J'étais de service ce soir, heureusement pour moi que Ronnie avait bien voulu prendre ma place pour le reste de la soirée. Filant comme une fusée je passais rapidement devant le parc cueillant deux, trois fleurs, faisant un bouquet improvisé. Cela allait faire l'affaire. Je n'avais pas du tout oublié notre rendez-vous, j'étais seulement légèrement en retard. Ce n'était pas de ma faute si j'avais dû travailler un peu plus tard. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop, je savais parfois comment elle pouvait être. Heureusement, je n'étais pas très loin de chez elle, j'avais juste à sprinter jusqu'à chez elle. Plus facile à faire qu'à dire. Prenant mon courage à demain, j'effectuais le chemin avec effort. Arrivé, j'haletais essayant de reprendre ma respiration. Je devais vraiment me remettre au sport moi x) Vérifiant que tout était okay je toquais à la porte. Croisant les doigts pour que la maîtresse de maison soit de bonne humeur.

Elle avait l'aire contente de me voir, comme si elle avait doutée de moi, elle n'aurait pas osée? Bref, la voyant je lui offris le bouquet de fleur (qui était franchement pas terrible x)) et l'embrassa sur la joue. Toutefois, très polie elle me remercia. "J'te jure que je ne les aient pas piqué chez le voisin" dis-je avec un grand sourire. Bon certes je les avaient piqué, mais pas chez le voisin. " J'me demande qu'elle image tu as de moi? Tu me vexes?" dis-je en rigolant. "Ce n'est pas comme si je draguais tous les jours, j'étais seulement au travail" dis-je avec un sourire un peu gêné. Ne voulant pas m'attarder sur le sujet je lui répondis "Tu sais, il ne fait pas très chaud dehors, on devrait rentré!" dis-je amusé.

Elle rigolait avec moi, plutôt compréhensive. J'entrais donc à mon tour dans la splendide demeure. J'aimais bien venir chez elle, puis je ne sais pas, mais dans une maison comme celle-ci on doit se sentir souvent seul alors cela me faisais plaisir de venir la voir. Celia était partie dans la cuisine s'occupant de mes fleurs. Je la rejoignais rapidement dans la cuisine, un sourire aux lèvres. "Je veux bien enfin si cela ne te dérange pas, j'veux bien faire la cuisine! On peut la faire ensemble " Bah oui à mes heures perdus j'aimais bien cuisiner. "T'inquiète j'te promet qu'il n'y a aucun risque de finir empoisonné" dis-je en rigolant. En plus elle avait tout le matériel nécessaire.

Elle doutait de moi ou de mes talents culinaires? Cela se voyait qu'elle n'avait jamais gouté à un de mes plats Elle allait le regretter, elle allait voir de quel couteau j'me chauffe. Je prenais cela comme un défit "Tu ne vas pas être déçu, oh et promis je rangerais" dis-je avec un grand sourire. Sa maison était propre de partout, j'en déduisais donc qu'elle était assez maniaque de la propretés x) Ou c'était aussi peut-être du qu'elle devait s’ennuyer alors elle rangeait. "Hum...si j'faisais un rizotto? Cela pourrait être bon:" dis-je avec un sourire "Tu es chur de pas vouloir m'aider, parce que bon regarder ce n'est pas top" dis-je en essayant de la convaincre; chose difficile. J'vous promet que ce n'était pas parce que j'avais besoin d'aide, mais parce que cela serait surement plus drôle à deux.

