Un jour viendra...

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Dans le hangars, je ne fais qu'office de décors, avec la bande mon but principal est de rester écrasé dans le canapé à attendre que l'on me dise de faire telle ou telle chose ou préparer les seringues. Le chef m'appelle à part, je ne sais pas trop ce qu'il a me dire, rien de répréhensible j’espère. C'est le cœur serré que je le suis, toujours silencieux, je m'appuie contre le mur main sur le dos et mon pied dessus. Il se met devant moi effleurant mon visage du bout des doigts, je fronce les sourcils en bougeant la tête pour chasser sa main.

- Qu'est ce qui te prends Drew?
Rien... Je n'aime pas quand il m’appelle par mon 2eme prénom ça me rappelle trop mon père

Je me mords la lèvre inférieure alors qu'il se recule pour sortir une cigarette et il l'allume avant de me l'a tendre. Un court moment j’hésite ne comprenant pas ou il voulait en venir. Doucement je tends la main et je le lui prends avant d'en tirer une bouffée, puis je lève la tête pour cracher la fumée et je le lui rends.

- Tiens c'est pour toi. Il me tend une affiche, que je lis, mais bizarrement je n'arrive pas a sourire.
Tu n'as pas besoin de moi?
Il secoue la tête, pour certains trop gros plan je suis mis à l'écart alors ils m'envoient faire des tours. Je lui reprends la cigarette la glissant entre mes lèvres et je pars direction la miroiterie. Un concert seul ouaou quoi de mieux, debout en fosse je me mets tout au fond pour ne pas subir les mouvements de foules ou me faire écraser, je m'amuse...

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Aujourd'hui, je ne voulais rien faire, resté tranquille sur mon sofa à ne rien faire, mais comme toujours, mon manager me trouvait un bon plan, je me disais que c'était quelque chose d'important parce qu'il me le dit le jour même, peut-être une interview, une séance photo ou alors peut-être le droit de passer dans une série ... Non, rien de tout ça, je vais faire de la scène chose que j'ai toujours eu plaisir à faire. il me dit que c'était un concert gratuit dans le quartier pauvre, cela ne me déranger pas, mais c'est que je n'y mettais rarement les pieds. Alors je demande quel autre chanteur il y aura et il me dit que c'était certaines stars connue et d'autre moins connu, alors je dis que j'y serais cela ne me déranger pas.

Le soir, je m'étais préparer, j'y étais arrivé avec du temps d'avance, je parlais avec les organisateurs, c'était dingue, mais j'avais du respect pour les gens, je vais dans ma place qui m'est réservé et je mets mon micro, on me dit " 5 minutes avant que tu montes sur scène" j'étais prêt, j'avais hate.

Alors que c'était a mon tour, j'arrive tout en souriant, je voyais que la salle était rempli de personnes et donc je commence à chanter, c'était la folie et je voyais bien que les gens aimaient et ça me faisait du bien de pouvoir m'exprimer en chanson.

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Les lumières se tamisent et s’éteignent pour laisser place aux projecteurs, ça va bientôt commencer, je m’appuie contre le mur bras croisé sur mon torse sans quitter la scène des yeux. Je suis tout de suite entraîné par le rythme de la musique, c’est génial, j’aime beaucoup. Ce chanteur a un talent certains et il a réussi a me rendre curieux. J’essaye de me frayer un chemin jusqu’au premier rang pour le voir de plus près. Présence, charisme il n’y a pas a chercher cet homme gère a fond, mes yeux le suivent partout ou il va même si mon regard reste froid et mon visage fermer. Mes joues prirent une teinte écarlate quand nos regards se sont croisés, certes je ne suis pas le seul dans la salle c’est donc présomptueux de ma part que de dire « il me regardait moi ». Baissant alors la tête, je préfère m’en aller c’est assez frustrant comme situation, je vais près du bar ou je quémande une bière et je vais dehors pour refroidir mes ardeurs et m’en griller une petite.

