N’ayant même pas fini ma phrase, tu m’attrapes par le bras et me tire en dehors de la ruelle jusqu'à un taxi pour qu’on finisse chez toi. Je ne comprends pas le but de la main d’œuvre, ni même pourquoi, tu ne me connais pas et pourtant tu m’emmènes déjà chez toi. Je ne vais pas dire que cela me dérange, cela m’évitera de finir je ne sais ou avec je ne sais qui et c’est une bonne compagnie que j’ai la.

Je sais cuisiner si ça peut aider et je fais le ménage, en faite je suis assez maniaque. Merci pour ton hospitalité

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Elle retire ses chaussures et fut contente que ce soit une personne aussi maniaque qu'elle. Elle le regarde et dit:

- De rien, j'ai juste besoin d'un colocataire qui sait faire à manger. Je suis toujours inquiète pour ma fille. J'accepte que tu m'aides à faire le ménage et la cuisine. Le loyer est payé par ma mère.

La jeune femme entendit des pas dans le couloir. Elle regarda l'heure et vit sa fille qui regardait derrière la porte. La jeune fille lui fit signe de venir. Allyssa lui sauta dans les bras et dit bonjour au jeune homme. Puis la petite repartit dans son lit. Lee regarda le jeune homme et lui dit:

- Si tu veux prendre une douche celle-ci se trouve à ta droite.

Elle se dirigea vers la cuisine et se servit un café. Elle regarda le jeune homme et lui demanda:

- Tu veux boire quelque chose ?

Elle passa de nouveau sa langue sur sa lèvre. Elle avait une sacré manie de passer sa langue sur ses lèvres. Elle prit la tasse et la mit à ses lèvres. Elle se brûla légèrement sa langue. Elle se mit à grimasse et passa sa main dans ses cheveux.

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J’acquiesce simplement de la tête, c’est ce qui m’a permis d’avoir toujours un toi sur la tête en automne comme en hiver. Je donne de bon coup de main, m’effaçant sans être chiant, certes financièrement je participe peu, mais j’essaye de temps a autre pour ne pas que l’on pense de moi que je suis un profiteur.

Selon ce que je me ferais, je participerai aux courses pour la nourriture, mais les hommes ont moins de succès que les femmes, je gagne donc beaucoup moins que toi.

Bon en même temps je ne fais rien pour gagner de l’argent, si je fais 2 clients par soir c’est mon maximum. Je ne suis pas qu’une bite qui baise ou qu’un trou qu’on baise, c’est pas la dedans que je m’épanouis le plus. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je vois la petite te sauter dans les bras, je m’approche en te suivant quand tu vas la recoucher. Les enfants c’est la vie et aussi l’espoir de leur offrir une vie meilleure que la notre.

Avant d’aller me doucher, tu n’aurais pas un ex qui aurait laissé des fringues ? A force de dormir ici et la et chez tout le monde j’ai éparpillé le si peu de vêtements que j’avais.

Je te suis en te regardant te servir un café et a en voir la grimace que tu as faite, tu as du te brûler, forcement cela me fait rire et je secoue la tête.
Non merci, je n’aime pas, à mon age, je suis encore au chocolat chaud

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Elle lui sourit et se dirigea vers sa chambre ou elle trouva une ancienne valise qui appartenait à un ami. Il était venu dormir et suite à une dispute avec la miss partit en laissant ses affaire. il n'était jamais revenu chercher. Elle la ramena dans la cuisine et dit:

- J'espère que tu trouvera ton bonheur dedans.

Elle sourit. Elle bu le reste de son café de quoi bien tenir. Elle le regarde et dit:

- Si tu préfère le chocolat alors tu peux t'en prendre un. J'ai toujours du chocolat dans les placard.

Elle déposa sa tasse dans lévier et la lava assez rapidement. Elle la remis dans le placard quand elle fut laver et essayer. Elle sortit du frigo un peu de nourriture et lui fait signe de se servir. Elle avait pris un petit suisse et elle pris dans la coupe a fruit du raisin. Elle grignota légèrement et fini par regarder son vis à vis et lui demanda:

- Alors tu trouve ce qui te plait ?

Elle passa sa main dans ses cheveux et se dirigea vers la salle de bain. Elle sors une serviette et un gant de toilette cherche un gel douche pour homme quand elle trouve enfin ce qu'elle cherchait. Elle le déposa dans la douche et ressortit de la salle de bain.

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