Allez, c’était partie ! Je pouvais le faire, en plus je savais parfaitement faire ce plat. Avant, il y a longtemps quand j’habitais encore avec mes parents c’était moi qui faisait à manger et j’adorais faire du rizotto, cela me rappelait mes vacances en Italie. Les seules vacances où mes parents ne c’étaient pas montrés hautain. D’ailleurs, cela relevait du miracle ! Bref, depuis que j’étais en Amérique je n’avais pas vraiment eu le temps de m’exercé. Puis un rizotto pour une personne cela n’est pas top. Bon mon chat avait été très content parce que j’en avais fait trop, alors il avait eu de quoi mangé ! x) Bref, je ne prenais pas vraiment de risque. « Oui môman » dis-je en rigolant. Je ferais même très attention de ne rien salir, je n’étais pas fou ! Alors comme cela elle cuisinait peu, avec la cuisine qu’elle avait ?! La folle, si c’était moi je cuisinerais tout le temps, bon je deviendrais obese x) « Bah comme cela tu vas apprendre ! « dis-je avec un grand sourire. Puis ce n’était pas siii compliqué que cela, j’admets que ce n’était pas si aisé, mais avec une bonne volonté on devrait y arriver ! « Ne par pas pessimiste ! » dis-je sur un faux ton réprobateur. « Puis tu es polie alors si ce n’est pas mangeable tu te forceras puis chai tout ! » dis-je en rigolant. Voyant son air perplexe je la regardais « J’te jure que cela sera mangeable, je parie que tu te resserviras ! » dis-je avec un grand sourire rassurant. « Bon j’espère que tu as du chorizo! » dis-je avec un petit sourire. « Sinon j’pourais faire un rizotto sans chorizo, mais tu es une Espagne so tu es obligé d’en avoir ! x) »

J'étais fier de moi j'avais réussi à la faire rire, même si je ne l'avais pas vraiment fait exprès. En tout cas je riais de bon coeur avec elle. Elle me frappa à nouveau, c'est qu'elle pouvait faire mal! Toutefois, je ne lui montrais rien, la connaissant elle en aurait profiter pour faire deux trois vannes douteuses. x) "J'espère que tu n'oseras pas, puis de toute façon tu en auras pas besoin pour la simple et bonne raison que cela sera délicieux! J'espère tout de même que cela n'ira pas jusqu'au chien, je cuisine pas pour les chiens moi ! S'ils ont faim, ils n'ont cas fouiller les poubelles!" dis-je avec un petit sourire plutôt amusée. Elle me donna le chorizo que je plaçais sur le plan de travail. Maintenant il ne restait plus qu'à sortir tous les autres ingrédients. "Je vois que j'ai affaire à une connaisseuse! " dis-je en rigolant. "Vous avez la bonne réponse!" dis-je en imitant un présentateur télé. "Je te laisse le privilège et l'honneur d'aller le chercher!" dis-je en rigolant.

J'étais bien ici, je considérais un peu cette via comme ma seconde maison en bien plus jolie et plus confortable:! Et surtout plus propre parce que franchement quand on rentre chez moi on voit tout de suite que je suis loins d'être un fana de ménage si vous voyez ce que je veux dire. Cela ne veut pas non plus dire que je vis dans un dépotoir hein Je souriais fière de mes petites remarques qui lui avait redonné le sourire surtout qu'un sourire pareil ne méritait pas d'être cacher. Je comprenais qu'avec toutes ses responsabilités ce n'était pas toujours simple de s'amuser ou de tout simplement rire heureusement que j'étais là pour cela

Ne voulant pas faire cramer le repas pour lui donné raison je fis attention à ce que je faisais. "Oh pardon excuser moi Madame j'avais du mal comprendre, mais maintenant je comprends mieux pourquoi vous avez toujours se petit sourire autoritaire sur les lèvres!" dis-je en rigolant accentuant sur le mot madame. La regardant avec un grand sourire j'ajoutais " Si tu souhaites manger il va falloir me donner un petit coup de main et ne peux rester assis planter là! Surtout qu'une tache peut très vite arriver et cela serait dommage de voir finir cette magnifique robe se retrouver à la poubelle!" dis-je d'un air faussement menaçant.