Je prends place sur un sofa a demi déchiqueté, m’allongeant dessus comme un clochard tout en sirotant mon breuvage tel un alcoolique. On pourrait m’insulter de bien des choses en se moment, en plus d’être un gars facile, je m’humilie moi-même en me rabaissant a se genre de chose comme si jamais je n’avais eu une haute opinion de moi-même. Je me mets subitement a rigoler fasse a l’ironie de la chose, dans cette vie je n’ai jamais rien été d’autre qu’une bouse laissé sur un trottoir, alors être drogué, clodo, alcoolo est le dernier de mes problèmes. Le concert doit être fini, tout le monde commence à sortir, une dernière taf, ma dernière gorgée et je retourne à l’intérieur. Tout le monde s’active pour ranger le matériel, c’est tout seul que j’applaudis.

Bravo s’était super.

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Voilà, j'y étais j'étais sur scène et depuis, je me disais que j'allais oublié une parole, mais ce n'était pas le cas, j'assurais le show comme un professionnel, il faut dire que je l'étais, ce n'était vantard de ma part, ce n'était que la vérité. Enfin alors que même si il faisait sombre, je pouvais voir quand même le regard des gens sur moi, j’apercevais un jeune homme se rapprocher de la scène, je faisais des allez-retour un peu partout pour que tout le monde voit que je veux aussi d'être prêt d'eux, c'était sans doute facile quand c'était une petite salle, mais cela ne me déranger pas.
Enfin alors que je regarde sur le côté, j'apercevais le jeune homme qui c'était avancer, mais je voyais aussi tout le monde, je ne m'arrêtais pas de regarder, de sourire, de chanter et surtout de bouger, je pouvais entendre la foule chanté mes paroles, j'avais les larmes aux yeux, mais je voulais pas qu'on voit que j'étais ému, alors que je vois un jeune homme partir, je comprenais vite que c'était le jeune homme qui c'était rapproché un peu plus tôt. Peut-être que le concert ne lui plaisait pas et qu'il voulait partir, enfin je continuais à faire le show.

Peu de temps après, c'était la fin du concert, les applaudissements des personnes et aussi des compliments, je me sentais vivant, j'avais vraiment besoin de ça pour me sentir bien, alors que j'aidais les musiciens à ranger, j'entends qu'on applaudis et qu'on me dit "Bravo", je me retourne et je souris en voyant le jeune homme je lui dis alors que j'étais toujours sur la scène.

Ah c'était bien, mais vous êtes parti il me semble ?

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Tu m'accueils avec un sourire des plus charmant, sourire que j’aurais aimé te rendre, mais… Je reste impassible. Main dans les poches, je m’avance tout devant et je m’arrête quand mes rotules heurtent la scène. Je penche ma tête légèrement sur le côté en rougissant à nouveau violemment et je baisse la tête, laissant mes cheveux cacher mon visage.
Je suis flatté… Avec tout le monde qu’il y avait autour de vous, vous avez vu que je n’étais pas resté…
J’espère que ce n’est pas un reproche, redressant ma tête, je me mords la lèvre inférieure en passant une main dans mes cheveux.
Il faisait un peu chaud et quand y’a trop de monde j’ai un peu peur et j'ai des vertiges.
J’hausse les épaules, mes tendances agora reviennent justement l’or de concert où quand je suis loin de mon QG. La aux yeux de tous je ne suis qu’un paumé qui écoute un concert, au hangar je ne suis rien d’autre qu’un drogué et au centre je ne suis qu’un orphelin, rien qui ne me permette de sourire.

De ma poche je sors l’affiche du concert qui étaient placardé un peu partout et je te la tends en sortant un marqueur.
Est-ce que je peux avoir un autographe ? Je rencontre que très rarement des stars.
C’est surtout l’histoire de prouver que j’y suis bien allé et ça fait un peu la conversation parce que sinon à l’heure qu’il est je serais ivre. Vu que je parle peux, si je ne m’occupe pas, je dérape en faisant très rapidement des conneries. Sourcil froncé, je suis déjà entrain de me demander s’il me reste une seringue dans mon boîtier, peur de faire une crise de manque devant toi.

