La journée n'avait que trop mal débutée alors que je m'étais fait tiré du lit alors qu'un petit crétin à la mord moi le noeud avait eu la brillante idée – notez ici le sarcasme – de grimper au sommet d'un pont menaçant de se balancer dans le vide. Évidemment un passant décida de nous alerter afin d'intervenir et c'est après que la circulation se soit vue bloquée qu'on fit appel à moi afin que je me rende sur place...vous comprendrez qu'à 6 heures j'aurais préféré un réveil un peu plus sympa mais bon j'ai l'habitude depuis le temps.

Arrivé sur place je m'entretins avec celui qui se prétendait en charge et rapidement je pris le contrôle des opérations, non ce n'était pas un petit merdeux en manque de sensation qui allait me faire chier. Je décidai, malgré les jérémiades de mes collègues, qu'il valait mieux régler le tout à ma façon et je montai rejoindre le dingue. Prenant place auprès de lui je m'installai sur le garde fou alors que mes pieds se balançaient dans le vide et je lui passai les menottes afin de le relier à moi. Euhh pourquoi ? Me demanda-t-il alors que je venais de puis passer les menottes, sa réaction était compréhensible car après tout je ne m'étais pas identifier en tant qu'agent sinon il ne m'aurait jamais laissé m'approcher. Bah tu veux sauter crétin alors on va sauter. Lui dis-je avant de l'empoigner par le collet , avec ma main libre, pour ensuite nous balancer en bas du pont...heureusement pour nous que l'eau y était profonde et sans le moindre obstacle pouvant nous blesser.

Après une chute de quelques mètres nous plongeâmes dans la rivière et je fini par en ressortir avec le suicidaire, lui lisant ensuite ses droits tout en le faisant avancer en lui bottant les fesses. Le libérant de cette paire de menottes qui nous unissait je le remis aux agents qui allaient lui procurer une charmante cellule.

Après avoir passé vite fait à la maison, je me rendis au poste et je me fis engueuler par mon patron qui avait entendu parler de mon petit numéro de plongeon digne d'une médaille d'or aux prochains Jeux Olympique. Non mais t'es complétement dingue...tu aurais pu le tuer. Je le regardais , exaspéré, tout en roulant les yeux. Écoute le gros, pendant que tu es ici dans ton bureau à t'empiffrer de donuts et à mater du porno moi je fais mon travail alors fait pas chier. Bien sur il rageait , après tout il n'aimait pas mon attitude désinvolte et je finis par quitter son bureau tout en me rappelant que je devais rejoindre Ev en ville...la blondasse me faisait chier par moment jamais autant que mon obèse de supérieur mais c'était tout de même une chieuse de première...une chieuse bien roulée je dois l'admettre.

Elle savait pertinemment que je détestais les boîtes de strip et pourtant elle m'avait demandé de la rejoindre à cet endroit afin d'assumer sa sécurité pour les besoins d'un tournage de clip...décidément elle allait me faire chier jusqu'au bout.