Moi fantasmer? Cela m'arrivais tout le temps, mais promis jurer rien avec ma meilleure amie T-T . Pour moi Celia était une sorte de grande soeur que je pouvais réveiller à n'importe quelle heure pour n'importe quoi. Toujours là pour écouter tous mes petits problèmes quotidiens alors que parfois elle avait vraiment autre chose à faire que m'écouter. Je la respectais trop pour pouvoir fanstasmer sur elle, surtout qu'elle était maman et que cela ne se faisait pas. "Moi fantasmer? Jamais!" dis-je faussement touché par ses propos. De toute façon je savais qu'elle rigolait, j'avais fini par réussir à la déridée Me redonnant un coup de poing à l'épaule (ou cette fois je fis semblant d'avoir mal ) elle commença à m'aider, sortant des assiettes. "Quoi? Tu oserais faire payer un ami? Je te croyais pas comme cela! " dis-je faussement choqué. "Heu si cela arriverait, tu me ferais pas réellement payé, hein? " demandais-je sérieusement, faisant très attention à mes gestes x) Après tout c'était sur qu'elle devait porté de la marque... De plus on ne pouvait pas dire que je roulais sur l'or si vous voyez ce que je voulais dire. Je n'avais donc pas du tout les moyens de repayer une robe d'un grand couturier.

Finissant de couper le chorizo et voyant que le riz avait fini de cuir, j’égouttais celui-ci . Sortant une poêle (enfin plutôt tâtonnant dans les placards à la recherche du poêle je finis par en dénicher une. ) Mettant le riz, le chorizo et diverse chose dans la poêle, je commençais à « touiller » . Regardant à nouveau mon ami qui mettait la table, je lui souriais. Que j’étais bête de penser, cela, c’était sur qu’entre ami, ce genre de chose ne se font point. Bien sûr Celia avait profité de cette occasion pour se moquer de moi. En même temps depuis le temps que je la taquinais, je l’avais bien cherché. « Dire qu’une robe pourrait me ruiner ! » dis-je d’un air faussement ahuri. J'étais quand même réellement choqué, c'est fou ce que peuvent payer certaines personnes pour une robe alors que des tas de gens meurent de faim. Se mettant de nouveau à rire fasse à ma stupidité, je ne pus m’empêcher de lâcher un petit sourire. « Hum…cela pourrait se faire. » dis-je avec un grand sourire. « Fait attention que je ne te prenne pas au mot, quoi que de toute façon cela te ferais plaisir. » dis-je en réfléchissant tout haut. « Je prends le défis » dis-je avec un grand sourire fière, alors que sérieusement il n’avait pas de quoi être fière. J’en étais réellement capable. Célia le savait.

Comme je l’avais pensé quelques minutes plus tôt, l’idée lui paraissait alléchante. De toute façon, tout le monde aimerait se faire apporter le petit déjeuner au lit, moi le premier. Bon le seul mauvais coter était que si tu n’étais pas vraiment réveillé tu pouvais en mettre de partout. Vraiment de partout. C’était du vécu. Même mon chat n’avait pas apprécié cette expérience, n’aimant pas le fait de recevoir de la confiture de groseille sur son beau poil. J’avais mis toute une journée pour enlever toutes les miettes et détacher les draps. Je considérais cela comme une minie aventure. Il faut au moins essayer cela une fois dans sa vie. Je préférais quand même bien mieux manger cela sur une table. « Fait attention à ce que tu souhaites, de toute façon j’ai toujours rêvé de bousiller une robe de couturier » dis-je avec un grand sourire. J’étais sérieux, c’était sur ma liste des choses à faire avant de mourir. Cela c’était à cause de ma sœur jumelle Bunny, elle m’avait tellement fait acheter de robe…m’emmenant, m’obligeant à faire du shopping avec elle que maintenant j’avais une dent contre les vêtements de luxe.

« Moi, marre ? Tu me connais vraiment mal, moi qui croyais que tu savais que j’étais plutôt d’une nature courageuse. Tu sais quoi ? J’ai fait les magazins avec ma sœur pendant 16 ans donc je pense que je pourrais survivre à cela ! » répondis-je content de ma réponse. « Puis si un jour je ne peux pas, je demanderais à quelqu’un d’autre de te l’apporter » ajoutais-je, réfléchissant tout haut. Au bout de quelques minutes j’enrichie « Je te propose même le défis, comme cela je n’ai même pas besoin de salir la robe ! » Enfin, même si j’en avais très envie. Cela serait moins drôle de tacher une robe si ma sœur Bug’s n’est pas là. J’aimerais voir sa tête, lorsque je ferais cela. J’ajoutais encore deux trois ingrédients, il ne restait plus qu’à attendre et le plat serait près.