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Je n'étais pas du genre à dire que je n'étais pas heureux ... Non, ce n'était pas du tout le cas, j'aimais la vie, j'aimais les gens et j'étais toujours du genre à faire tout pour que mes amis soient heureux. Je souris quand il se prend la scène à ses rotules. Je m'approche de lui, je descend de la scène, laissant les autres personnes rangées et je lui dis.

Disons que même si les lumières sont éteintes, il y a toujours les lumières de la scène et puis ça se voit quand il y a une personne qui arrive et qui repart. Et puis en tant que célébrité on a l'habitude de faire attention a tous sont publique et ne pas favorisé qu'une partie.

Je souris, ce n'était pas un reproche, je ne me permettrais pas, il faut dire que tout le monde ne peut pas aimé ce que je chante ou ce que je fais c'était comme ça, nous étions tous différent et heureusement, sinon la vie serais très ennuyante.

Ah d'accord, je comprends vraiment, ça ne doit pas être facile alors quand on vient dans un concert.

La vie ne devait pas être facile pour lui, il faut dire que nous cachons tous quelque chose dans notre vie, je ne le disais pas, mais ma vie non plus n'était pas facile. Alors que je le regarde, je voyais bien qu'il y avait quelque chose, dans cette ville c'était vraiment bizarre, mais on passait notre temps à regarder, parler des fois à des gens et ont ne connait rien d'eux, c'est bien dommage, j'essaie d'être assez présent pour mes amis et aussi pour mes fans qui m'écrivent beaucoup de lettres et auxquelles je me permets de répondre.

Enfin alors qu'il sort l'affiche du concert, je le regarde et je l'écoute il voulait que je signe son affiche, je souris et je prends le marqueur et je signe tout en souriant.

C'est certainement un des passages que j'aime beaucoup dans ma vie, signé des autographes et discutés avec mes fans qui ont une grande place dans ma vie. Je ne le fais pas a tout le monde, mais tu voudrais bien venir boire un verre avec moi ? Je n'ai pas envie de rentrer et mes musiciens ont une vie et ils vont rentrés, je comprends que tu ne le veux pas.

La vie, beau passage quand on est apprécié et quand on peut faire ce qu'on veut, depuis que jen 'avais plus mon père sur le dos, donc ça fait déjà pratiquement plus de sept ans qu'il ne veut plus me voir, j'avais la paix, même si contrairement à ce qu'on pourrait croire je garde contact avec ma famille, enfin mes grands-parents.

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Je te suis du regard quand tu descends de scène pour me retrouver sur « la terre ferme » et tu es tout de suite moins impressionnant. Enfin tu reste mieux battis que moi sur le plan physique, mais en taille tu as perdu les 30 cm au moins que t’offrais la scène, la seulement 2/3 cm doivent nous séparer. Cela me rassure, au moins je ne fais pas trop môme gringalet a côté de toi, c’est de suite moins ridicule. JE jette un furtif coup d’œil autour de moi, regardant les techniciens tout ranger et mon regard se reposa par la suite sur toi.

Disons que je n’ai pas eu trop le choix. J’écarquille d’un coup les yeux en me mordant la lèvre inférieure, ma phrase passait et repassait sans cesse en boucle dans ma tête. Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire excusez moi. Je baisse la tête embarrassé, que va tu bien penser de moi ? Encore une opinion pas bien haute si je te balance ce genre de choses au visage. J’ai vraiment beaucoup aimé votre concert. Je me tus d’un coup, ne voulant pas rajoutant autre chose qui serait mal venue. Je suis un boulet, j’ai tendance a tout mélanger, ma vie et mes problèmes personnelles et toi que je ne connais pas j’ai failli déraper et dire un mot de trop. Pour bien calculer mon coup et changer de sujet, je te quémande un autographe, ce qui à l’air de te ravir et je me retiens de soupirer de soulagement.

Et vous n'avez pas de crampes a force d’en signer ? C’est la question que je me suis toujours posé, au bout d’un moment on doit avoir mal de faire toujours la même chose. D’un coup d’un seul je prends une teinte écarlate, j’essaye de camoufler mon visage avec mes cheveux, mais très difficilement. C’est la première fois que l’on m’invite à boire un coup, en même temps c’est l’une des rares fois ou je ne zone pas au QG.
Je ne voudrais pas vous importuner… Enfin… JE joue nerveusement avec mes doigts. Oui d’accord, avec plaisir.
Je n’ai pas pour habitude de refuser une invitation, je n’ai pas l’habitude de dire non tout court par peur d’offusquer la personne et tel un suiveur, je fais passivement ce qu’on me dit.

On resterait ici, ou vous connaissez un autre bar ?
Je préfère qu’on me vois au bras d’un homme que tout seul, d’habitude j’ai plus ou moins un chaperon qui de loin me surveille, étant le plus jeune, mais la je n’ai vu ni sentit personne et le soir ce quartier est vraiment des plus mal fréquenter. Même si je suis « connu » pour arpenter les rues à pas d’heure, ça ne veut pas dire que je suis rassuré et avoir une compagnie m’aide a ne par perdre la face dans ce genre de situation. Réfléchir avant de parler c’est la clé comme ça je ne dit mais de bêtises, mais… Un court moment je me pince le bras, ne me souvenant même plus à quand remonte la dernière injection… J’espère ne pas faire une crise devant lui.

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Une fois que je m'étais mis à sa hauteur, je ne faisais plus trop les centimètres qui nous séparé, il faut dire que j'étais quand même grand, mais sur scène j'étais vachement plus grand, il faut bien avouer que c'était tout a fait normal, la scène nous permettais que les fans nous voyaient et aussi pour nous, qu'on puisse voir les autres. Je me retourne pour voir si tout le monde avait fini, je n'aimais pas ne rien rangé, mais il faut dire que ça avait été vite il faut bien dire que j'étais quelqu'un de très organiser et très maniaque, j'étais même prêt à laver après mon passage, mais je n'avais généralement pas le temps. Enfin une fois que le jeune homme finit de me parler, je le regarde et lui répond.

Il n'y a pas de mal tu sais. On ne peut pas toujours aimé, mais ça me rassure de savoir que tu as apprécié ça fait toujours plaisir d'avoir des points positifs avec des gens qui écoutent ma musique.

Alors que je lui dis ce que j'avais à dire, je l'écoute, je l'entends soupiré, avait-il fait exprès de changer de sujet en me demandant de signer un autographe, c'est sur que ça me faisait plaisir, mais il faut pas que ça soit obligé par quelqu'un, je ne veux pas être le genre de star qui se prenne déjà pour des grandes stars, j'avais les pieds sur terre, puis il faut dire que si je n'avais pas les pieds sur terre, beaucoup de personne me tuerais en me disant que je n'étais plus le Yanis qu'ils connaissaient et ce n'était pas ce que je voulais il faut bien l'avouer. Je rigole quand il me demande si je n'avais pas de crampe à force de signer des autographes. Je lui dis tout en disant ça ironiquement.

Si, un peu, mais en même temps ça fait plaisir a ceux qui me le demandent et aussi à moi il faut bien l'avouer.

Enfin alors que je le regarde, il devenait rouge ou alors c'était moi qui halluciné ? Il faut dire que j'invitais aussi rarement des gens à venir boire un verre avec moi, surtout pas quelqu'un qui a assisté à mon concert, je ne voulais pas que les gens se disent que je profite de ma célébrité pour inviter, vu qu'à la base je suis quelqu'un de très discret. Enfin alors qu'il me demande si on prendrait un verre ici ou alors dans un bar. Je souris, je ne connaissais pas très bien les environs alors je lui dis.