Comme je le disais quelques minutes plus tôt, je n’oserais jamais faire cela à mon amie. Bien que j’en avais très envie. Puis de toute façon cela ne me servait à rien de tacher sa robe, je n’allais pas gagner une médaille. Il espérait quand même qu’elle n’était pas sérieuse, ne mettant pas en doute son amitié. Elle le connaissait mieux que cela. « Ne t’en fait pas, je te promets que je ne toucherais pas à ta robe. Promesse de scout » dis-je en rigolant. Hé oui, j’avais véritablement fait les scouts. D’ailleurs, je n’avais pas vraiment aimé cette période là, qui n’avait pas été très rigolote. Mon père voulait avoir des enfants débrouillards et c’est ce que l’on était devenu. J’espérais au fond de moi qu’il était fière de moi. J’avais appris à voler de mes propres ailes, sans l’aide de personne. Un exploit jusqu’à présent. Fière de dire à qui voulait l’entendre que je n’étais plus un de ses fils à papa arrogant comme pas deux. Donc pour répondre à votre question silencieuse, oui si je me retrouverais perdu dans la nature je serais me débrouiller. Enfin…je crois….

« Mais si cela vient à chaque fois de MA main, cela ne va pas être évident, surtout pour moi » répondis-je réfléchissant à nouveau tout haut. Elle avait le don de me compliquer la vie. En plus elle allait faire sa difficile ? Ce n’était décidément pas gagner. « Tu sais que si tu fais ta difficile tes futures petits déjeuner seront infâmes ; moi qui avait déjà tout planifié dans ma tête…. » dis-je sur un ton un peu manipulateur. J’étais quand même super sympa de faire cela, j’étais un véritable ami, un vrai.

Hé oui c’était peut-être du à croire pour certaines personnes, mais j’avais été scout. Certes, un scout légèrement dissipé, mais un scout quand même. Cela avait été cool d’être tout le temps dehors, faisant pleins de choses amusantes. Campez avec ces amis mangeant des chamalows grillés au coin du feu, nager dans les rivières…J’avais même appris à sauter de liane en liane comme Tarzan ! Bref, pleins de petites choses simples qui avaient suffi à mon bonheur. Je n’étais pas compliqué, toujours très simple. « Ne t’inquiète pas, je tiens toujours, TOUJOURS, mes promesses » répondis-je insistant bien sur le toujours. J’étais assez fière car pour le moment j’avais toujours réussis à tenir toutes mes promesses. Je n’avais pas failli une seule fois. Même quand j’aurais du, parce que promettre à sa sœur qu’on l’emmènera tous les jours aux lycées, c’est franchement prendre un pistolet et se tirer une balle soit même. Je n’avais pas prévu qu’elle ramènerait toutes ses copines et que tout le long du trajet serait que du blabla incessant. En y réfléchissant, j’aurais du sentir le coup arrivé. Ce qui était fait, était fait on ne pouvait plus rien y changer. J’espérais encore pouvoir tenir cette fois-ci. « Un de perdu dix de retrouver comme on dit » dis-je amusé. Bon, cette citation était généralement donnée lorsqu’une fille ou un homme se faisait largué, mais elle n’était pas complétement hors contexte. C’est vrai que si je perdais ce défi cela ne flatterait pas mon égo, mais parfois il faut apprendre à perdre. Cela ne fait jamais de mal de se prendre un peu d’humilité. « Oui, mais là tu n’oserais pas. Héhé, tu verras bien, enfin si le marcher tient toujours. » dis-je d’une voix mystérieuse.

Dans tout cela j’avais presqu’oublié mon diner, une odeur de bruler m’arrivant au narine. Agissant rapidement j’éteignis le gaz, voyant avec tristesse, mon repas tout brûler. « Bon bah je crois qu’on va se commander une pizza ! »