Au risque de me faire prendre pour un bourge, je veux bien boire un verre dans un bar, mais je ne connais pas les environs donc si tu as une idée de bar je veux bien te suivre et puis comme ça on pourra peut-être faire connaissance si tu as envie bien-sûr.

Enfin alors que je finis ma phrase je le regarde, je le vois se pincer le bras, je me demandais bien ce qu'il les passait, j'étais peut-être un grand chanteur, mais je m'étais bien mis à l'écart de la drogue, je ne voulais pas qu'on m'approche avec cette merde que je trouve débile. Mais bon je ne suis pas du genre à critiquer, si on me dit qu'on se drogue, bah je ferais tout pour que les gens arrêtent s'ils veulent bien-sûr, mais c'est vrai que ça me ferait mal de voir quelqu'un ce tuer à cause de ça.

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Je pince mes lèvres sourcils froncés et je baisse la tête un peu mal à l’aise. Je ne suis pas un adepte de la télé, pas d’argent pour payer de magasine et quand a mon portable, je ne l’utilise pas. C’est vraiment la première fois que je te vois et que je t’écoute, donc je ne suis pas ce qu’on pourrait appeler un fan. C’est vraiment par pur hasard et parce qu’on ne voulait pas m’impliquer dans un deal important… La dernière fois qu’on ma fait « confiance » mes parents ont périt brûler a cause de ma négligence. Mon visage est fermé, mon regard vide dénoué de tout sentiment, peut être pensait il que j’allais être malheureux d’avoir perdu mes parents, mais c’est l’opposé… Je suis content d’être orphelin au moins je ne me fait plus battre par les sautes d’humeur du papa. Je redresse ma tête en passant une main gênée dans mes cheveux.

Oui, je vois. Je pense comprendre ce que ça fait.

Toi tu as au moins une raison de vivre, quelque chose qui t’apporte un tant soit peu de bonheur, moi je ne suis qu’un piètre délinquant juvénile. De par mes absences a répétions, j’ai été viré de mon école donc je n’ai aucune perspective d’avenir si ce n’est que de mourir d’une overdose dans un coin insalubre. Je n’arrive pas a me passé de cette drogue qui peu à peu m’empoisonne et va lentement a petit feu m’éteindre. Il est trop tard pour essayer de sauver la petite merde dans mon genre, après tout, à force de dire oui et d’exécuter, je n’ai que ce que je mérite. On peut dire qu’ici bas je suis moi-même une star, mais vraiment pas du tout pour les mêmes raisons et il y a bien longtemps que je n’ai plus les pieds sur terre.

Et vous n'avez pas de groupies ? Des gens qui vous suivent absolument partout en hurlant votre prénom ?

Je n’ai pas l’habitude qu’on m’invite à prendre un verre, enfin si on m’a déjà invité, mais c’était très loin d’être en tout bien tout honneur. Je ne suis qu’une marionnette influençable, les gens profitent de mes faiblesses et comme je suis con je me laisse faire. Je n’ai jamais eu une haute opinion de moi-même, alors je le laisse faire tout ce qu’ils veulent, après tout a quoi bon me battre je sais que c’est un combat perdu d’avance. Quand j’aurai trouvé l’arme peut être qu’un jour je ferais fasse, la pour le moment je préfère me faire passé pour un gars facile pour ne pas avoir de problème et me noyer dans la drogue pour oublier. J4espere qu’avec toi ça va bien se passer, réajustant mon manteau, je fourre mes mains dans mes poches et je t’emmène avec moi.

Ne vous inquiètez pas, il n’y a rien de mal, je comprends que le luxe de ce quartier n’attire pas grand monde.

Je glisse mon bras autour du tien en me mordant la lèvre inférieure en regardant tout autour de moi. Ce quartier est malfamé pour les inconnus, facile d’y entrain, mais le soir venu il est impossible d’y sortir sans se faire agresser.
On y est presque, bien que je ne garantisse pas que l’on soit plus en sécurité
Je pousse la porte du bar et je t’invite a entrée, prenant ensuite place au comptoir pour commander une vodka. Ici ka pièce d’identité n’est jamais demandé, même si pour la plus part ils savent que je suis mineur, ici on s’en fou.
Et pour toi se sera ? Vous n'avez rien contre la fumée de cigarette ?

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Cela ne me déranger pas trop que le jeune homme ne me connaissait pas, au moins je savais qu'il parlait à moi et qu'il n'allait pas voir les médias pour dire ce que je dis ou ce que j'ai fais. C'était sans doute pour ça que je me sentais bien en sa présence. Je ne savais jamais si les gens venaient vers moi parce qu'ils me connaissaient et qu'ils voulaient juste se faire prendre en photo ou alors ils viennent proche de moi pour mon argent, c'était déstabilisant et je prenais mon temps et je savais qu'au fur et a mesure je serais faire la différence entre les vrais amis et les faux. Je souris, je ne voyais pas quoi rajouter, j'étais content qu'il pouvait un peu comprendre ce que je disais.

Ma vie était tellement bien en ce moment, j'avais retrouvé ma meilleure amie d'enfance, enfin c'était bizarre on se connaissait depuis l'enfance vu que mes parents étaient amis avec ses parents, j'ai grandi avec elle et je ne pouvais rien lui cachait et de toute façon je ne voulais pas du tout lui cachait quelque chose. J'avais du soutient et je savais qu'à présent mes « fan » me soutiendraient quoi qu'ils se passent. Donc oui, j'ai eu une bonne raison de me battre pour vivre, je n'avais pas ressenti ça depuis tellement longtemps qu'aujourd'hui je savourais pleinement ma vie. Je profitais de chaque instant, je voyageais beaucoup, normal c'était la vie de star, je faisais le tour du pays, je tournais mes clips, c'était la folie, je n'avais que très peu de temps pour moi, mais j'arrivais tout de même à garder un certains équilibre dans ma vie. Je ne savais pas vraiment ce qu'il pensait de lui et contrairement à lui, je ne baissais jamais les bras ce n'était pas du tout mon but de laisser mes amis, bon là on ne se connaissait pas beaucoup, mais pourtant ça ne me déranger pas de le considérer comme un ami. Enfin alors que je l'écoute toujours parler, je souris et je lui dis.

Je ne vais pas te mentir, d'habitude j'ai toujours des filles qui me courent après donc je suis content que tout le monde est rentré chez soi pour me laisser un peu de temps et de discuter avec quelqu'un qui a l'air fort sympathique. Mais généralement après un concert, j'ai toujours des gens qui attendent que je sors pour me parler, me demander des autographes, mais vu qu'il est tard, je pense qu'ils n'ont pas voulu attendre.

Boire un verre avec quelqu'un, ça n'a jamais tué quelqu'un et en tout cas, ça ne m'a jamais tué, il faut dire que je suis quelqu'un de très ouvert, très équilibré et j'ai toujours besoin d'être au contact des gens, c'était sans doute pour ça que je voulais l'inviter à boire un verre, je pourrais apprendre à le connaître et ça pourrait me faire un ami, oui, j'ai ce besoin de me faire des amis. En plus de ça, je suis sur que je cernerais très bien ce petit bonhomme, il avait l'air d'être fort sympathique, mais j'étais sur qu'il cachait de grosse souffrance, je pourrais l'aider, j'ai vécu aussi des choses, bon certes, ils étaient moins pire que lui, contrairement à lui ma vie serait tout a fait normal … Mais mes problèmes m'ont rendu encore plus fort. Alors qu'un des techniciens me lance ma veste, je la mets sur mon dos, le soir il faisait tout de même assez froid et je suis le jeune homme tout en souriant.

Tu sais, moi ça me dérangerais pas de venir ici, mais j'ai tellement un emploi du temps, qu'il ne me laisse pas le temps de venir, je préfère voir la vérité des quartiers que me dire que tout partout c'est super rose, tout ce passe bien, alors que ce n'est pas du tout le cas, c'est dans les quartiers les plus démunis qu'on apprend que la vie est une garce.

Je parlais ouvertement et je disais ce que je pensais, de toute façon j'étais comme ça, j'étais franc et direct, il faut dire que c'était rare que je ne dise pas ce que je ne pense pas, je n'y arriverais pas il faut bien l'avouer. Alors qu'il passe son bras autour du mien, je souris en coin. Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse ça, mais je savais qu'il n'y avait rien de mal la dessus. Je savais qu'en venant ici, le soir c'était un peu craignos, mais je n'avais pas peur pour autant, j'étais fort, je savais me défendre, bon il faut dire que si la personne était avec dix de ses potes, je ne pourrais rien faire, juste laisser me taper, parce que j'aurais bon en frapper, s'ils sont plus nombreux, je ne pourrais rien faire. Enfin je souris quand il me dit qu'on y était presque et quand il rajoute qu'on ne serait peut-être pas en sécurité, je le regarde en disant.

Cela n'est pas grave, j'ai mon garde du corps … Toi.

Je rigole, bien-sûr je ne voulais pas être méchant et c'est pour ça que je m'étais mis à rigoler, j'étais un blagueur, je ne faisais que des blagues, je ne me prenais pas la tête quoi. Alors qu'on arrive prêt du bar, je souris quand je vois que tu m'invites à entrer, ça me faisait bizarre, parce que d'habitude, j'arrive et c'est à peine si on fait exprès de fermer la port devant moi. Enfin je rentre tout en l'attendant. Alors que je l'entends me vouvoyer, ou alors ce n'était peut-être pas a moi qu'il parlait pour la fumée.

Je vais prendre une vodka coca et si c'est a moi que tu demandais, alors de un, ne me vouvoie pas s'il te plait et de deux, non ça ne me dérange pas du tout.

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Welcome in hell Beautiful boy. Ici bas tu es dans mon univers, très loin de ta scène, des projecteurs et des paillettes. Les gens qui t’aiment, qui scandent sans cesse ton nom n’existe pas, d’ailleurs si tu venais a crier au secours qui viendrait t’aider ? Pour en avoir fait les frais avant toi, tu pourrais même te faire violer sur le comptoir du bar que personne ne viendrais t’aider et pire encore, porte plainte et tout le monde le niera. On est très loin de ton petit monde de conte de fée et je ne sais pas si tu te rends bien compte qu’ici tout n’est que luxure et débauche. Bon d’accord, j’abuse un peu, il n’y a pas que des trucs malsains… A la réflexion, si, il n’y a que ça et rien d’autre, mais tu n’es pas obligé de le savoir. J’ai réussi a m’en sortir seul en 17 ans d’existence, je pense que tu vas survivre a une soirée après tu retrouveras ta limousine et tes putes de luxe comme toutes stars. Cependant, je ne suis pas méchant, te laisser seul avec les gros bras serait malvenu et tu m’en voudrais, mais c’est vrai que j’ai envie de voir quand se débrouillerais les riches sans rien dans les quartiers pauvres, parfois l’argent ne suffit pas. En marchant jusqu’au bar je t’agrippe le bras en te regardant.

Ce soir c’est un homme qui ressemble a une femme qui te suis, j’espère que ça ne dérange pas. Rares sont les stars homo a cause d’une certaine image, mais si ça dérange je peux toujours me cacher le visage on ne fait jamais les différence. Vu comme tu es mignon et bien fait, tu dois en rendre folle plus d’une et en faire des jalouses.

Je te regarde un court instant du coin de l’œil, tu as peut être plus de jugeotte que je ne le croyais, j’arrive a en être médisant alors que contrairement a d’autre tu as les pieds sur terre. Un coup de chaud envahit mon corps et me fit rougir davantage, peut être que tu t’en sortirais tout seul sans moi finalement. Je passe une main dans mes cheveux en glissant une de mes mèches derrière l’oreille en acquiescant simplement.
Très peu se rende compte de la misère des quartiers, mais on s’y fait à l’ignorance des gens. Je suis né ici entre ces rues remplies d’ordures, ces battisses délabrées, quand tu n’as pas connu les joies d’une vie normal tu ne peux pas l’envier. Ici on s’en sort comme on peut, on est sauvage, mais loin d’être malheureux, disons qu’on trouve notre lot de consolation autre part.
Il est évident que je parle de drogue en tout genre, avec cette merde nous somme les rois du monde. Elle nous apporte belle vie, joie et argent, mais a quelle prix… Au risque de peine de prison de je ne sais combien d’année. C’est un tout, après tout un délinquant en plus ou en moins dans la ville ça ne se voit pas et tout le monde s’en fou totalement.

J’espère que tu ne t’attendais pas à ce que je parle de moi et de mon enfance misérable, c’est misé sur le mauvais cheval. Les gens qui me connaissant savent ce que j’ai vécu, traversé et qui je suis maintenant, après pour le reste je ne dis rien. J’ai toujours tout gardé pour moi, peine, larmes, je dissimule tout dans la drogue et l’héroïne que je m’injecte tous les jours en importante quantité. Certes je suis complètement HS, je déçois la seule personne a qui j’aimerai plaire, mais c’est plus fort que moi, me droguer c’est me permettre d’oublier. Même boire ce n’est pas suffisant, pourtant je m’en suis mis des cuites, un jour je sais que j’en crèverais, mais temps que mon corps ne me lâche pas je continue. J’ouvre la porte du bar et je te fais entrer en en m’inclinant, puis je penche légèrement ma tête sur le côté en écarquillant les yeux.
Moi ? Ton garde du corps ? Tu n’as vraiment pas peur faut croire. Je me ferais éjecté comme une misérable plume.
Prenant place près du comptoir, alors que je commande ma boisson, je regarde autour de moi quand mes yeux croisent ceux d’un ivrogne pas loin de moi. Il me fait un signe de la tête en levant son verre, comme s’il buvait à ma santé. J’esquisse un petit sourire charmeur en balançant délicatement mes cheveux derrière l’oreille tout en me mordillant la lèvre inférieure. Oui je suis une allumeuse aussi à mes temps perdu.

Le bruit du shoot se posant sur le comptoir me ramena près de toi, je regarde le serveur.
On prendra la bouteille. Je compte vous souler Monsieur la grande star.
J’acquiesce de la tête et j’allume mon pilon, justement dosé comme je l’ai aime. Enfin il fait par mes soins, donc entre ma propre définition du justement et la définition du dictionnaire la différence est énorme. Pour un newbie il te ferait vomir des la première late, donc je ne m’aventure pas a te proposer et en plus je connais la réponse. Le barman me donne la bouteille que j’ai demandé, je le regarde en acquiescant de la tête, buvant d’une traite mon shoot. Bouteille entre les mains, joint de nouveau entre mes lèvres, je me lève.
Allez vient suis moi on va aller dans un endroit plus calme.
Je t’entraîne en bas dans une petite salle aménagé, pas spécialement pour moi, mais je suis celui qui l’a fréquente le plus. Je n’aime pas trop quand y’a beaucoup, beaucoup de monde et ici c’est calme, plutôt chaleureux avec une petite musique douce qui apaise les mœurs. Je prends place sur la banquette en te faisant signe de m’y rejoindre, aspirant une autre bouffée du joint, fumée que je recrache vers le haut pour ne pas t’enfumer.
C’est tranquille ici, personne ne viendra nous embêter.
Je sais que c’est mal, mais j’emmène beaucoup de monde ici, bien que personne n’a besoin de le savoir, seul les habitués savent que je viens chaque mois avec quelqu’un d’autre. S’il venait à l’apprendre je crois que je le décevrais tellement qu’il ne daignerait plus me voir.

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